DRM De Gruyter

La fin de l'année n'est pas toujours des plus reposantes pour les négociateurs du consortium Couperin, chargé par les universités françaises et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche de faire évoluer les relations contractuelles avec les éditeurs académiques. Ces derniers publient les résultats de recherche, manuels et autres ressources, et font payer l'accès aux universités. Mais l'accès ouvert change la donne, et la transition n'est pas évidente. L'année 2018 commencera, pour certains établissements, par des accès coupés.

À partir du 1er janvier 2018, le groupe d'édition allemand De Gruyter, fondé en 1749 et spécialisé dans les publications universitaires, notamment de sciences humaines, histoire et sciences économiques, intégrera l'éditeur Deutscher Kunstverlag, spécialisé dans les publications sur l'art, la culture et le patrimoine.

Unglue.it est désormais bien connu pour son travail de collecte de fonds, nécessaires au rachat des droits numériques d'une oeuvre : une fois accomplie, cette formalité indispensable permet de diffuser largement, gratuitement et pour tous le texte qui bénéficie de ce traitement. L'éditeur historique De Gruyter vient de soumettre une liste de ses ouvrages susceptibles d'être « désenglués ».

L'ISTEX, bibliothèque scientifique numérique nationale accessible à l’ensemble de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche, a signé une licence nationale avec l'éditeur académique De Gruyter. Cet accord couvre la diffusion de plusieurs collections en français de l'éditeur, dans le domaine des humanités, de la philosophie à la théologie en passant par l'architecture.

Dans un article publié sur Publishers Weekly, le journaliste Cory Doctorow explique pourquoi les éditeurs devraient laisser tomber le DRM, qui ne fait du bien ni à leurs marges de profits ni aux consommateurs. Il rejoint ainsi l'idée du patron d'Anobii, qui souhaite la fin des DRM. 

Plus de DRM Sony avec DRM sur iTunes ? Quid des livres électroniques ?

Le Dr. Seuss, célèbre auteur de livres pour enfants aux États-Unis, était féru de couvre-chefs en tout genre. Il aimait tellement les chapeaux qu'il en avait plusieurs centaines chez lui. Une collection dont il était fier, puisqu'il aimait les montrer à ses amis de passage chez lui. Des objets également présents dans son oeuvre : beaucoup de personnages portent le chapeau. 

Free Culture, le livre anti DRM en vente chez Amazon... avec DRM

La série la plus célèbre parmi les œuvres de Terry Pratchett est à présent disponible sans DRM. Les Annales du disque-monde, qui vous plongent dans un univers de fantasy humoristique et parodique sont accessibles en version numérique, toujours aux éditions de l'Atalante.

En quelques semaines, la famille Riethmüller, libraires de père en fils au sein de la chaîne Osiander, ont mis la pression sur les éditeurs allemands, à grands coups de déclarations tonitruantes. Au cours de la réunion annuelle des éditeurs allemands, Heinrich Riethmüller, directeur de la chaîne de librairies, avait demandé aux confrères d'abandonner les DRM. Michael Riethmüller, à l'origine d'une initiative en faveur des commerces de proximité, vient de lui emboîter le pas.

Asus dévoile de nouvelles photos du DR-950

DEM@IN LE LIVREMercredi 20 février à 9 h 00 à Paris BERCY

La question est vive aux Pays-Bas : l'apparition d'un watermark sur les fichiers numériques achetés dans les ebookstores fait débat. En effet, il est question de pouvoir mieux retracer la vie sur les réseaux de partage des ebooks, en s'appuyant sur les données contenues dans le watermark. Ce dernier contenant des données permettant d'identifier le client, une série de questions parlementaires a fusé pour interroger la légalité de cette méthode. ePagine, prestataire de la solution néerlandaise de watermarking, souhaitait apporter son point de vue. Nous en reproduisons ici l'intégralité.

C'est un peu le Malcolm X des DRM, ces verrous numériques destinés à empêcher la copie mais qui compliquent la vie des lecteurs dans la légalité : Cory Doctorow a toujours montré son profond dégoût vis-à-vis de cette solution technologique dont les effets anti-piratage n'ont jamais vraiment été démontrés. Quand bien même : Kobo et WH Smith viennent d'ajouter l'acronyme en 3 lettres aux titres de Doctorow.

À l’origine de ce procès, une société de manufacture dans l’énergétique MGE UPS Systems a porté plainte contre General Electric pour utilisation frauduleuse de technologie piratée. Alors qu’elle faisait face à des problèmes techniques, l’entreprise électrique a utilisé un logiciel illégal qui permet de déverrouiller l’expiration d’une licence d’utilisation.

