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Biographies

Dante

"Je ne cherche pas à expliquer pourquoi, sept cents ans après la mort de Dante, il vaut encore la peine de lire La Divine Comédie : je raconte la vie d'un homme du Moyen Age, qui eut des parents, des oncles, des tantes et des grands-parents, qui alla à l'école, tomba amoureux, se maria et eut des enfants, s'engagea dans la politique et fit la guerre, connut des succès et des malheurs, la richesse et la pauvreté. Sauf que cet homme est l'un des plus grands poètes qui aient jamais foulé la terre." C'est ainsi que l'auteur de cette biographie trépidante nous plonge au coeur de la société violente et multiforme du XIIIe siècle, retraçant ici une bataille au côté d'un Dante chevalier, dévoilant là les mystères entourant son mariage alors qu'il était encore enfant. Dante fut un citoyen aisé de Florence, la plus riche ville italienne, c'est-à-dire, à l'époque, la plus riche d'Europe. Une ville guelfe, protégée par le pape, amie du roi de France, où l'on trouvait en abondance argent, immigrants, commerces, chantiers... Dante, lui, ne s'intéressait pas aux affaires, il vivait de rentes et pouvait s'adonner à ses passions, l'étude et l'écriture. Vers l'âge de trente ans, il se découvrit une autre passion, la politique, et s'y jeta à corps perdu — ce qui lui valut le bannissement de la ville.

02/2021

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Que-sais-je ?

Dante

"Dantesque" : voilà comment, en français, l'usage a résumé le caractère sombre, terrifiant et tout à la fois sublime de l'oeuvre de Durante degli Alighieri (1265-1321). Et encore ce jugement ne s'applique-t-il qu'à La Divine Comédie, car Dante est également l'auteur de la Vita nuova, des Rimes, d'un De vulgari eloquentia, d'un Banquet et de Monarchia. Baudelaire le savait : "Un des caractères principaux du grand peintre est l'universalité. - Ainsi le poète épique, Homère ou Dante, sait faire également bien une idylle, un récit, un discours, une description, une ode, etc". Après avoir tracé le portrait de celui que l'on considère comme le "père de la langue italienne" , Carlo Ossola passe en revue toutes ces manifestations du génie de Dante, consacrant naturellement l'essentiel de son propos à La Divine Comédie, sommet de la littérature médiévale. Car ce sont bien dans les tercets où Dante, en compagnie de Virgile, nous conduit de L'Enfer au Paradis en passant par Le Purgatoire que sont mis en scène les universaux, physiques et métaphysiques, chers à la tradition aristotélicienne, et légués par cette voie (et cette voix) à la pensée et à l'histoire de toute la chrétienté...

11/2021

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Critique littéraire

Dante

Dante (1265-1321), le plus grand poète italien, l'amant de Béatrix, l'habile diplomate, l'exilé, l'auteur de La Divine Comédie, est connu de chacun, lu et étudié. Fruit de décennies de recherches, la biographie intellectuelle d'Enrico Malato retrace la vie du poète, témoin sublime de ce Moyen Age latin et de son écroulement imminent. Attentif à saisir aussi bien l'éclosion de l'homme que celle d'une oeuvre rendue complexe par sa riche postérité, Malato met en lumière des pans ` jusqu'alors ignorés du grand poète florentin. Ce livre n'entend pas seulement instruire le lecteur sur la vie et l'oeuvre de Dante mais se propose aussi d'exposer les résultats de patientes recherches, et d'apporter un certain nombre de réponses à des questions d'ordre à la fois biographiques et exégétiques débattues depuis longtemps. Malato interroge ainsi l'attribution à Dante de trois textes majeurs : le Fiore, le Detto d'amore et la Questio ainsi que de certaines lettres où l'on trouve fixées, pour la première fois, les principales lignes de force de La Divine Comédie. Il s'attache aux enjeux poétiques qui sous-tendent la Vie nouvelle, et propose une analyse des deux versions de sa conclusion. Il démontre que Dante, chantre d'un amour édifiant et purement spirituel, invoque un lyrisme conforme aux principes de la doctrine chrétienne, se démarquant en cela du "Stil novo" qui loue l'amour sensuel. Il s'attaque au conflit opposant Dante et le poète Cavalcanti, son "premier ami" et le "maître de sa jeunesse"tout autant que son grand rival poétique.

