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Fallaci

Extraits

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Poches Littérature internation

Un homme

Un homme, grec : Alekos Panagoulis, qui tenta de tuer en 1968 Papadopoulos, chef de la junte militaire au pouvoir depuis plus d'un an, et fut torturé, condamné à mort, puis gracié contre son gré après cinq ans de prison. Elu député après la chute des colonels, il s'acharnera à prouver les liens du ministre de la Défense avec les dictateurs. Mort en 1976, à trente-huit ans, dans un très mystérieux accident de voiture... Une femme, italienne : Oriana Fallaci, écrivain, reporter, de réputation mondiale, qui vécut les trois dernières années de Panagoulis à ses côtés. Un livre, succès international : roman-vérité, roman policier, lettre d'amour déchirante et rageuse, qui révèle le destin exemplaire et tragique d'un poète terroriste, militant de l'impossible.

03/2004

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Sociologie

Reportères de guerre. Goût et coûts

Qu'est-ce qui conduit une journaliste à choisir la guerre comme terrain de travail ? Etre reportère de conflits armés, c'est à la fois s'engager, rejoindre un collectif professionnel (une "amitié dentifrice", disait Isabel Ellsen), mais aussi connaître l'ennui, voir la violence, risquer des blessures, un "jeu personnel avec la mort" témoignait Brigitte Friang. L'ouvrage se penche sur cette activité pour comprendre comment elle est vécue, quels bénéfices en sont tirés, quels dommages en découlent, comment les proches y contribuent. Il montre comment les situations de tension extrême construisent un attachement particulier au monde, un goût singulier. Il interroge aussi la place grandissante des journalistes femmes, le rôle des ressources de genre et des assignations dans cette transformation, les inégalités persistantes. Ce livre emprunte un chemin original pour répondre à ces questions. L'auteur propose d'abord quinze portraits subjectifs et exploratoires de femmes (Andrée Viollis, Gerda Taro, Oriana Fallaci, Christine Spengler, Catherine Jentile...) qui, depuis un siècle, ont couvert des conflits armés. Ensuite, à travers l'analyse des carrières et des entretiens avec une cinquantaine de journalistes, femmes et hommes, qui exercent ou ont exercé sur des terrains de conflit, ainsi qu'une dizaine de leurs proches, il interroge les circonstances et les intérêts pour un métier où désormais, dans la plus jeune génération, la parité des effectifs s'établit.

10/2018

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Critique littéraire

Oriana, une femme libre

Oriana Fallaci : une des plus grandes journalistes du XXe siècle. Sans aucun doute, celle qui a généré le plus de polémiques, de controverses et de conflits grâce, ou à cause, de sa vision personnelle, libre, sans compromis. Retracer sa vie signifie retracer l'histoire du siècle, de la Seconde Guerre Mondiale à l'attentat des Twin Towers. Encore enfant, Oriana s’engage dans la Résistance aux côtés de son père, qui sera incarcéré et torturé. Pendant toute sa vie, elle sera accompagnée par la haine du fascisme, des régimes totalitaires et des liberticides. Elle va débuter sa carrière de journaliste pour payer ses études, gagnant tout de suite la confiance et l'admiration de ses collègues hommes, à une époque où le journalisme féminin était presque inexistant. Elle crée un style d'interview original et abrasif, dans lequel elle se concentre sur les émotions ou les contradictions de ses interlocuteurs plus que sur leurs mots, devenant ainsi le pire cauchemar des acteurs et réalisateurs de l’époque, puis, lorsque le monde du spectacle ne la satisfait plus, des grandes figures de la politique internationale, de Khomeyni à Kadhafi, d’Indira Ghandi à Kissinger. Première Italienne à couvrir le conflit du Vietnam, elle parcourra le monde au gré des événements les plus brûlants et racontera les aventures humaines les plus enthousiasmantes, telles que la conquête de l’espace. Cristina de Stefano nous raconte cette carrière incroyable, mais aussi la vie et les amours (souvent des échecs) de cette femme libre au caractère indomptable, qui cachait pourtant une immense douceur.