Depuis bientôt un an, ce personnage farfelu, finalement assez peu connu en France, fait une belle entrée dans les librairies. Le Dr. Seuss, auteur à la langue virevoltante et dont les mots se sont ouverts de nouveaux passages dans le réel, campe avec aplomb. Rencontre, et propos presque recueillis auprès du bon Docteur...

Avec les années, les utilisateurs de livre numérique ont appris à composer avec les différents formats de fichiers qui leur ont été proposés : PDF et EPUB évidemment, mais aussi formats propriétaires AZW (Kindle d'Amazon), WORD (Microsoft) ou LRF (Sony). Les DRM, des verrous numériques empêchant copie, impression et prêt ont aussi pullulé, obligeant certains à basculer dans l'illégalité...

L'avantage suprême avec un fichier numérique dans lequel ont été ajoutés des verrous pour empêcher sa copie, son échange ou autres, c'est qu'il réserve toujours quelques surprises. Et les clients de la société FictionWise vont en faire méchamment les frais.

Les dinosaures seraient technologiques ? C'est ce qu'avance intelligemment Jim Sturdivant, dans un édito publié sur Publishing Executive. Plus précisément, les dinosaures, dans l'univers de la lecture numérique, ont pris, selon lui, la forme des DRM. Ces verrous techniques empêchent en effet l'utilisation libre des ebooks achetés par le client.

Les Assises de livre numérique comptaient revenir sur l'utilisation des DRM, au cours d'un bref historique du verrou numérique assuré par Bill Rosenblatt, de la société GiantSteps, spécialisée dans la protection numérique des droits d'auteur. Au cours de son exposé, Rosenblatt est revenu sur le DRM interopérable, un projet que lui a confié l'IDPF. Et qui se fera, comme prévu, sans Adobe.

Les DRM des ebooks ePub de Barnes & Noble cassés

L'interopérabilité était au coeur des deux journées organisées par la Fédération européenne (et maintenant internationale aussi) des libraires. L'EIBF avait lancé un appel pour que l'on mette un terme aux verrous apposés sur les fichiers ou aux formats propriétaires. Dans ce contexte, une étude en anglais avait été présentée et désormais, sa traduction en français et allemand est disponible. 

Après Michel Lafon, une nouvelle maison d'édition s'est décidée à supprimer les DRM Adobe de tous ses ebooks, et ce au profit d'un simple tatouage numérique (watermarking). Comme quoi le bon sens se trouve parfois aussi dans nos maisons d'édition nationales.

Les fêtes battent leur plein, mais certains consommateurs inexpérimentés risque de ne pa l'être, à la fête. Acheter un lecteur ebook, ou une tablette, c'est entrer dans un écosystème plus ou moins ouvert. À ce titre, le distributeur Immatériel vient de faire un point sur les questions de protections et de verrous que l'on trouve dans les fichiers numériques. 

Sans que l'on ne sache véritablement pour quelles raisons, en Norvège, Linn Jordet Nygaard une cliente de la plateforme commerciale d'Amazon a perdu tout accès à sa bibliothèque de titres numériques acquis via son Kindle. Une situation fâcheuse qui nous rappelle combien les clients manquent, dans le cas des ebooks, de contrôle sur des livres qu'ils ont achetés et sont en droit de posséder... en théorie.

La décision est à marquer d'une croix blanche. Mardi, le troisième plus gros éditeur américain du genre, Image Comics a ôté de ses fichiers toute présence de DRM. En conséquence, et pour la première fois, les fascicules et omnibus numériques seront téléchargés une fois pour de bon. C'est à sa propre convention que la maison d'édition a annoncé que désormais ces PDF, EPUB, CBR et CBZ seront acquis une bonne fois pour toutes moyennant achat via son site web.  Désormais, les utilisateurs pourront conserver les fichiers tant sur leur ordinateur que sur leurs appareils mobiles.

Le DRM nouveau est arrivé. 50 $ de moins par appareil ne sont pas négligeables. Un consortium comportant entre autres Panasonic, Samsung, Philips et Sony, et ce depuis 2005, vient de mettre en ligne un nouveau système de verrouillage « spécial pour livres numériques ».

Depuis le grand coup de gueule du sieur Korben, la FNAC a pris le pli et ouvert, comme on nous l'avait confirmé le jour de l'incendie allumé par le blogueur, une section de livres sans verrous numériques.