DSK Sofitel

Alors que les charges contre Dominique Strauss-Kahn viennent d'être abandonnées, deux livres révèlent les coulisses du duel entre DSK et Martine Aubry pour les primaires du PS, avant que l'affaire Sofitel n'éclate.

Sept passages du livre pointés

Dominique Strauss-Kahn n’a pas fini de faire parler de lui. L’auteur Ken Kalfus avait fait paraître en juin 2015 un livre, Coup de foudre (en français dans le titre), chez Bloomsbury. Ce récit avait fait scandale, puisqu’il rendait compte, de manière burlesque, de l’accusation d’agression sexuelle portée contre l’ancien directeur général du Fonds monétaire international. La traduction française s’annonce plus goûteuse encore...

Au Sofitel Tour Blanche de Casablanca (Maroc) s'est déroulée la deuxième édition du Prix littérature femme vendredi 7 mars 2014, rapporte Aujourd'hui le Maroc. Organisé à l'initiative de la chaîne hôtelière ce prix est allé récompenser, cette année, Naïma Lahbil Tagemaouti pour son première roman La liste qui lui a valu le Prix Découverte. Bouthaïna Azami a, elle, reçu le Prix auteure confirmée pour son roman Au café des faits divers.

Y'a des hasards qui ressemblent à des rencontres

Sous l'égide des Escales Littéraires Sofitel, le Prix du Meilleur Livre Étranger Sofitel a été attribué, dans la catégorie roman, à l’Américain Viet Thanh Nguyen pour Le sympathisant (Belfond), traduit par Clément Baude, et, dans la catégorie essai, au Franco-Britannique Philippe Sands pour Retour à Lemberg (Albin Michel), traduit par Astrid von Busekist.

Le livre est juteux, acidulé, non sans un humour d’un grand cynisme et signé du pseudo de Perséphone, rien moins que la déesse gardienne des enfers. Cette auteure qui se prétend appartenir au premier cercle de Strauss-Kahn aurait pu s’auto baptiser Persifleuse.

Sous l'égide des Escales Littéraires Sofitel, le Prix du Meilleur Livre Étranger Sofitel a été attribué, dans la catégorie essai, à l’Italien Stéphano Massini pour Les frères Lehman (Globe), traduit par Nathalie Bauer, et, dans la catégorie roman, au Guatémaltèque Eduardo Halfon pour Deuils (La Table ronde), traduit par David Fauquemberg.

Depuis l'explosion de l'affaire du Sofitel de New York autour de Dominique strauss-kahn, il semble que les trois lettres qui résument l'identité de l'ancien directeur du FMI, DSK, soient devenues un passeport magique pour faire vendre.

Entendu le 12 septembre par la Brigade de répression de la délinquance à la personne, vers 8 heures, Dominique Strauss-Khan n'avait manifestement pas été trop ennuyé, suite à sa déposition.

Les multiples « affaires DSK » n'en finissent pas de faire couler l'encre. Après Le Bal des hypocrites, la version de Tristane Banon sur ses accusations contre Strauss-Kahn, c'est au tour de ce dernier de donner sa version des faits. Pas sur cette possible agression sexuelle là, mais sur celle de Nafissatou Diallo, la femme de chambre du Sofitel qui l'avait accusé de tentative de viol le 14 mai dernier, et ce, sans compter les frasques du Carlton.

Certains l'avaient oublié. D'autres s'en souvenaient que trop. Mais voilà qu'il revient sur le devant de la scène en publiant, en auto-édition, l'Enculé, un roman en forme de confession autour de l'affaire DSK. Marc-Edourd Nabe vendra son ouvrage de 250 pages au prix de 24 € sur son propre site Internet.

C'est hier que DSK et Tristane Banon se sont retrouvés dans les bureaux de la police judiciaire, à Paris, pour une confrontation que la romancière et journaliste souhaitait ardemment. Mais sans grande surprise, rien n'en est ressorti.

Finalement, Dominique Strauss-Khan n'aura reconnu que ce qui pourrait s'apparenter à une tentative d'agression, sous la forme de ce baiser qu'il a essayé d'arracher à la romancière. Mais le Parquet de Paris n'aura pas retenu ce fait.

Nous l'avions observé il y a un mois : l'affaire DSK était l'occasion de la remise au goût du jour de tous les ouvrages traitant de près ou de loin de l'ancien directeur du FMI

Cassandre fait couler autant d'encre que DSK

Linda Fairstein a dirigé la section en charge des affaires sexuelles (Special Victims Unit), au bureau du procureur de New York. Désormais retraitée à l'âge de 65 ans, elle s'est inspirée de l'affaire DSK, dans son roman Night Watch, paru le 10 juillet chez Dutton.

