Recherche

Damilaville

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Dans les limbes de la révolution russe. Les alliés et la famille impériale (mars - août 1917)

Des quelques semaines qui suivirent l'abdication de Nicolas II, en mars 1917, l'Histoire a seulement retenu que l'empereur déchu avait été ramené d'autorité au palais de Tsarskoïe Selo, où il retrouva sa famille, avant que tous ne fussent envoyés à Tobolsk au mois d'août 1917. Ce scénario qui a mené à la nuit sanglante du 16 au 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg était-il pour autant écrit d'avance ? Nonobstant la pression du Soviet de Petrograd, le Tsar et ses proches auraient-ils pu sortir de Russie pendant ces quelques mois où ils n'étaient pas encore relégués en Sibérie ? Quelles furent les responsabilités des acteurs portés au pouvoir par la révolution de Février, mais aussi des gouvernements britannique et français ? Quel enchevêtrement de circonstances s'opposa à l'exfiltration de la Famille impériale ? Les archives britanniques, américaines, françaises et russes nous permettent aujourd'hui de démêler le vrai du faux, et d'apporter un éclairage révélateur sur une affaire qui fut très intentionnellement falsifiée dans les récits de ceux qui y avaient été mêlés, parfois sur l'ordre de leurs propres gouvernements. Un secret d'Etat bien gardé enfin dévoilé.

11/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Catalogue d'anciennes faïences de Rouen et de Sinceny, assiettes à décor d'ocre jaune. faïences diverses, porcelaines, objets variés, argenteriede la collection de M. Damilaville

Catalogue des anciennes faïences de Rouen et de Sinceny, assiettes à décor d'ocre jaune... , faïences diverses, porcelaines, objets variés, argenterie le tout appartenant à M. Damilaville... / [expert] Charles Mannheim Date de l'édition originale : 1894 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

ActuaLitté

Notions

Beccaria et Voltaire. Philosophie des Lumières et justice pénale

"Je commence à lire aujourd'hui le livre italien Des Délits et des peines. A vue de pays, cela me paraît philosophique ; l'auteur est un frère" (Voltaire, Lettre à Damilaville, automne 1765). L'auteur-frère est Cesare Beccaria, jeune philosophe milanais - à peine 27 ans et encore inconnu -, dont le livre Des délits et des peines, paru en 1764, propose une magistrale application de la philosophie des Lumières au domaine de la justice pénale. On connaît l'engagement de Voltaire sur ce terrain, notamment à l'occasion, dès 1762, de l'affaire Calas qui l'amène à publier en 1763 son Traité sur la tolérance. Séduit par la précision conceptuelle et le talent littéraire de Beccaria, Voltaire publie bientôt son Commentaire sur le livre Des délits et des peines. Il termine une lettre à Beccaria de mai 1768 par ces termes chaleureux : "Que n'ai-je pu, Monsieur, avoir l'honneur de vous voir, de vous embrasser, j'ose dire de pleurer avec vous ! J'ai du moins la consolation de vous dire à quel point je vous estime, je vous aime, et vous respecte". La caution du vétéran des Lumières (Voltaire a alors plus de 70 ans) assure au livre et à son jeune auteur un grand succès européen. Il s'agit, dans cet ouvrage, de comparer la pensée des deux hommes, sur le plan proprement philosophique et sur celui des applications pénales. Sur fond de grandes affinités émerge l'originalité de Beccaria.

03/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Souvenirs et mémoires (1917-1925)

Le nom du général Alexeï Broussilov (1853-1926) reste attaché à la grande offensive russe de l'été 1916, ultime victoire de l'Armée impériale avant les secousses révolutionnaires qui ont emporté le régime. Rallié à la révolution de février 1917, il soutient le gouvernement provisoire puis l'abdication de Nicolas II. Généralissime des Armées russes, il est l'un des témoins privilégiés de la construction de l'Armée rouge, qu'il intègre en 1919. En 1929 paraissent en français, dans la traduction du général Albert Niessel, des Mémoires couvrant la période 1914-1917. Consacrés à la guerre et aux débuts de la révolution, ils apportent un éclairage radicalement nouveau sur son parcours personnel au milieu du tumulte révolutionnaire. Cependant cette publication est fragmentaire, la veuve de Broussilov ayant exigé que la partie du manuscrit évoquant les années 1917 à 1925 reste secrète, au moins jusqu'en 1950. La traduction de Niessel fut léguée au Service historique de la Défense à Paris en 1955 et retrouvée en 2007 par Alexandre Jevakhoff, historien et préfacier du présent volume. C'est la version complète, enrichie par un important appareil critique établi par Loïc Damilaville, qui est proposée au lecteur. ? A travers le témoignage exceptionnel de l'un des principaux acteurs russes de la Première Guerre mondiale, c'est toute une époque qui revit, des dernières décennies du régime tsariste jusqu'aux débuts douloureux de l'ère soviétique. Le général Alexeï Alexeïevitch Broussilov (1853-1926) est né à Tiflis. Il connaît une ascension fulgurante et en 1916 il devient commandant en chef des armées du front sud-ouest. Nommé généralissime des Armées russes, il est ensuite conseiller militaire du gouvernement. Malgré son ralliement aux bolcheviks, Broussilov est arrêté en août 1918, puis libéré deux mois plus tard. Après la guerre, il est chargé de diverses missions et meurt en 1926.

11/2020

Tous les articles