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Dubliners

Extraits

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Sociologie

Les mots de demain. Un dictionnaire des combats d'aujourd'hui

Nouvelles formes de féminisme, de racisme, d'écologie, de travail, nouvelles socialités corporelles : notre monde change, les mots y contribuent. Loin du politiquement correct ou des débats stériles sur le wokisme, cet ouvrage destiné à devenir une référence propose des termes qui permettent, en bon français, de décrire les évolutions en cours. Chaque mot est traqué depuis ses origines, expliqué et débattu. On trouvera par exemple : Adelphité, Afropéanisation, Agenrement, Autoporn, Blanchité, Collapses, Coopétition, Désenfantement, Dubliner, Dysphorie, Ecocide, Emersion, Enfantiste, Femmage, Flexitarien, Glocalisé, Grossophobie, Inclusivité, Indigéniste, Intersexe, Invisibiliser, Mégenrer, Neutriser, Nudien, Pairjectif, Pluribiotique, Précarité menstruelle, Queeriser, Raciser, Sans-abrisme, Subalternes, Traçage, Zoonoze.

02/2024

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Littérature française

La Grande roue

Comme à Vienne, chez Schnitzler, ou à Rome, chez Marguerite Yourcenar, avec Denier du rêve, la vie passe, " la grande roue " tourne, d'une créature à l'autre, dans ce récit qui a Bruxelles pour décor, et la ronde pour modèle. Sans y prendre garde, on glisse d'une femme à un homme, d'une mère à son fils, d'un vieillard à un enfant, de la malade à l'infirmière, et soudain la boucle a retrouvé son point de départ, le tour est joué, le livre est fait, nous voici riches d'une galerie de personnages qui se sont affirmés en sourdine, avec l'attachante vérité du naturel. Et tous parents par la tendresse ou l'imaginaire, ces Bruxellois - comme il y a des " Dubliners " selon Joyce - finissent par nous raconter merveilleusement une ville un peu magique, jà travers leurs destins divers, leurs amours, leurs déceptions , leurs rêves entrecroisés.

03/1985

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Poches Littérature internation

Giacomo Joyce

Depuis 1905, Joyce est à Trieste. Durant les premiers mois de l'année 1913, il fait de nouvelles tentatives afin de faire publier Dubliners tout en avançant dans l'écriture du Portrait et commençant Ulysse. Est-ce par lassitude de voir son premier livre refusé ou par peur de se voir vieillir — il a passé la trentaine —, toujours est-il que, malgré son lien avec Nora définitivement noué, il va s'amouracher d'une de ses élèves, Amalia Popper. Comme, jeune homme, il avait aimé en secret Mary Sheehy, il se prend d'adoration pour Amalia lui faisant une cour discrète, digne d'un collégien. Cela durera plusieurs mois et, surtout, cette expérience provoque l'écriture de Giacomo Joyce. Son manuscrit, conservé par Stanislaus, ne sera publié que de façon posthume par Richard Ellmann. Cet étrange poème en prose est des plus précieux ; il représente une étape majeure entre l'écriture du Portrait et celle d'Ulysse.

09/2018

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Critique littéraire

Penser les mots, dire la migration

Ce recueil collectif et interdisciplinaire est consacré à des mots qui circulent dans les débats actuels sur l'immigration. Il fait le pari que la réalité sociale est aussi langagière et invite le lecteur, quelle que soit son opinion, à interroger sans cesse ses grilles de perception du réel. On y trouvera le portrait de mots qui font débat en eux-mêmes (Français de souche), mots tabous (race), mots slogans (multiculturalité, diversité), mots revendiqués par les acteurs (sans-papiers, aventuriers) ou par l'administration (dublinés, allochtones), mots vagues mais très utilisés (communauté, intégration), mots qui changent de référent en permanence (exilé, migrant, immigré), mots qui ont un sens technique et un sens courant (accommodements raisonnables, étrangers, réfugiés), des oppositions floues (Islam/Occident) ou encore des mots arguments (Europe forteresse/Europe passoire).

09/2018

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Anglais apprentissage

Lectures de A portrait of the Artist as a Young Man James Joyce

Roman de formation, autofiction, le Portrait de l'artiste jeune homme est une oeuvre clé du XXe siècle, et de la modernité en son ensemble. Deuxième par ordre chronologique des quatre monuments qu'a laissés Joyce, il a constitué une véritable révolution littéraire en mettant l'écriture elle-même au centre du processus de formation de l'artiste; l'écriture du Portrait en effet reproduit de façon mimétique l'évolution de son jeune héros, Stephen Dedalus. Portrait retouché, très ironique, de Joyce jeune par lui-même, le roman est à la fois un credo artistique et un manifeste politique. Etat des lieux d'une Irlande encore colonie britannique, ce portrait sans illusions est aussi celui d'une ville, Dublin, que Joyce qualifiait depuis Dubliners de " centre de la paralysie " et, au-delà, celui de la nation irlandaise tout entière à laquelle Joyce l'exilé volontaire voua toute sa vie un amour aussi ambivalent et douloureux qu'indéfectible. Comme le dit Stephen dans une de ses célèbres formules lapidaires: " Ireland is the old sow that eats her farrow ". Ces lectures, qui font le point sur les principaux enjeux littéraires, esthétiques et historiques du Portrait, ont pour ambition de faire découvrir - ou redécouvrir - aux étudiants anglicistes ce texte fondamental de notre culture contemporaine.

01/2010

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Critique littéraire

L'assiette anglaise, lectures anglophones. A bâtons rompus dans des lectures-souvenirs de la langue anglaise

Partant du livre de John Lancaster The debt to Pleasure (1996), un roman "gastronomique" initiant la cuisine comme métaphore conductrice, cet essai vagabond pose en chemin les problèmes exégétiques récurrents tels que la vérité, le jeu auteur/lecteur, l'usage de la langue et des langues, les rapports de la rationalité et de l'étrangeté, la place de la métafiction, de la satire et de l'utopie ou de la contre-utopie. On y mêlera le dialogue implicite des oeuvres et des créateurs d'une époque et d'une autre, d'un continent à l'autre. On s'arrêtera longuement sur des oeuvres centrales comme The opium eater de De Quincey ou The remains of the day d'Ishiguro et même la nouvelle de Daphné Du Maurier "The way of the cross" et, plus rapidement, sur The defense Luzhin de Nabokov, "The dead" des Dubliners de Joyce, The Handmaid's tale de Margaret Artwood ou celui de McCormac The road, certains textes de Paul Aster et aussi de Millhauser et son lanceur de couteaux The knife-thrower... ou celui d'Ian McEwan, On chesil beach. Mais beaucoup d'autres entrent dans ce menu composite, Bram Stoker, Malcolm Lowry, Virginia Woolf, Dylan Thomas ou Paul Bowes. Des "menus plus frivoles" permettront de revenir aux fabuleuses satires d'Evelyn Waugh avant David Lodges, en remontant aux maîtres d'antan Fielding et Trollope. Comme chez John Lancaster la profusion de mets conduit à une certaine satiété, à une anorexie qui renvoie à des textes atones sous l'égide du "Bartleby" de Melville ou de la "terreur" de Nabokov un peu en écho de la nausée de Sartre... La thématique du comestible se fondera sur The old boys de Trevor et les repas chagrins de sa maison de retraite pour déboucher sur les schémas répétitifs du Waterland de Graham Swift. Mais c'est avant tout les morceaux indigestes qui clôturent le parcours, le "Bartleby" de Melville et celui, extraordinaire, d'Ambrose Bierce "The death of Halpin Frazer" .

06/2020

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