Recherche

Descoings

Extraits

ActuaLitté

Pédagogie

Un lycée pavé de bonnes intentions. Education nationale : vérités et tabous

Novateur et volontiers provocateur, Richard Descoings, directeur de Sciences Po, s'attaque frontalement aux grandes questions et tabous de l'Education nationale. A l'heure où tous les jeunes passent par un lycée - technologique, professionnel ou général -, mais où ils sont nombreux à se demander à quoi servent les enseignements scolaires qu'ils reçoivent, il s'agit de redonner du sens aux apprentissages. Affiner les orientations, transformer la hiérarchie entre voies professionnelle, technologique et générale, rééquilibrer les séries entre elles, modifier la carte scolaire, améliorer l'emploi du temps des lycéens, la formation continue des enseignants, les moyens, l'enseignement des langues vivantes... Les chantiers sont nombreux et difficiles à mettre en oeuvre dans une société où l'indécision et les conflits des adultes se paient sur le dos des plus jeunes. A l'heure de la réforme 2010 du lycée, Richard Descoings veut aller plus loin encore. Celui qui a cassé les codes et renouvelé ce vivier d'élites qu'est Sciences Po s'attelle aujourd'hui à la question des lycées sans se priver de formuler des propositions ambitieuses et iconoclastes, à son image. Si l'on veut un lycée plus juste, où les séries les plus prestigieuses ne sont plus réservées à une élite sociale, il faut trancher aujourd'hui les questions qui décideront de l'avenir des nouvelles générations.

08/2010

ActuaLitté

Histoire de la médecine

Le Sanatorium marin de Roscoff, sa genèse

Le Sanatorium marin de Roscoff, sa genèse, par le Dr Descoings Date de l'édition originale : 1901 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

ActuaLitté

Littérature française

Richie

"Richie". C'est ainsi que ses étudiants le surnommaient, scandant ce prénom, brandissant sa photo, comme s'il s'agissait d'une rock star ou d'un gourou. Le soir de sa mort énigmatique dans un hôtel de New-York, une foule de jeunes gens se retrouva, une bougie à la main, devant le temple de la nomenklatura française, Sciences Po. Quelques jours plus tard, le visage mélancolique de Richard Descoings couvrait la façade de l'église Saint-Sulpice. Sur le parvis, politiques, grands patrons et professeurs défilèrent silencieusement, comme si l'on enterrait un roi secret. Au premier rang, l'épouse et l'amant du défunt directeur pleurèrent ensemble sa disparition. Après des années d'enquête, Raphaëlle Bacqué nous livre ce destin balzacien : l'ascension vertigineuse au coeur de la vie politique française d'un fils de bonne famille, amateur de transgression. Un de ces hommes qui traversent leur temps et le transforment. Il a fait de Sciences Po le vivier de tous les pouvoirs. Distribuant à l'élite des cours rémunérés, faisant de son conseil d'administration une pièce maîtresse de l'échiquier politique, le Tout Paris l'adorait. Mais il a aussi ouvert les amphithéâtres aux élèves des banlieues. Envoyé ses étudiants dans les universités les plus prestigieuses du monde. Changé la vie de milliers de jeunes gens. Tout juste s'interrogeait-on sur ce directeur homosexuel, pourtant marié à une femme dont il avait fait sa principale adjointe. Monarque éclairé mais omnipotent, encensé par les médias puis brûlé avec le même entrain, personne ne l'a percé à jour. Raphaëlle Bacqué nous entraîne aujourd'hui sur ses pas ; dans les boîtes du Marais, les cabinets ministériels de la gauche et les salons sarkozystes ; dans les soirées étudiantes déjantées, les bureaux du conseil d'Etat, les couloirs de la Cour des comptes et les plus grandes universités du monde ; dans ses nuits solitaires réchauffées par des substances interdites. Personne n'a résisté à la folie de Richard Descoings. Surtout pas lui.

04/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 613, juin 2015

Editorial : La Revue, Le rendez-vous numérique Chronique : Michel Crépu, Ronde de nuit Ouvertures : Mario Vargas Llosa, Boccace sur scène Marie Darrieussecq, Rousseau et le petit chat Jean-Luc Hennig, Dassoucy corps burlesque Contemporains : Jakuta Alikavazovic, Nos visages Célia Houdart, Paul Klee et Monsieur La Mort Frédéric Verger, Le dernier rêve de soeur Claire Entretien : Raphaëlle Bacqué ; Michel Crépu, Richard Descoings, alias Richie (entretien) Arts : Anish Kapoor ; Judith Oriol, Anish Kapoor, roi de Versailles (entretien) Alexandre Lenot, Neil Young, l'enfant roi Documents : André Malraux ; Nicolas Mouton, André Malraux répond aux jeunes. Entretien inédit présenté par Nicolas Mouton Rémi Mathieu, Figures de la femme dans la poésie chinoise ancienne Notes de lecture : Renaud Pasquier, Olivier Cadiot, Providence (Editions P.O.L.) Réginald Gaillard, Anna Akhmatova, Secrets de fabrication. Derniers cycles (Ed. Harpo &) Judith Oriol, Ambai, De haute lutte (Ed. Zulma).

