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Etymos

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Dictionnaires français

Grand dictionnaire des mots savants du français

Enrichi de 3000 mots, le Grand dictionnaire des mots savants du français est une version entièrement refondue de la précédente édition. Est généralement considéré comme "savant" tout mot formé à partir d'une base ou structure, tirée directement de l'étymon latin ou grec de ce même mot (l'étymon étant la forme étymologique dont il dérive). Cette base correspond normalement au radical (ou à la racine) de l'étymon. A partir de celle-ci, le français peut créer de toute pièce un mot savant en y ajoutant généralement un préfixe ou un suffixe. On traite les mots savants au sein de leurs structures correspondantes, celles-ci figurant elles-mêmes sous des mots-entrées à caractère analogique, qui peuvent grouper plusieurs structures différentes latines et/ou grecques autour d'un même thème.

04/2021

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

Etymologie pour les enfants. Latin et grec ancien

Découvrir l'origine des mots en s'amusant. Dans la langue française, de très nombreux mots sont issus du latin (près de 80 %) et du grec ancien. D'ailleurs, étymologie vient notamment du grec étumos qui signifie "vrai, réel, authentique". Alors, pourquoi ne pas s'amuser à comprendre l'origine des mots ? Avec ce petit guide, l'étymologie devient facile. Même pour les enfants ! Très illustré, ludique, pédagogique, il permet de mieux comprendre le sens des mots, de les organiser en famille et de mieux les orthographier. Au fil des pages, ils vont aussi enrichir leur vocabulaire : d'antépénultième à mythomane en passant par chronophage. Un livre instructif et passionnant pour les petits (comme pour les grands) !

10/2021

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Linguistique

La Submorphologie motivée de Georges Bohas. Vers un nouveau paradigme en sciences du langage

La Théorie des Matrices et Etymons (TME) de Georges Bohas constitue une innovation radicale en Sciences du langage. Fondée initialement sur les faits de l'arabe puis étendue à la diversité des langues naturelles, elle se situe dans une perspective submorphémique : l'unité phonétique minimale n'y est pas le phonème mais le trait et l'unité minimale signifiante n'y est pas le morphème mais un composé de traits et d'invariant notionnel appelé "matrice" . Ainsi, la TME institue une motivation du sens du mot par sa forme même, dans sa dimension articulatoire, ou motivation intrinsèque. Le présent ouvrage discute ces fondements, les étaye par des données nouvelles et en montre l'importance épistémologique au regard de théories cognitives élaborées indépendamment, comme la théorie de l'énaction.

11/2021

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Catéchèse

La MEtaphysique orientale

il convient de s'entendre sur le sens qu'il faut donner ici au mot " métaphysique ", et cela importe d'autant plus que j'ai souvent eu l'occasion de constater que tout le monde ne le comprenait pas de la même façon. Je pense que ce qu´il y a de mieux à faire, pour les mots qui peuvent donner lieu à quelque équivoque, c'est de leur restituer autant que possible leur signification primitive et étymo-logique. Or, d'après sa composition, ce mot " métaphysique " signifie littéralement " au delà de la physique ", en prenant " phy-sique " dans l'acception que ce terme avait toujours pour les an-ciens, celle de " science de la nature " dans toute sa généralité. La physique est l'étude de tout ce qui appartient au domaine de la nature ; ce qui concerne la métaphysique, c'est ce qui est au delà de la nature.

10/2022

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Critique littéraire

Fiches de phonétique

Ce livre, principalement destiné aux étudiants de lettres de deuxième cycle, devrait leur permettre de se familiariser avec la pratique de la phonétique historique - s'ils ne l'ont déjà fait - ou de s'entraîner à appliquer les connaissances qu'ils ont acquises antérieurement. Il est constitué d'environ cent trente études de mots que l'on rencontre couramment dans les textes médiévaux " classiques ", proposés aux examens et concours. Chacun d'entre elles, présentées sous forme de fiche, traite intégralement l'histoire du mot depuis son étymon latin jusqu'au français, ancien, puis moderne ; les étapes successives en sont décrites et expliquées d'une manière qui se veut complète, mais aussi concise. Le classement choisi est alphabétique et chaque fiche est tout à fait indépendante des autres, les commentaires étant repris systématiquement, sans référence à d'autres mots à propos desquels le phénomène a déjà été abordé - ce qui permet à l'utilisateur de cet ouvrage à la fois de naviguer à son gré et d'acquérir, par la vertu de la répétition, certains mécanismes.

09/1999

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Autres langues

Les composantes du lexique de l'arabe. Entre motivé et non-motivé

La majorité des arabisants, sémitisants et linguistes adoptent, pour organiser le lexique des langues sémitiques, le concept de "racine", élaboré voici une douzaine de siècles par Sîbawayhi et son "maître" al-Khalîl. Certains sont même allés jusqu'à prendre ce concept pour une réalité innée présente dans le cerveau des locuteurs de ces langues, alors qu'il a été démontré par les travaux antérieurs de l'auteur qu'il échappe totalement à la conscience spontanée des locuteurs natifs. De nombreuses études ont de surcroit prouvé qu'il s'agit d'un concept trop abstrait pour organiser la phonologie et insuffisamment abstrait pour organiser le lexique. L'organisation fondée sur la racine échoue en outre à expliquer les principales caractéristiques de l'arabe : son extraordinaire propension à la synonymie, à l'homonymie et à l'énantiosémie. Alors pourquoi la majorité des savants s'obstine-t-elle à demeurer fidèle à ce concept ? La réponse tient au fait qu'elle se fonde sur des théories linguistiques qui, se limitant au niveau des phonèmes et des morphèmes, n'adoptent pas les postulats et cadres conceptuels adéquats, ni la démarche et les unités empiriques pertinentes, et échouent donc à identifier les principales composantes du lexique de l'arabe que masque justement l'organisation fondée sur la racine (tri- ou quadriconsonantique). Or la recherche évolue, précisément au fil de la découverte des inadéquations des concepts et modèles (ainsi la phonologie structuraliste ne domine-t-elle plus le champ, et a-t-on vu naître la phonologie autosegmentale ou la théorie de l'optimalité...). En matière de linguistique arabe, de même, a émergé à la fin du XXe siècle un paradigme nouveau, désormais vérifié sur de grands corpus, articulé en trois grandes composantes : - La composante matrices/étymons, intrinsèquement motivée. Elle se situe au niveau submorphémique où le trait phonétique est pertinent pour représenter la structuration lexicale. La motivation tient à une corrélation établie entre un invariant notionnel et les particularités articulatoires (décrites sous forme d'une matrice de traits phonétiques non ordonnée) dans lesquelles il se manifeste. - La composante des étymons onomatopéiques. En ce cas la motivation tient à l'onomatopée elle-même, "création de mots par imitation de sons évoquant l'être ou la chose que l'on veut nommer", laquelle repose sur ce que Lafont appelle "l'anamorphose" : "Un système de transfert formel, d'une substance sonore ou inorganisée (un bruit naturel) ou autrement organisée (l'émission animale) à l'organisation phonologique humaine". - La composante des noms-bases, majoritairement non motivée. Encore que certains noms comme "'abun" et "'ummun" puissent trouver une motivation analogue à celle de "père" et "mère" en français (Jakobson). Cette organisation tripartite permet de rendre compte du pullulement des synonymes, ainsi que de l'homonymie et de l'énantiosémie, abondamment présentes dans le lexique de l'arabe, alors que la conception traditionnelle qui prend la racine pour un primitif ne peut que se borner au constat.

07/2019

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