Tout le monde la cherchait dans Montmartre. Erreur. Mémé Cornemuse, la vieille qui a inspiré la romancière Nadine Monfils, était un peu plus loin. Ce matin, en entrant dans le bureau, nous avons trouvé une masse informe qui ronflait fort, dans un imperméable jaune, fusil à la main. La désarmer ne fut pas simple. La faire sortir non plus. D'ailleurs, elle est toujours là. Et maintenant qu'on lui a expliqué comment fonctionne un ordinateur, elle a décidé de nous filer un coup d'main. Surtout pour les beaux yeux de Julien. Qui rase les murs, pour éviter de prendre... enfin... Bref. Voilà : Mémé Cornemuse a décidé de nous raconter sa vie, ses souvenirs. Et nous... on a accepté de la publier.

Si l'on en croit Closer.fr, la compagne de Dominique Strauss-Kahn est plongée dans la rédaction d'un livre sur les déboires judiciaires de l'ancien directeur du FMI. Et l'ouvrage arriverait sur les étals au mois de janvier 2012, rejoindre tous ceux qui surfent déjà sur cette affaire depuis le début de l'été 2011.

La romancière et journaliste avait exprimé son souhait d'être confortée à DSK, l'homme qu'elle accuse de tentative de viol. Eh bien, non seulement elle a été entendue, mais en plus, la date est particulièrement proche.

Alors qu'elle s'exprimait au micro de RTL, affirmant qu'elle souhaitait se confronter à DSK, pour qu'il la regarde « droit dans les yeux », et réfute les accusations portées contre lui, Tristane Banon semble avoir été entendue.

Tristane Banon n’a pas tardé à réagir aux premières déclarations de Dominique Strauss-Kahn dimanche soir au JT de TF1. Dès le lendemain, c’est sur le Grand Journal de Canal + qu’elle s’est exprimée, accompagnée de son avocat David Koubbi, pour revenir sur l’agression à caractère sexuel de l’ex-patron du FMI dont elle dit avoir été victime.

Décidément, cette affaire sexo-politique prend de sérieux tournants littéraires quand on constate que les personnalités inviter à témoigner comptent parmi les noms de l'édition française.

Ils sont nombreux les éditeurs qui veulent, aux côtés de leurs auteurs, surfer sur l’affaire Dominique Strauss-Kahn. Et pourtant, rien n’est moins évident, en témoigne encore le dernier rebondissement dont s’est fait l’écho le New York Times.

A peine lancé dans la promotion de son dernier roman, très inspiré par l'affaire du Sofitel de New York, Régis Jauffret se voit attaqué par les avocats de Dominique Strauss-Kahn. La Ballade de Rikers Island vient de sortir aux éditions du Seuil.

Dans un entretien publié par le magazine TechniKart, Mazarine Pingeot, interrogée par la journalisteTristane Banon, évoque le personnage de Dominique Strauss-Kahn, un homme qu'elle se verrait bien utiliser dans une fiction romanesque ou bien théâtrale, rapporte l'AFP.

Oh que c'est vilain de dénoncer ses petits camarades journalistes... Oh, que c'est vilain de mettre le doigt dans le foie de canard pour le coup enchaîné à un communiqué... Mais, oh que c'est drôle de se rendre compte que finalement, même les plus insoupçonnables - qui ne sont pas ceux que l'on croit - se font taper sur le bec avec force

Claude Askolovitch envisageait de publier un ouvrage qui soit la biographie de Dominique Strauss-Kahn et que la maison Grasset aurait pu faire paraître. Mais le journaliste préfère renoncer - pas faute d'expérience, il s'est déjà penché sur plusieurs personnalités politiques pour le même type d'exercice biographique. 

C'est décidé. Dominique Strauss Kahn poursuivra bien en justice Régis Jauffret et les éditions du Seuil pour le roman La ballade de Rikers Island. L'assignation à comparaître a été envoyée le 26 mars après deux mois de réflexion, ravivant pour une énième fois le débat sur la frontière entre réalité et fiction dans l'oeuvre romanesque. 

Tristane Banon a annoncé ce matin sur le plateau de La Matinale Canal + qu'elle ne se porterait pas partie civile, puisque son statut de victime a été reconnu dans l'affaire qui l'opposait à Dominique Strauss-Kahn, qu'elle accuse d'une tentative de viol en 2003.