06/2015

ActuaLitté

Littérature française

Les Célibataires : Un ménage de garçon. Un roman d'Honoré De Balzac

1842. La Comédie humaine Etudes de moeurs. Deuxième livre, Scènes de la vie de province Tome II. Sixième volume de l'édition Furne 1842 Le docteur Rouget, malin et tyrannique, a su profiter de la Révolution française pour s'enrichir. Il a, de plus, épousé l'aînée de la famille Descoings, négociants qui se sont enrichis grâce à l'achat de biens nationaux. A sa mort en 1805, il dispose d'une grande fortune qu'il laisse dans sa quasitotalité à son fils, JeanJacques, en déshéritant sa fille Agathe, émigrée à Paris. Celleci a épousé Bridau, fonctionnaire intègre, honnête, qui voua sa vie à Napoléon. A la mort de son mari, Agathe se retrouve seule, avec peu de ressources pour élever ses deux fils Philippe et Joseph. Ses ennuis financiers suivront l'étoile napoléonienne. Philippe, militaire dans l'âme, fait le bonheur de sa mère, tandis que Joseph, le cadet, futur grand peintre, la désole. Hélas, bon à rien hors des champs de bataille, Philippe se refusera à servir les Bourbons après la chute de Napoléon. Un voyage aux EtatsUnis le rendra violent, buveur, menteur et voleur. Au plus fort de leurs problèmes d'argent, ils apprennent que leur oncle maternel, JeanJacques, est sous l'emprise d'une jeune et jolie paysanne, Flore Brazier, recueillie par leur père, et qui se surnomme "la Rabouilleuse" (en français régional, une personne qui agite et trouble l'eau pour effrayer les écrevisses et les pêcher plus facilement). JeanJacques n'ayant pas d'enfants, Agathe et Joseph se rendent à Issoudun pour tenter de récupérer une partie de la fortune qui leur est due...

02/2023

ActuaLitté

Littérature française

Un menage de garcon

" En 1792, la bourgeoisie d'Issoudun jouissait d'un médecin nommé Rouget, qui passait pour un homme profondément malicieux. Au dire de quelques gens hardis, il rendait sa femme assez malheureuse, quoique ce fût la plus belle femme de la ville. Peut-être cette femme était-elle un peu sotte. Malgré l'inquisition des amis, le commérage des indifférents et les médisances des jaloux, l'intérieur de ce ménage fut peu connu. Le docteur Rouget était un de ces hommes de qui l'on dit familièrement : "Il n'est pas com- mode". Aussi, pendant sa vie, garda-t-on le silence sur lui, et lui fit-on bonne mine. Cette femme, une demoiselle Des- coings, assez malingre déjà quand elle était fille (ce fut, disait-on, une raison pour le médecin de l'épouser), eut d'abord un fils, puis une fille qui, par hasard, vint dix ans après le frère, et à laquelle, disait-on toujours, le docteur ne s'attendait point, quoique médecin. Cette fille, tard venue, se nommait Agathe. Ces petits faits sont si simples, si ordinaires, que rien ne semble justifier un historien de les placer en tête d'un récit ; mais, s'ils n'étaient pas connus, un homme de la trempe du docteur Rouget serait jugé comme un monstre, comme un père dénaturé ; tandis qu'il obéis- sait tout bonnement à de mauvais penchants que beaucoup de gens abritent sous ce terrible axiome : Un homme doit avoir du caractère ! Cette mâle sentence a causé le malheur de bien des femmes. Les Descoings, beau-père et belle-mère du docteur, commissionnaires en laine, se chargeaient également de vendre pour les propriétaires ou d'acheter pour les marchands les toisons d'or du Berry, et tiraient des deux côtés un droit de commission. A ce métier, ils devinrent riches et furent avares : morale de bien des existences. Des- coings le fils, le cadet de madame Rouget, ne se plut pas à Issoudun. Il alla chercher fortune à Paris, et s'y établit épicier dans la rue St-Honoré... ".

02/2023

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté