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Daesh Califat

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BD tout public

Les fiancées du califat

Aïcha Karmous alias Oum Ghalib est la femme de Abou Ghalib parti en Irak il y a 5 ans et ancien cadre de Daesh, réfugié au Waziristan auprès du Cheikh Al Kindi. Installée à Toulouse, elle est la première femme du réseau islamiste à avoir détourné un avion de ligne pour le diriger tout droit sur la Tour Eiffel. Alors que Daesh considère que le rôle de la femme d'un moujahed est de l'aider en tenant la maison et en éduquant les fils à devenir des guerriers, Aïcha veut prouver à travers cet exploit que les femmes peuvent aussi être dans l'action et plaide la cause du groupe de soeurs qu'elle a constitué auprès de son mari mais surtout auprès du Cheikh pour envisager d'autres opérations de plus grandes envergures. Téléguidée puis l'Orient, la première mission test sera un succès. Aïcha peut à présent envisager LA mission qui prouvera que Daesh sait frapper au coeur du quotidien. Alors que des tensions et des règlements de comptes terribles font vaciller l'allégeance au groupe, Aïcha sera-t-elle à la hauteur des enjeux et tromper le juge Antoine Duquesne ?

01/2021

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Sciences politiques

Le califat du sang

"Parfois les apocalypses sont de fer et de sang, forgées par les images, comme ce fut le cas le 11 septembre 2001. Nul n'a oublié cette décennie de "guerre sans fin", de Madrid à Londres, des grottes de Tora Bora aux grandes villes du Pakistan. Parfois ces apocalypses n'existent pas, et soudain, les voici devant nous, désordonnées, follement ressemblantes, telle une flamme courant de pays en pays, avec d'autres images, d'autres corps égorgés, d'autres présidents, d'autres combattants inconnus... Le Moyen Orient semble se désagréger, d'un coup, dans la haine et la fermeture au monde. Est-ce l'Islam dans sa pire radicalité ? Est-ce la haine de l'Occident, qui n'est pourtant plus incarné par Georges Bush ? Est-ce l'anarchie totale d'une région en déséquilibre depuis longtemps ? Ou bien est-ce l'instant de la grande reconfiguration ? Cette dernière menace, incarnée par l'Etat islamique, transnational et d'une ambition illimitée, vient sans doute clore un cycle : tout semble détruit et angoissant, mais la fabrique de l'histoire est à l'oeuvre : l'hésitation de l'Amérique ; la force de l'arc chiite ; le nouvel Iran et la nouvelle Egypte ; le jeu des grands voisins, Arabie saoudite, Turquie, Jordanie ; la prétendue guerre sans hommes... A la fin du compte, la question est de savoir si nous assistons à la naissance d'une plate-forme insurrectionnelle à l'échelle d'un continent ou bien au contraire au dernier spasme d'un mouvement meurtrier." A.A.

11/2014

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Sciences politiques

Le retour du califat

Lorsque l'organisation de l'Etat islamique proclame le califat en 2014, elle signe le retour d'une institution à l'histoire plus que millénaire. Le calife, à l'origine simple successeur du prophète de l'islam, devient une figure centrale du pouvoir, avec la mise en place de plusieurs dynasties califales : les Omeyyades à Damas, les Abbassides à Bagdad, les Fatimides au Caire, les Almohades à Marrakech, les Ottomans à Istanbul. Au fil des siècles, cette figure évolue : d'un chef spirituel et temporel, le calife finit par n'être plus qu'un guide religieux, soumis au pouvoir d'un vizir ou d'un émir. Il subit tout à la fois la pression des oulémas et de l'armée, puis celle des puissances étrangères, avant de disparaître à l'issue de la Première Guerre mondiale. Malgré la suppression du califat en 1924, ce rêve d'unité de la communauté musulmane est toujours présent. Il signe l'échec de l'Etat-nation porté par le nationalisme arabe et le retour d'un panislamisme conquérant. Loin d'être l'expression d'un fanatisme local, il apparaît aujourd'hui comme un projet mûrement réfléchi à l'enracinement historique.

03/2016

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Géopolitique

La Turquie. Nouveau califat ?

Alors que 2023 commémore le centenaire de la fondation de la République de Turquie, le géopoliticien Ardan Amir-Aslani analyse les enjeux et défis qui attendent la Turquie contemporaine, en retraçant ses évolutions de la révolution d'Atatürk jusqu'aux réformes autoritaires d'Erdogan. Un rôle géopolitique stratégique Au carrefour de plusieurs nations, cultures, continents, tiraillée entre un passé idéalisé et l'ouverture vers la modernité et la mondialisation, la Turquie est une nation complexe, difficile à appréhender, trop souvent victime de stéréotypes. Dépasser les apparences, comprendre sadouble histoire, sa double culture musulmane et chrétienne, occidentale et orientale, autoritaire et contestataire : telle est l'ambition de cet essai. L'ex-" homme malade de l'Europe " a succombé à la dérive autoritaire et à la tentation d'un nouveau califat ottoman. La Turquie, dont Erdogan rêvait de faire la 10e économie mondiale, subit la crise de plein fouet. Tout à son fantasme de gloire impériale et marqué par une idéologie mêlant néo-ottomanisme et panturquisme, il dirige un pays dont près d'un habitant sur trois ne mange pas à sa faim. La Turquie jeune et rebelle, qui s'est mobilisée à Gezi en 2013, a-t-elle été véritablement muselée par le pouvoir ? Ne menace-t-elle pas de se réveiller plus violemment encore ? La guerre en Ukraine, qui lui a conféré un nouveau statut d'intermédiaire entre Russie et Occident, lui sera-t-elle bénéfique ? En 2023, la Turquie fêtera le centenaire de la fondation de sa République par Mustafa Kemal " Atatürk ". Ce sera aussi l'année d'une élection présidentielle cruciale et difficile pour Erdogan, au pouvoir depuis plus de vingt ans. Quel bilan laissera-t-il s'il échoue ? Aura-t-il su donner à son pays les armes nécessaires pour affronter l'avenir ?

02/2023

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Géopolitique

Et après "le califat" ?

Mars 2019, l'Etat islamique perd son dernier territoire en Syrie, mais depuis l'idéologie de l'organisation n'a pas disparu. Bien au contraire elle se nourrit des décisions prises à des kilomètres de la Syrie ou de l'Irak. De l'agitation de Raqqa au silence des salles d'audience du tribunal de Paris, une enquête croisée entre deux mondes au destin lié. Après la chute de Daech, les anciens membres de l'organisation terroriste se sont réorganisés, et font à nouveau régner la terreur en Syrie et en Irak. Au nord-est de la Syrie, cette terreur grandit dans les prisons où croupissent 2 000 hommes djihadistes. Près de 30 000 enfants sont eux retenus dans des camps. Des prisons à ciel ouvert où vivent au moins 80 Françaises djihadistes et leurs 300 enfants. Paris assume de les laisser sur place, alimentant un peu plus leur haine contre leur propre pays. Les seuls procès qui ont eu lieu se sont tenus en Irak : 14 Français ont été condamnés à mort après leur transfert à Bagdad. La France, signataire pourtant de tous les traités internationaux contre la peine de mort ou encore la détention arbitraire, a fait un choix : abandonner ses ressortissants plutôt que de les rapatrier, évoquant " la nécessité qu'ils soient jugés là où ils ont commis leurs crimes ". A l'Elysée, le président de la République n'entend pas les appels des juges, des services de renseignements qui demandent à ce que ces Français djihadistes soient jugés dans leur pays. Pourtant notre justice antiterroriste fonctionne. A partir de septembre 2021, une Cour d'assises spéciale va juger à Paris une vingtaine d'hommes soupçonnés d'avoir participé ou aidé à la préparation des attentats de novembre 2015. Comment traiter judiciairement ceux qui ont fait le choix de nous combattre ? Leur prise en charge s'améliore mais l'idéologie djihadiste fascine toujours. Le risque est toujours là ... Un risque qui terrorise, paralyse les juges et l'aide sociale à l'enfance lorsqu'il s'agit des enfants de retour de Syrie ou d'Irak. Edith Bouvier et Céline Martelet nous emmènent de l'agitation de Raqqa au silence des salles d'audience du tribunal de Paris. Une enquête croisée entre deux mondes au destin lié : les territoires de cet ancien Califat autoproclamé et la France.

03/2022

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Sciences politiques

Daëch

Hier comme aujourd'hui, la Confrérie mère des Frères musulmans égyptiens a adopté la violence en créant des cellules armées avec pour objectif l'élimination de ses opposants par l'intimidation ou l'assassinat. Dans les années soixante-dix, elle a favorisé la naissance de groupes terroristes pour imposer son idéologie extrémiste et totalitaire héritée de son Guide fondateur Hassan Al-Banna et achevée par Sayyed Qutb, le père spirituel de toutes les générations djihadistes sunnites qui ont vu le jour depuis son exécution par Nasser en 1960. A ces groupes issus de la Confrérie des Frères musulmans succèdent dans le temps, Al-Qaïda en 1987 et Daëch en 2014. L'auteur examine le parcours de Daëch, issu d'Al-Qaïda et décrit les jeux d'allégeance et les conflits d'influence entre Al-Qaïda et Daëch et les autres groupes. Il révèle comment les mouvements islamistes, soutenus par le Qatar, ont été manipulés par les Américains pour participer objectivement aux projets du Chaos créateur qui visent la redéfinition des cartes d'un nouveau Moyen Orient, désormais nommé le Grand Moyen-Orient.

09/2017

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