Druillet Bilal

Druillet, Wolinski illustrent le dictionnaire Larousse 2010

Il suffit de s’avancer dans la galerie pour immédiatement remarquer l’attroupement. Et au centre, un monstre, qui focalise l’attention. Ça mérite en soi d’être immortalisé, mais la distance et l’iPhone ne fixent qu’une image bien imparfaite. Quatre heures plus tard, la capitale était pétrifiée. Mais sur l’instant, la rencontre était gourmande, astronomique, exceptionnelle. 

Dessinateur et scénariste de bandes dessinées, Philippe Druillet a déjà derrière lui un parcours des plus riches. C'est sans doute ce qui l'a poussé à prendre la plume pour écrire ses mémoires. Delirium, tel est le nom qu'il a donné à ce livre confession qui sortira le 9 janvier 2014 aux éditions des Arènes (304 pages, 17 €).

Il est dehors, la clope au coin du bec en train de discuter avec , le galeriste qui l’accueille pendant une quinzaine de jours. Larges épaules, grand sourire, les poings habillés de bagues en argent, Philippe Druillet n’a rien perdu de sa superbe, et c’est avec sur le visage la joie d’un môme qui va s’acheter une glace que je m’approche de lui.

Et à bien y réfléchir, les deux ne sont pas exclusifs.

Ce week-end se tiendra l’édition 2018 du Pulp Festival, ou la bande dessinée au croisement des arts. Du 6 au 8 avril, les visiteurs retrouveront cinq spectacles, cinq expositions (qui resteront ouvertes jusqu’au 21 avril), du cinéma, une librairie et de nombreuses rencontres à la Ferme du Buisson à Noisiel. C’est dans ce cadre que les œuvres de Philippe Druillet seront exposées, sous le titre « La Nuit transfigurée ».

Quand deux auteurs aux styles vraiment différents se rencontrent, cela peut provoquer une véritable apocalypse, voire plusieurs... L'exposition Apocalypses, présentée du 28 février au 28 mars prochain à la galerie Barbier, dans le 9e arrondissement, présente les oeuvres communes de François Avril et Philippe Druillet, soit une trentaine de réalisations.

Allez, une fois n'est pas coutume, retour sur un grand bonhomme dela BD, que nous avions rencontré à l'occasion d'un entretien d'embauche plutôt délirant, et qui s'offrait une exposition sympathique, autour de Salammbô.

Créé en 2022, le Prix Philippe Druillet – Galerie Barbier vise à soutenir la jeune création. Il distingue des scénaristes ou dessinateurs de bande dessinée ayant publié au maximum 3 albums. Il est doté de 3000 € et offre une exposition des planches originales dans la galerie Barbier.

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Philippe Druillet, scénariste et dessinateur, et la Galerie Barbier, dédiée à l'art de la bande dessinée, s'associent pour le lancement du Prix Philippe Druillet — Galerie Barbier. Dédié à la jeune création, il récompensera des scénaristes ou dessinateurs et dessinatrices francophones ayant publié au maximum 3 albums. Le jury, où siège notamment Riad Sattouf, se réunira lors de la première quinzaine de juin pour désigner le ou la lauréate. 

Le dessinateur et scénariste Enki Bilal touche à tout. BD, cinéma, théâtre... Il s’intéresse aujourd’hui aux nouvelles technologies et à la lecture numérique, en proposant une adaptation de son dernier album, Julia & Roem, dans une application pour iPad, iPhone et iPod Touch.

Le Conservatoire national des Arts et Métiers accueillera du 4 juin 2013 au 5 janvier 2014, une exposition entièrement consacrée à l'homme, la machine et l'animal, réalisée par les bons soins du Docteur Bilal. 

Les piliers de  la Terre de Ken FollietUn monde sans finCyrano de Boudou de Damien LuceOn n'est pas là pour les aimer de Sylviane BouvierLa Part de l'autre d'Eric Emmanuel SchmittLes héros ça s'trompe jamais de Marie PotvinLe Club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel GuenassiaTom, petit Tom, tout petit homme Tom de Barbara ConstantineLa tour Folkstrom, les enquêtes d'Ockham stryker de Jeff BalekJésus vs Hitler, la série de Neil Jomunsi

Cela fait des années que le travail de Bilal me laissait indifférent : son esthétique me semblait trop bien assise et ronronnante, ses ressorts scénaristiques usés, je ne m’attendais pas du tout à ce que son nouvel album ose reprendre pied dans le monde complexe qui nous entoure. Bien sûr, « Bug » se déroule dans un univers de légère anticipation, mais on sent bien que c’est de nous qu’il est question quand les citoyens du monde, connectés en permanence, se retrouvent soudain sevrés du web et des données qui permettent aux applications de tourner.