05/2017

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Critique littéraire

Dante refondateur

A l'image de Florence, sa patrie, détruite aux temps obscurs des invasions barbares avant d'être "refondée", ainsi qu'il est rappelé au chant XIII de l'Enfer, l'humanité traverse aux yeux de Dante, en ce début du XIV° siècle, une crise si grave qu'elle ne peut qu'appeler à une rénovation morale, spirituelle et politique. C'est dans ce but refondateur qu'il compose son 'poème sacré' pendant les années de l'exil, afin de rappeler les fins dernières, indiquer le chemin de la réforme, construire une progression, du chaos à l'ordre parfait, en acquérant ainsi la stature du scriba Dei, poète et prophète. Jean Lacroix suit, dans le présent ouvrage, les multiples pistes suggérées par le lexique, les options thématiques et les choix figuratifs de Dante-poète, en reconstituant par des parcours répétés, de l'Enfer au Paradis, les différents aspects sensoriels et conceptuels du voyage de Dante-personnage vers son salut. En s'appuyant sur de multiples références, il souligne la force d'une démarche poétique qui vise à donner consistance, par l'alta fantasia, à un message rédempteur, en mobilisant contre l'indicible tous ses moyens d'expression.

03/2016

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Beaux arts

Dante Gabriel Rossetti

Fils d'un carbonaro italien réfugié en Angleterre, Dante Gabriel Rossetti étudie la peinture à la Royal Academy de Londres lorsqu'il rencontre ceux qui, avec lui, vont former la Confrérie préraphaélite : William Holman Hunt et John Everett Millais. Grâce à Coventry Patmore, ces "jeunes gens en colère", en rébellion contre les valeurs établies, reçoivent le soutien inattendu de John Ruskin qui, à trente-deux ans, est déjà le plus grand critique d'art de son époque. Au fil des ans, le groupe ne cessera de se renouveler, accueillant de nouveaux membres (Edward Burne-Jones, William Morris), des sympathisants (Swinburne, Meredith, Whistler), suscitant des admirations (Lewis Carroll, Oscar Wilde). Au centre de ce groupe dont il est le "patron" incontesté, Rossetti apparaît comme un être tourmenté, animé par une fièvre créatrice intense et fasciné par la mort. Le pur amour qui l'unit à sa compagne, Elizabeth Siddal, ne l'empêche pas de goûter à des passions plus chamelles : avec Fanny Cornforth et Jane Morris, ses modèles ; mais aussi avec les prostituées de l'East End. Lorsqu'il se résout à épouser "Lizzie " Siddal, il est déjà trop tard. Minée par les soucis matériels du couple, rongée par la tuberculose, l'alcool et le laudanum, la jeune femme se suicide. Rossetti ne se remettra jamais de ce suicide dont il s'attribue la responsabilité. Les excès de toutes sortes ruinent sa santé. En 1870, la publication de ses poèmes lui vaut les plus vifs éloges, en même temps que les attaques féroces d'un establishment victorien qui lui reproche sa vie scandaleuse. Mais son déclin a déjà commencé. Lorsqu'il meurt, à cinquante-quatre ans, en pleine gloire, il n'est plus qu'une ombre à qui le chloral apporte un bref réconfort. Sa vie durant, il n'aura cessé d'osciller entre les tentations les plus extrêmes : le goût de l'absolu et l'attrait des bas-fonds, l'amour platonique et la déchéance sexuelle, le culte de l'amitié et la solitude la plus hautaine. Un siècle après sa mort, les troublants visages de femmes qu'il peignait et les transports mystiques qu'il confiait à l'écriture n'ont rien perdu de leur mystère.

12/1985

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Ecrits sur l'art

Dante en paysages

C'est à un Dante " pas à pas " que nous invite le poète et essayiste Bernard Chambaz en suivant, dans une sorte de double fascination pour l'Italie de Dante et pour l'oeuvre gravé de l'artiste contemporaine Florence Hinneburg, un " retour aux sources ". C'est à un Dante " pas à pas " que nous invite le poète et essayiste Bernard Chambaz en suivant, dans une sorte de double fascination pour l'Italie de Dante et pour l'oeuvre gravé de l'artiste contemporaine Florence Hinneburg, un " retour aux sources ". Deux prétextes qui lui servent à la fois de motif, de mobile et moteur pour ce texte d'une grande liberté de ton, en prise directe avec une actualité de notre temps et l'intemporalité de l'oeuvre de Dante. Texte libre mais qui ne cède en rien à une érudition assumée, vécue de l'intérieur, en toute subjectivité. Texte tout aussi sensible que savant. En remontant le temps et en revivant à rebours ses propres lectures de Dante, conscient de l'éblouissement que lui procurent les tracés et les hachures des " défets " de Florence Hinneburg, il ouvre un chemin et cherche des passages entre les deux Florence (l'artiste et la ville de Toscane). Cette quête lui donne l'occasion de revisiter ou du moins de revoir mentalement les lieux à travers les indices et les traductions qui ont jalonné la fabrication de la Divine Comédie et de son illustre auteur à travers les siècles. Le " portrait de Dante en paysage " réalisé ainsi à quatre mains par l'écrivain et l'artiste fourmille de détails (Chambaz n'oublie pas de mentionner à plusieurs reprises le célèbre bonnet rouge) s'établit ainsi dans une sorte d'interférences ente le texte et les images que renforcent les citations extraites de la Divine Comédie comme une double invitation à découvrir (pour y mieux recourir) le grand poète florentin, emblème littéraire de l'Italie.

03/2023

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