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Elfried Jelinekde

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Critique littéraire

Elfriede Jelinek. Un portrait

Elfriede Jelinek ne laisse personne indifférent : qu'elle parle du rapport entre hommes et femmes, de sexe, de politique, elle nous emporte dans le tourbillon de ce " flot de voix et de contre-voix " que l'académie de Stockholm a distingué. S'appuyant sur de nombreux entretiens, sur des documents d'archives inexploités et sur leur parfaite connaissance de l'histoire contemporaine de l'Autriche et de sa littérature, Verena Maver et Roland Koberg dressent le portrait d'une artiste à la vie riche en contradictions. Célèbre pour ses apparitions dans les médias, Elfriede Jelinek mine pourtant une vie retirée. Dans son ronron, La Pianiste, elle règle ses comptes avec sa mère, alors qu'elles ont longuement cohabité. Viennoise distinguée, elle sait être une critique virulente de son temps qui descend dans la rue pour défendre des causes politiques. Lauréate de plusieurs prix prestigieux, elle suscite encore l'hostilité. Son oeuvre est tout aussi contrastée : le sublime et le trivial, le comique et le macabre, l'ironie et le mépris s'y côtoient. Cet ouvrage retrace une carrière, des débuts comme enfant prodige, " dressée " par une mère à la musique, jusqu'aux derniers textes écrits pour Internet par un auteur de renommée internationale.

10/2009

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Littérature étrangère

Enfants des morts

Dans une paisible villégiature styrienne, à la pension Rose des Alpes, trois morts reviennent tourmenter les vivants : Edgar Gstranz, à peine vingt ans, ancien skieur professionnel de l'équipe olympique autrichienne mort plusieurs années auparavant dans un accident de voiture après une soirée bien arrosée, Gudrun Bichler, jeune thésarde citadine et dépressive suicidée dans sa baignoire, et Karin Frenzel, veuve racornie entièrement assujettie à sa mère, ce personnage tyrannique et borné. Au cœur d'un paysage idyllique (versants enneigés, vastes panoramas, auberges accueillantes et serveuses tourbillonnantes en dirndl), les trois morts-vivants, dans un perpétuel memento mori, porte-voix de tous les humiliés, toutes les victimes innocentes de l'Autriche, se réincarnent pour tuer, violer, torturer, écharner les vivants. Dans cette gigantesque farce macabre, longue dérive hallucinée qui emprunte aussi bien au pamphlet qu'au policier, à l'allégorie baroque qu'au roman de divertissement, ce grand pandémonium où les morts tendent un miroir à des vivants fantomatiques, Jelinek poursuit et achève son voyage au bout de la nuit autrichienne.

01/2007

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Littérature étrangère

Étude pour Adèle et un chien

Aaron, jeune pianiste illustre, a eu les mains ruinées par la polyarthrite et est devenu clochard. Recueilli par une petite cantatrice de ses amies, puis par son frère Jakob dans la grande villa familiale, il est dévotement choyé par l'austère gouvernante Adele. Mais son amertume hargneuse le pousse bientôt sur des voies inattendues. Sa dérive hallucinée, avec pour tout bagage un clavier muet en tissu, et pour seul compagnon un chien errant, évoque magistralement un univers dont la noirceur bernhardienne est encore rehaussée par la fantaisie féminine de la romancière, qui est de surcroît une admirable styliste.

05/1998

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Poches Littérature internation

Totenauberg

Martin Heidegger a vécu plusieurs années à Totenauberg, village paisible et isolé des Alpes autrichiennes. Un jour, surgit sur le pas de sa porte Hannah Arendt, son ancienne amante, contrainte à l'exil par le régime nazi. Profitant de l'instant, ils abordent ensemble les troubles notions d'identité et d'appartenance et attaquent les excès des écologistes. Un dialogue revigorant qui balaie les idées reçues.

01/2011

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Poches Littérature internation

Lust

Lorsqu'il rentre du travail, le directeur continue de donner des ordres. Gerti, sa femme, écarte les cuisses en rêvant d'un ailleurs. Entre les gifles prodiguées au fils qui doit apprendre le violon et le management de son usine de papeterie, Hermann n'a pas de temps à perdre avec les mots. Dans ce roman qui a scandalisé l'Allemagne, Elfriede Jelinek dresse un portrait au vitriol de la petite bourgeoisie autrichienne et, ce faisant, met à nu la violence d'une société phallocrate.

01/2007

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Théâtre

Restoroute ou L'école des amants, comédie. Animaux

Créée en 1994 à Vienne, Restoroute est la huitième pièce d'Elfriede Jelinek qui la définit comme sa " première véritable comédie ". Le sous-titre, L'école des amants, indique la filiation de cette oeuvre avec le Cosi fan tutte de Mozart et Da Ponte, dont elle est la réécriture burlesque et grinçante. Pour l'écrivain qui se définit comme " une incurable moraliste ", l'échangisme apparaît comme l'illustration de " la terreur de la liberté " : une sexualité sans frein où le désir féminin qui se donne prétendument libre cours n'aboutit qu'à une ritualisation grotesque de la performance sexuelle et se mue en une servitude terrifiante. Animaux, pièce créée à Vienne en zoos, se compose de deux monologues. Dans le premier, une femme bourgeoise mélancolique exprime sa soumission à son amant et aspire à ce que celui-ci use d'elle selon son bon plaisir. Dans la deuxième partie qui, selon les termes de l'auteur, " efface et ridiculise la première ", ce désir se trouve pris au pied de la lettre: la prostitution érige l'homme en seigneur et maître, pour qui les femmes ne sont que du bétail. Dans ces deux pièces violemment satiriques, le jeu théâtral repose sur la puissance subversive du langage qui passe au premier plan et met en évidence la monstruosité du monde contemporain.

04/2012

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