Artcurial va démarrer une série d'expositions autour de l'oeuvre d'Enki Bilal, à partir de la fin juin. Mais cette fois, c'est moins l'auteur de BD qui est sollicité, que le peintre, probablement un peu moins connu. Toutes les toiles présentées dans l'exposition qui traversera New York, Pékin, Berlin et Paris seront finalement mises aux enchères cet automne, chez Artcurial.

Du 6 juillet au 9 septembre prochain, Artcurial dévoile 137 dessins originaux d’Enki Bilal, à l’occasion de l’exposition DéconstruKt. Déconstruire son œuvre pour mieux créer et laisser libre cours à l’imagination des visiteurs, seuls face aux cases et de son univers, c’est tout le concept. Pour la toute première fois, ces œuvres emblématiques d’Enki Bilal sont présentées au public.

Place à la rétrospective sur l'oeuvre de l'artiste Enes « Enki » Bilal, d'ici le 4 juin prochain et jusqu'au 5 janvier 2014, à l'occasion d'une exposition dédiée à l'artiste, au Musée des arts et métiers. Fruit d'une collaboration avec 9eart, organisateur du Festival international de la BD d'Angoulême, l'événement met à l'honneur l'écosystème, l'homme, l'animal, la machine et les conflits, observés au travers du prisme de ce visionnaire de l'image.

Alors qu’une exposition Picasso, l’étranger s’est installée au Musée de l’histoire de l’immigration depuis le 4 novembre, le maître espagnol fait le même jour l’actualité éditoriale. Les éditions Points ressortent dans leur collection Beaux livres le texte d’Enki Bilal, paru d’abord aux éditions Stock. Connu pour ses BD devenus cultes et son style si particulier, l'auteur de Bug propose ici une déambulation onirique et nocturne dans le Musée Picasso. Une nuit où l’on croise le maître espagnol, mais également son illustre compatriote qui le précéda, Francisco de Goya, la photographe et compagne du peintre des Demoiselles d’Avignon, Dora Maar, ou encore le Minotaure..

Artcurial : Bilal, Hergé, Morris, et de belles enchères...

Une interview du réalisateur d' « Immortel » : Enki Bilal

Je participe, pour la première fois, au challenge STAR de Liyah ! Kesako ? STAR signifie Stop Talking And Read. Le but est donc de lire un maximum de pages pendant la période donnée ! L’occasion de diminuer un peu le nombre de livre en attente dans la bibliothèque ! Liyah organise ce « challenge » plusieurs fois dans l’année sur des périodes plus ou moins longue. Cette fois-ci, il s’agit d’un mois, du 6 avril 00h01 au 6 mai 23h59.

Le Salon du livre de Montréal a ouvert ses portes ce 20 novembre, et à l’occasion de la soirée d’inauguration, les huit auteurs invités d’honneur étaient conviés sur scène. Moins un exercice de lecture qu’un instant de transmission, d'ailleurs : chacune et chacun allait lire l’extrait d’un texte qui l’avait marqué dans son enfance de lecteur. Pour Enki Bilal, ce fut le poète Charles Baudelaire. Rien de moins.

La maison de vente aux enchères Artcurial ouvrira, le 13 octobre prochain, une vente aux enchères entièrement consacrée aux œuvres d'Enki Bilal. Une trentaine d'œuvres passera sous le marteau, estimée chacune à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Un dessin à l’encre de Chine et acrylique pour une couverture de la Tétralogie du Monstre atteint même les 150.000 € en estimation haute.

Le groupe Madrigall vient de signer un accord de commercialisation avec bdBuzz, pour les différents albums des éditeurs. Près d’un millier de titres issus de Casterman, Gallimard BD, Futuropolis, Fluide glacial, Bayard et Denoël Graphic ou encore les mangas de Sakka feront leur apparition. 

Le dessinateur Enki Bilal a choisi la Biénnale d'Art contemporain, qui se déroulera à Venise du 8 mai au 2 août, pour dévoiler son exposition, Inbox.Installée à la Fondazione Giorgio Cini, il s'agit d'un projet spécifiquement conçu pour cette manifestation. On y joue avec les sens des visiteurs, la perception que l'on peut avoir de la réalité. 

En arpentant le Musée du Louvre, le dessinateur Enki Bilal ne s'est pas armé d'une machine ghostbusterienne pour découvrir les fantômes qui hantent le Louvre. Une simple promenade dans les couloirs a suffi pour qu'il rencontre, au travers de 23 oeuvres, les habitants spectraux de l'établissement.