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Daix

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Beaux arts

Paris des arts 1930-1950

Durant les deux décennies qui s'étendent des années 1930 à 1950, Paris a été le théâtre d'une vie artistique intense. De Montparnasse à Montmartre, de Pigalle à Saint-Germain-des-Prés, écrivains, artistes et photographes se rencontrent, multiplient les échanges, nouent des amitiés. L'Exposition coloniale de 1931, l'Exposition internationale de 1937, les années d'Occupation, les exils forcés ou la Libération : tous ces événements nourrissent et rythment leurs créations. Dans cet ouvrage, paroles d'artistes, portraits de photographes et regard d'historien se croisent pour offrir au lecteur un panorama unique et particulièrement vivant de la ville lumière, alors phare de la création artistique.

05/2011

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Histoire de France

Bréviaire pour Mauthausen

Mauthausen, créé comme camp de concentration pour " irrécupérables " dès l'annexion de l'Autriche par Hitler, servit d'abord à exterminer des Tsiganes, des juifs, des antifascistes autrichiens. Les nazis y envoyèrent fin 1939 des milliers d'officiers polonais ; après la défaite de la France, autant de républicains espagnols, encore plus de prisonniers soviétiques, des résistants tchécoslovaques, enfin de grands convois de Français en 1943 et surtout 1944. A partir de 1943, Mauthausen travaillant pour l'industrie de guerre, ses kommandos s'étendirent sur toute l'Autriche jusqu'en Croatie. En six ans, on y dénombra plus de 150000 morts. Arrivé en mars 1944, Pierre Daix connut d'abord la célèbre carrière du camp, puis, parlant allemand, entra dans l'administration et l'organisation de résistance dont il retrace ici le développement et rend hommage à ses créateurs, les Espagnols, dont il avait rassemblé les témoignages dans Triangle bleu en 1969. Il la montre aux prises avec les drames de la fin du camp : l'arrivée des évacués d'Auschwitz, l'évasion collective des Soviétiques du sinistre " block 20 ", pour en venir au chaos d'une libération impréparée par les Alliés qui coûta des centaines de morts en trop. II confie à l'Europe le soin d'en tirer les leçons.

04/2005

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Beaux arts

Des forteresses aux musées

Entre nazisme et stalinisme. la vie de Pierre Daix confond avec le ; ténèbres du Ve siècle, niais aussi avec ses lumières - l'art moderne et contemporain. Marqué. dès l'enfance. par l'espoir suscité par le Front populaire. Pierre Daix fait ensuite l'expérience de la Résistance et de la déportation à Mauthausen, avant de participer à la reconstruction du pave dans les rangs du parti communiste. Mans un après-guerre décevant. la contestation radicale et les rencontre ; avec Eluard. Aragon. Picasso, plus tard Soulages. forgent un itinéraire d'engagement et de création. Romancier, rédacteur en chef de l'hebdomadaire culturel communiste Les Lettres françaises, Pierre Daix se sera peu à peu séparé du PCF et de l'arène politique en devenant historien de l'art moderne. Duché de pris par le printemps de Prague et son écrasement. Daix consomme la rupture en prenant la défense de Soljenitsyne dans une France peu disposée à entendre sa noix. Grand témoin des bouleversements politiques et culturels de son époque. Pierre Daix retrace ici avec émotion les tours et les détours de sa traversée du siècle.

02/2011

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Littérature française

Les Revenantes

Aux tous derniers jours de l'Allemagne nazie, Julia - dont le mari s'est tué à Paris pour lui épargner la torture dans les locaux de la Gestapo -, Claudine, infirmière communiste, Lucette, mannequin de haute couture, Gisèle, violoniste, se trouvent brusquement libérées d'un centre de réclusion en Saxe. Katie, officier anglais sortie d'un camp de la mort, les y rejoint. Elles découvrent qu'elles sont un gage dans une tentative de paix lancée lors de la chute du Reich par Himmler, patron des SS. Ceux-ci se déchargent de la tâche de les conduire en Suède sur Franz Werfer, lieutenant de la Wehrmacht. Tandis que les armées russe et américaine établissent leur jonction sur l'Elbe, ces femmes rencontrent le fond de l'enfer dans l'Allemagne disloquée. Franz se décide alors à les conduire chez les Alliés tout proches. Roger, maquisard reconverti en correspondant de guerre, va les y escorter. Charles, rescapé, attend Julia au Lutetia, à Paris, où rentrent les déportés. Tel est le point de départ du roman Les revenantes. La victoire venue, qui voudrait entendre d'où et de quoi elles reviennent ? Et pourront-elles retrouver la vie " normale " des jours sans guerre ? Pierre Daix a vécu, à la fin d'avril 1945, la libération des femmes occidentales détenues à Mauthausen. Il a écrit entre 2001 et 2008 ce roman de survivant qu'il a porté sa vie durant.

08/2008

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Littérature française

Picasso

Cette biographie de Picasso est sans doute la plus aboutie et la plus complète qu'on puisse lire. Par sa connaissance approfondie de l'homme et de l'oeuvre, Pierre Daix tisse ensemble des fils qui restaient jusque-là épars. A partir des archives du peintre, il enrichit la connaissance du Picasso intime : révélations sur son enfance et découvertes insolites, comme cette demande de naturalisation française déposée par l'artiste en avril 1940... Il souligne le rôle décisif qu'eût la sculpture dans la constitution de son art, en particulier sa peinture qui en restera marquée. Il valide ainsi l'affirmation de Picasso adressée à Christian Zevros : "Ce n'est pas ce que l'artiste fait qui compte, mais ce qu'il est". Pierre Daix révèle une création protéiforme, dont cette confidence donne la clé : "Savoir tout hausser jusqu'au niveau de l'art. C'est ainsi, comme il me l'a dit la dernière fois que nous nous sommes vus, que Picasso pouvait parvenir "à toucher à quelque chose". Quelque chose qui franchisse le temps".

12/2014

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Beaux arts

Zao Wou-Ki. Edition revue et corrigée

Si différentes soient-elles, les toiles de Zao Wou-Ki, depuis qu’il s’est créé son langage personnel au début de la seconde moitié du XXe siècle, portent sa signature à chaque point de leur composition, la signature d’un art en étrange pays où se fondent les espaces venus du champ de la cosmologie et des signes de la Chine ancestrale avec les espaces nés de l’affranchissement moderne chez nous, de la perspective, de Cézanne à cette abstraction lyrique qui prit son essor après la seconde guerre mondiale ; en étrange durée donc puisque celle-ci semble ne jamais s’interrompre chez lui entre les premières manifestations de cette spécificité chinoise de faire passer dans l’art le souffle de l’univers et notre fin du XXe siècle. Il n’y a pas de progrès en art et Zao Wou-Ki le sait mieux que personne. Il faut l’entendre s’enthousiasmer devant des pots à vin tripodes, les plus anciens qui nous soient venus de l’âge de bronze en Chine, sortis des objets du néolithique, comme devant les peintres T’ang ou la calligraphie primitive, la plus spontanée. Mais s’il n’y a pas de progrès, l’artiste qui ne porte pas en lui la vision de son temps ne peut être qu’un épigone. La peinture de Wou-Ki s’inscrit dans la lignée immémoriale de l’art chinois parce qu’au lieu de la suivre, elle y apporte les interrogations sur le sens de l’art, plus exactement sur le sens de la peinture, nées de notre modernité occidentale, nées des révolutions opérées dans la peinture quand celle-ci s’est émancipée en France des chefs-d’oeuvre qu’on jugeait insurpassables de la Renaissance.

05/2013

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