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Eduardo Arroyo Balzac

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Beaux arts

Eduardo Arroyo et le paradis des mouches

Eduardo Arroyo et le Paradis des mouches retrace l'itinéraire de l'artiste espagnol né sous la dictature du général Franco qui choisit très tôt l'exil à Paris puis en Italie avant de revenir en Espagne avec la restauration de la démocratie. Eminent représentant de la Figuration Narrative des années 1960, il est sans regret pour cette époque subversive et offensive. Peintre majeur de l'Espagne contemporaine, il est aussi scénographe, sculpteur et entretient des rapports privilégiés avec le théâtre et la littérature. L'humour est omniprésent dans ses toiles et dans ses textes où sa liberté d'invention ne cesse de prendre de l'ampleur.

06/2017

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Beaux arts

Eduardo Arroyo. Dans le respect des traditions

A l'occasion de son exposition "Dans le respect des traditions", à la Fondation Maeght, ce livre-catalogue présente un grand nombre de peintures, dessins, sculptures ainsi que des photographies d'archives et un choix de ses écrits introuvables ou inédits. Il est accompagné d'une présentation d'Adrien Maeght et de trois essais de Fabienne Di Rocco, Olivier Kaeppelin et Daniel Rondeau. Dans cet ouvrage, Eduardo Arroyo se révèle, plus que jamais, un artiste et un écrivain. Héritier de Francis Picabia, il joue avec la pensée, les formes, les images, les fictions qu'il compose. Il interroge la grande Histoire comme l'histoire de l'art, la politique comme l'esthétique. Son oeuvre nous emporte dans des narrations paradoxales et aventureuses. Auteur de scénographies et de décors, notamment pour son ami le dramaturge Klaus Michael Griiber, il crée également sur la toile de véritables scènes picturales où nous côtoyons James Joyce, Ferdinand Hodler, Winston Churchill, Van Gogh aussi bien que des espions, des essaims de mouches, des boxeurs ainsi qu'un vieux picador traversant les paysages d'Espagne. Observateur ironique des sociétés et des hommes, il démontre dans cette exposition et ce catalogue, suivant les mots de Walter Benjamin que "l'oeuvre d'art est, par essence, antihistorique. L'artiste dépend de lui seul. Il ne promet rien d'autre aux siècles à venir que ses propres oeuvres".

06/2017

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Religion

Eduardo Frei

La vie et l'action politique d'Eduardo Frei, né en 1914 et mort en 1982, Président démocrate chrétien de la République du Chili de 1964 à 1970, demeurent une énigme pour nombre de français et d'européens, voire de latino-américains. Beaucoup ne parviennent pas à comprendre comment un homme qui représentait un espoir pour la démocratie chrétienne du continent latino-américain, un catholique éclairé et exemplaire, à la vie privée irréprochable et qui vécut toujours pauvrement, approuva en 1973 le Coup d'Etat militaire qui renversa le Président Socialiste Allende. Il rachètera plus tard cette attitude en prenant la tête de l'opposition au Général Pinochet et en faisant une belle campagne pour le "non" au référendum constitutionnel par lequel le Général Président Imposa en 1980 une constitution à sa mesure. Homme de culture et d'action, chrétien convaincu et politique réaliste Eduardo Frei a marqué en profondeur la vie du Chili et celle de l'Amérique du Sud. Mais le cheminement de l'histoire ne permit pas à ses espérances de se réaliser, et le jeu des forces antagonistes ne le laissa pas jouer ce rôle d'arbitre qui aurait pu être le sien sous l'Unité Populaire et au-delà. Aurait-il pu changer le cours des choses ? Il est impossible de le dire. En tout cas, l'histoire tragique de la démocratie chilienne est là pour marquer la complexité des tâches humaines et des entreprises politiques, malgré les valeurs et les convictions des acteurs en présence. Avec Eduardo Frei apparaît nettement la grandeur de la démocratie et la difficulté de celle-ci à se maintenir quand s'exacerbent les passions, et que le jeu politique se pervertit. L'actualité politique chilienne en est toujours une illustration frappante. Comme de nombreux Basques, Pierre LETAMENDIA, Maître de Conférences à l'Université de Bordeaux, a vécu au Chili ou il a fait ses études primaires et secondaires. Il a connu Eduardo Frei, alors sénateur de Santiago, avant d'être élu deux ans plus tard, en 1964, Président du Chili. En 1980 il rencontre Frei à Paris alors chef incontesté d'une démocratie chrétienne interdite par le régime Pinochet et assumant à lui seul le leadership de toute l'opposition. Ce livre permet de mieux comprendre les rouages et le déroulement de l'histoire chilienne depuis la défaite de Pinochet au plébiscite d'octobre 1988.

