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Enquist

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Littérature étrangère

Car la nuit approche

A la suite d'une violente agression, un quatuor de musiciens amateurs formé d'amis de longue date se disperse. Caroline, tenant de surmonter sa dépression, laisse son mari Jochem à ses préoccupations sécuritaires et part en Chine rejoindre Hugo, qui s'organise désormais des festivals d'échanges artistiques entre Orient et Occident. Avec lui, elle s'initie à la culture chinoise, rencontre les jeunes musiciens du conservatoire de Shanghai, puis fait la connaissance de Max, un pédiatre américain qui parcourt le pays pour enquêter sur les conditions de vie dans les orphelinats. Caroline est alors prise entre sa révolte, son impuissance face à la misère dans laquelle croupissent ces enfants abandonnées, et la passion que lui inspire ce héros de l'humanitaire. Mais s'agit-il pour lui D'un sacerdoce... ou d'une fuite ? Alors que, loin de chez elle, sa vie prend une tournure inattendue, Caroline doit faire des chois : qui aimer, où vivre, comment réinventer sa façon d'exercer la médecine, comment renouer avec sa pratique musicale, comment raviver des liens d'amitié mis à rude épreuve ? Après le rythme haletant de Quatuor, le dernier roman de l'auteur - et le premier volume consacré aux mésaventures de ces quatre amis musiciens -, Anna Enquist privilégie un tempo plus lent, plus intime, pour dire les ravages et la désunion que peut provoquer un traumatisme, et les étapes de la reconstruction.

10/2019

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Littérature étrangère

Les Endormeurs

Drik est psychothérapeute, Suzanne anesthésiste ; frère et soeur, ils sont extrêmement liés depuis que tout enfants ils ont perdu leur mère. Quand son épouse vient à mourir à la suite d'une longue maladie, Drik ne peut se soumettre au retrait. A priori assez fort pour tenir son rôle auprès de ses patients, il commet néanmoins quelques erreurs lorsque le jeune Allard Schuurman, un étudiant en médecine désireux de se former à la psychothérapie, entreprend avec lui une analyse didactique. Les deux hommes étant trop proches, peut-être, dans leur relation à la figure du père, les séances ne se déroulent pas normalement et l'étudiant décide d'abandonner cette formation. Il s'oriente alors vers l'anesthésiologie tout en demeurant en analyse avec Drik, cette fois sans autre nécessité que personnelle. A l'hôpital, Suzanne devient par hasard le référent d'Allard. Et très vite se noue entre eux une relation amoureuse dévorante qui place ce triangle affectif, à leurs yeux invisible, dans une configuration complexe et dangereuse. Car Drik, seul acteur conscient de cette situation infernale, n'en dit mot à personne, pas plus qu'il n'interrompt l'analyse d'Allard, bien qu'il devine que ce garçon fragile ne pourra surmonter l'inévitable rupture. Anna Enquist interroge le rôle et l'éthique de deux corps médicaux face à la douleur. Les anesthésistes, endormeurs de l'être sensible, sont ici observés en regard des analystes, qui dans leur pratique convoquent l'inconscient et libèrent la souffrance.

01/2014

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Poches Littérature internation

Contrepoint

Au piano, une femme travaille, étudie, décrypte les Variations Goldberg, tente de comparer les différentes éditions de la partition, de s'approcher au plus près de la composition de l'oeuvre de Bach, de comprendre ce qui la porte au sublime. Ainsi éclairé par la musique et en écho aux variations se déploie peu à peu en elle un paysage auquel elle n'avait plus accès : les moments de joie, le quotidien, les simples détails comme les plus beaux souvenirs d'un passé partagé avec sa fille, aujourd'hui disparue. Alternant le récit de cette vie familiale heureuse et sa réflexion sur les limites de l'interprétation, de l'appropriation personnelle d'une oeuvre musicale, Anna Enquist circonscrit clans ce livre le ressenti d'une existence brisée par la perte d'un être cher. Et c'est avec une sobriété remarquable qu'elle explore ce qui lui a peut-être permis de rester en vie, ce que l'art peut apporter de favorable à la reconstruction de soi, à la capacité d'exprimer ce qui doit être dit de soi-même et des autres.

