DRM édition verrou numérique

L'attention est peut-être focalisée sur le développement d'une DRM interopérable et « ouverte », LCP, par le consortium Readium, mais les autres acteurs du livre numérique n'en abandonnent pas moins les recherches sur les systèmes de protection. Sony DADC présentera ainsi, le 23 février, sa solution Marlin (URMS).

Verrous numériques : Les DRM ne sont pas le diable

Le 6 mai prochain, sera organisée la journée Contre les DRM, impulsé par le site Defective By Design. Une journée entièrement consacrée aux méfaits qu'occasionnent les verrous numériques sur tous types de fichiers numériques. Mais si les DRM ne sont pas la solution, dans le monde des livres, il faut rappeler que l'éditeur a une obligation de protection des auteurs contre la contrefaçon. Un engagement contractuel qui se concrétise chez certains par des DRM.

En ce 6 mai, SKA participe à la Journée Internationale contre les DRM, manifestation destinée à lutter contre les mesures techniques de protection, qui nuisent à la bonne utilisation des fichiers numériques, quels qu'ils soient et quels que soient leurs supports, car ils restreignent artificiellement les consommateurs – et notamment les lecteurs – dans leurs usages.

DRM social ou le verrou personnalisé, véritable solution anti-piratage

Chronique de l'année, Chronique de l'histoire, Chronique d'une époque seront désormais trois collections disponibles en format epub. Les Editions Chroniques reconstituent ainsi leurs fonds éditorials en investissant dans le numérique en plus du format papier.

Malgré l'adoption de techniques moins contraignantes pour l'utilisateur comme le tatouage numérique (watermark), l'acronyme DRM reste pour beaucoup le synonyme de désagréments contrariants. Ajoutez à cela des formats propriétaires et une opacité sciemment entretenue par certains distributeurs, et la lecture numérique s'interrompt sous couvert de piratage, quand il ne s'agit bien souvent que de consommation forcée.

Comme chaque année, quelques jours après la fête du Travail, il conviendra de célébrer la Journée Internationale contre les DRM, qui dispose d'un site dédié, DayAgainstDRM.org. 24 heures dédiées à la lutte contre les mesures techniques de protection, qui nuisent à la bonne utilisation des fichiers, quels qu'ils soient - et restreignent artificiellement les consommateurs dans leurs usages.

Voilà une dizaine de jours, le collectif Defective By Design avait anticipé les propos délirants et un peu fumeux, qu'Ursula Mackenzie, PDGère de la maison Little, Brown UK, a tenus sur les DRM. S'adressant à un auteur, elle lui recommandait chaudement la présence de verrous sur ses livres numériques, parce que, disait-elle, ça marche très bien pour garantir la protection des oeuvres.

La question est soulevée par Rebecca Smart, PDG du groupe éditorial Osprey. Formé par Osprey Publishing, Shire, Old House et Angry Robot, le conglomérat s'est distingué de ses concurrents en développant une politique « 0 DRM » encore rare dans l'édition numérique. Principalement à cause des Store des revendeurs, qui imposent des verrous pour garantir l'intégrité de leur système marchand.

Après Michel Lafon, une nouvelle maison d'édition s'est décidée à supprimer les DRM Adobe de tous ses ebooks, et ce au profit d'un simple tatouage numérique (watermarking). Comme quoi le bon sens se trouve parfois aussi dans nos maisons d'édition nationales.

Preuve que l'optimisme est de rigueur, et que les éditeurs les plus méticuleux dans la conception de leurs ouvrages peuvent changer d'avis, les éditions Sabin Wespieser viennent d'opérer la bascule dans le domaine numérique. 

Les fêtes battent leur plein, mais certains consommateurs inexpérimentés risque de ne pa l'être, à la fête. Acheter un lecteur ebook, ou une tablette, c'est entrer dans un écosystème plus ou moins ouvert. À ce titre, le distributeur Immatériel vient de faire un point sur les questions de protections et de verrous que l'on trouve dans les fichiers numériques. 

Un distributeur et revendeur de livres numériques a décidé d’explique que les DRM, trop c’est trop. Et surtout, que cette pratique du verrou numérique n’a finalement qu’une finalité : celle de favoriser les grands acteurs américains. 

Depuis le grand coup de gueule du sieur Korben, la FNAC a pris le pli et ouvert, comme on nous l'avait confirmé le jour de l'incendie allumé par le blogueur, une section de livres sans verrous numériques.

En cette période où le soleil tape, il est possible que les rumeurs les plus folles, parce que souvent les plus intéressantes, jaillissent. En l'occurrence, c'est Bleeding Cool qui rapporte une ouverture dans la politique de comiXology, le distributeur de BD numérique, récemment racheté par Amazon. Et qui a su s'imposer largement aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, et ailleurs...