01/1989

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Beaux arts

Dix bibelots africains

"J'aurais voulu être l'auteur de l'assertion qu'Oscar Wilde glisse dans la préface de son Portrait de Dorian Gray : "Révéler l'art et cacher l'artiste, tel est le but de l'art". J'ai la réputation d'occuper des lieux, qu'ils m'appartiennent ou non ; or je peux affirmer que le seul souci qui me taraude, c'est de passer pour un squatter aux yeux de ceux qui me côtoient. Ne pas vivre avec mes oeuvres, comme j'en ai coutume, ne pas relire mes textes, serait-ce de la modestie ? De la fausse modestie ? Je n'en sais rien. De quelque manière que je m'y prenne, je crois que j'ai toujours travaillé à mon autobiographie, même si longtemps je l'ai ignoré (oublié serait le terme approprié), tout en souhaitant me cacher. Et ne pas voir le passé. Cet ouvrage aurait dû s'intituler Dix Petits Nègres, malheureusement Agatha Christie m'en a fauché l'idée. N'étant pas à la recherche du conflit, j'ai dû me contenter de celui-ci : Dix Bibelots africains." Eduardo Arroyo.

11/2019

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Critique littéraire

Dans des cimetières sans gloire. Goya, Benjamin et Byron-boxeur

Eduardo Arroyo porte un regard incisif sur l'œuvre de trois créateurs marqués par l'angoisse et l'obsession de la mort. Goya, ce " confrère " d'un autre siècle qui finit par fuir " le paradis des mouches ", métaphore d'une Espagne désirée et honnie, et qui mourut en exil à Bordeaux. Walter Benjamin, philosophe mélancolique et tourmenté qui se suicida à la frontière de l'Espagne pour échapper à l'occupant nazi. Et Lord Byron, poète-boxeur complexe et complexé au perfectionnisme annihilateur qui, luttant pour la liberté, trouva la mort en Grèce. Artistes au génie meurtri et autodestructeur, ils sont pour l'auteur comme trois crânes abandonnés à leur sort dans l'insignifiance de leur cimetière. Mêlant l'érudition des anecdotes à la force des passions, Eduardo Arroyo nous fait pénétrer dans l'univers personnel de trois êtres d'exception dont l'œuvre traverse les siècles.

05/2004

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Sports de combat

Panama Al Brown. Les Cahiers rouges

La France des années folles a eu l'honneur d'abriter les deux plus grandes vedettes noires de leur temps : Panama Al Brown et Joséphine Baker. Ce que la récente panthéonisée a été à la chanson, le panaméen Alfonso Teofilo Brown l'a été pour la boxe. Comparable aux stars du sport contemporains, le légendaire poids coq a maintenu, pendant plus d'une décennie, une domination sans partage sur le " noble art " en Europe et en Amérique. La vie d'Al Brown ne saurait être résumée à un palmarès sportif. L'astre du ring, aimé de Jean Cocteau, est mort dans l'oubli et la misère à 48 ans après être passé par les stades suprêmes de la gloire et de la richesse : sorti d'une vie de pauvreté au Panama grâce à son audace et son génie athlétique, il a réussi à se hisser au rang de champion du monde malgré le racisme et l'homophobie. Avec un brio et une exubérance qu'on ne retrouvera plus, le prodige a, pendant des années, défendu son titre en prenant de grandes rasades de champagne entre les rounds, dilapidé ses millions dans la fête, le jeu et le faste, avant de tout perdre, trahi par un entraineur qui le drogue, soudoyé par l'équipe adverse. L'ex-champion se reconvertit dans le music-hall et fait la rencontre de Jean Cocteau. L'entente est immédiate entre l'artiste des mots et l'artiste des poings. Cocteau devient le manager de la star déchue pour tenter l'impensable : retrouver la flamme et reconquérir le titre volé de champion du monde.

01/2023

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