01/2014

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Littérature étrangère

Quatuor

Anna Enquist nous entraîne dans un avenir proche et dans une ville qui, jamais nommée, ressemble étrangement à Amsterdam. Un quatuor amateur réunit des amis à qui la pratique musicale offre un dérivatif bienvenu à une vie professionnelle ou personnelle difficile. Caroline (violoncelle) est médecin généraliste ; Jochem (alto) est luthier ; Heleen (deuxième violon) est infirmière ; Hugo (premier violon) dirige un centre culturel qui n'en a plus que le nom... Et puis il y a Reinier, ancien soliste virtuose auprès de qui Caroline prend toujours des leçons, vieillard vivant reclus dans la terreur du monde qui l'entoure. Tandis que la musique de Mozart, Schubert ou Dvoïâk est une consolation pour les quatre amis, la ville alentour est le théâtre d'une affaire criminelle qui, de prime abord, ne semble pas les concerner. Dans l'avenir proche esquissé par Anna Enquist, la culture est un luxe inutile, l'assurance maladie un privilège, et la vieillesse une disgrâce que l'on camoufle dans des institutions aux allures pénitentiaires. Un monde inhospitalier, inquiétant, et qui pourtant nous est familier. A la beauté du motif musical, la grande romancière néerlandaise ajoute ici des éléments nouveaux dans son oeuvre : une critique politique et sociale aux accents visionnaires et une intrigue digne d'un thriller.

02/2016

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Littérature néerlandaise

Démolition

"Démolition" est l'histoire d'une jeune femme de près de quarante ans, Alice Augustus, à la fois comblée de succès professionnels et profondément malheureuse dans sa vie intime, qu'elle envisage comme une suite d'échecs. Avec ce roman, Anna Enquist revient à ses fondamentaux : la musique, la médecine, la psychanalyse, dans un récit bref d'une très grande maîtrise.

01/2024

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Littérature étrangère

Le livre des paraboles. Un roman d'amour

Vient un âge où ce qu'on a gardé secret réclame d'être exprimé, où ce qu'on avait promis de taire est libéré de toute contrainte, où la proximité de la mort vous rapproche de vos devanciers, où les vieux amis - ceux de votre génération - un à un traversent le fleuve et, tel un choeur antique, vous pressent : "Raconte-nous la vie ! raconte l'essentiel !" De quoi leur parler, sinon d'amour ? "Ecris une lettre quand je serai morte", lui avait enjoint cette femme par qui il accéda au lieu intime et éprouva soudain sa liberté face aux prescriptions naïves ou coercitives du Livre saint. Mais écrire sur cette rédemption personnelle, c'est aussi faire surgir d'autres énigmes dans le sillage desquelles le chien renifle sa propre odeur. Voilà pourquoi ce récit, autant qu'une autobiographie prolongeant Une autre vie (Actes Sud, 2010), semble un palimpseste de questions posées à la mémoire, un texte hanté d'obsédants souvenirs baignés d'une clarté hallucinatoire et interrogés avec toute la sincérité d'une confession sans faute. En tout cas sans celle d'écrire qui, plus encore que le désir, aura sans doute été, aussi loin qu'on remonte, la plus dangereuse. Au carnet à demi brûlé qui recelait les poésies d'amour inventées ou copiées par le père mort manquent les neuf premiers feuillets. Et peu importe de ne pas savoir ce qu'ils contenaient, ni par quelle main et en vertu de quel interdit ils ont été arrachés. Il faut ici neuf paraboles pour aimer ce qu'on ne lira jamais.

09/2014

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