Ce 8 novembre prochain, le Syndicat national de l'édition et la Sofia vont ouvrir les portes de la 9e édition des Assises du livre numérique. Cette journée complète, proposée aux professionnels, tous domaines confondus. 

Les établissements de prêt américains étoffent un peu plus leur prestation numérique. Le distributeur Zinio emboîte le pas d'OverDrive et propose depuis un mois ses titres de presse aux bibliothèques. Cette nouvelle offre a déjà rencontré l'adhésion de 1400 établissements qui comprend une variété de 200 titres dont The Economist, ESPN Magazine, Apple Magazine.

L'éditeur Wolters Kluwer France vient de diffuser une série de livres numériques dans les domaines du Droit et de la Santé, sous les marques Lamy et Lamarre. « Cette gamme sera progressivement étendue au domaine du Management/RH (Liaisons sociales) et à d’autres marques de la Santé (Arnette, Doin, Pradel, Pro-Officina et Editions CdP). Wolters Kluwer France devient ainsi le 1er éditeur sur le marché du livre juridique à proposer l’offre systématique de tous ses ouvrages en format e-books », précise l'éditeur.

Les éditions 12-21 lancent « le premier feuilleton numérique », sous le nom de L'Eveil. 21 épisodes seront à suivre du 1 au 21 décembre. Encore une expérimentation pour la maison numérique exclusive, du groupe Editis, pour un ouvrage qui ne sera commercialisé que sous cette forme ebook. 

Alors que la maison va fêter ce soir dans un flot de champagne ses 10 ans, Bragelonne tient à célébrer la nouvelle avec une autre annonce, d'envergure : celle du passage de son catalogue en version numérique. Et pour cause !

DuMont, l'une des plus grandes maisons d'édition indépendantes d'Allemagne, a annoncé l'abandon complet du DRM. Ces verrous numériques, qui limitent l'usage et la lecture des fichiers numériques à certains appareils, font l'objet d'une critique de plus en plus vive. Le syndicat des éditeurs et des librairies allemands, Börsenverein, a appelé les éditeurs allemands à les abandonner pour le bien de l'écosystème du livre numérique. Les grands groupes restent cependant hésitants.

LULU est une est une entreprise venant en aide aux auteurs qui veulent faire éditer eux-mêmes leurs livres. L'auto-édition peut sembler une chose aisée, mais en fin de compte il est toujours bon d'avoir un peu d'aide. LULU propose de tels services comme le rappelle Good e reader. 

Tout le monde avait bien ri, en apprenant que la marque de machine à café Keurig se lançait... dans les verrous numériques. Son appareil à expresso disposait d'un cryptage numérique anti-capsule tierces, très précisément calqué sur le modèle du DRM qui pourrit les livres numériques. Mais qui dit verrous, dit pince-monseigneur. Et cela n'a pas manqué.

Un nouvel éditeur a décidé d'en finir avec les verrous numériques, ou DRM, qui limitent l'utilisation que le consommateur peut faire des livres numériques. Ainsi le groupe Libella fera paraître quelque 25 ebooks, débarrassés de DRM.

Comme beaucoup de maisons, les éditions ActuSF ne souhaite pas manquer le virage du numérique. Nées en 2003 à la suite du webzine du même nom, les éditions ActuSF se lancent dans l'aventure et propose une nouvelle collection.

Lancé le 8 mars dernier, le Prix du livre numérique s'inscrit dans le cadre de la manifestation A vous de lire, et réunit les éditions Ex Aequo, Fnac et ActuaLitté, pour la promotion du livre et de la lecture, tous deux, en numérique.

Appelée Tomely, la boutique numérique australienne s'adresse particulièrement aux éditeurs et auteurs indépendants pour vendre les livres sur une nouvelle plateforme DRM-Free. Ils auront l'avantage de pouvoir vendre directement leurs ouvrages sur leurs propres sites internet, de fixer des offres promotionnelles et d'envoyer leurs manuscrits librement aux critiques.

Pour la protection des oeuvres numériques, les éditeurs français sont censés consentir à l’application de DRM (verrous sur les fichiers numériques) mis en place par Adobe.

L'EDRLab, laboratoire européen consacré au livre et à la lecture numériques, annonce l'utilisation du DRM LCP par une bibliothèque publique, pour le prêt de livres numériques. À Stockholm, la bibliothèque publique a créé une application, Bibblix, destinée aux usagers âgés de 6 à 12 ans, et le verrou numérique LCP permet une utilisation largement facilitée.