02/2015

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12 ans et +

Le cosmos est mon ami

Je m'appelle Black Jack, je t'ai kidnappé et tu dois me suivre ! David est un petit garçon de 11 ans qui va vivre une aventure singulière. Kidnappé par Black Jack et Bisalko, un pirate et son ami dragon, il est emmené jusqu'à Draguilée, une planète située dans une faille temporelle et dimensionnelle dans la constellation de la Lyre. C'est là que David apprendra à se battre, entraîné par Rendall ? dragon maître d'armes et guerrier hors pair ? afin de sauver l'univers. Il devra apprendre à maîtriser son épée et son tout nouveau pouvoir de métamorphose afin de vaincre Fallace, son double négatif, qui met le cosmos à feux et à sang dans le but de régner sur tout l'univers. Toi aussi, plonge dans cette aventure spatiale rocambolesque aux côtés de David. L'humour, le danger et l'amitié guident ce roman fabuleux et immersif. Qui sait, peut-être auras-tu la chance de voir débarquer le fameux dragon devant chez toi ! Depuis sa plus tendre enfance, Jimini possède un imaginaire très présent. Exerçant un métier exigeant rigueur et calcul, l'auteur donne libre cours à sa créativité dès qu'il en a l'occasion. Pour encourager ses filles à lire, il (elle ? ) se lance dans l'écriture. Avec Le cosmos est mon ami, Jimini nous livre ici son premier roman.

01/2021

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Sciences politiques

Lettres contre la guerre

Peu après les attentats du 11 septembre 2001, la journaliste italienne Oriana Fallaci publie un article puis un livre intitulés La Rage et l'orgueil, dans lequel cette grande figure progressiste italienne s'en prend au monde musulman dans son ensemble. Les musulmans y sont comparés à de « nouveaux croisés » et les imams à des « guides spirituels du terrorisme » dont les mosquées « grouillent jusqu'à la nausée de terroristes ou d'aspirants terroristes ». Effondré par les outrances d'une femme dont la carrière de brillante intervieweuse l'avait amenée à dialoguer avec le Shah d'Iran, Willy Brandt, Lech Wa??sa, le colonel Kadhafi, Yasser Arafat, Indira Gandhi, à se débarrasser de son voile devant l'ayatollah Khomeini ou encore à faire admettre à Kissinger que la guerre du Vietnam s'était avérée « inutile », Tiziano Terzani s'attelle à la rédaction d'une réponse, qui va prendre la forme de lettres adressées à son petit-fils Novalis. Ces Lettres contre la guerre sont d'abord l'oeuvre d'un Occidental qui a passé près de la moitié de sa vie en Orient, sans jamais y perdre ses racines ni son cartésianisme. Mieux que quiconque en Europe, il a senti la nécessité du dialogue Nord-Sud et Est-Ouest, et l'absurdité non seulement de la guerre dite « contre le terrorisme » mais aussi de toutes les guerres menées sous les prétextes de « modernité » ou de « civilisation », et qui ne sont souvent que les cache-nez de l'avidité des hommes et de leur soif de pouvoir. Fidèle à sa méthode de grand baroudeur du journalisme, c'est depuis le Pakistan et l'Afghanistan que Terzani écrit la plus grande partie de ces lettres. Là, il comprend « le drame du monde musulman dans sa confrontation avec la modernité, le rôle de l'islam en tant qu'idéologie anti-mondialisation ». Ce texte est visionnaire à plus d'un titre. Au détour de chaque phrase, on y décèle les erreurs qui furent celles de l'Occident dans son rapport au monde musulman et plus largement à toutes les autres cultures, avant et après le 11 septembre 2001. Lettres contre la guerre, d'où émanent à la fois une colère sourde et un pacifisme de combat, est une contribution essentielle au débat géopolitique mondial et une pierre cruciale sur la voie de la paix des nations. Sa lecture, près de quinze ans après sa rédaction, n'a jamais été aussi nécessaire.

11/2015

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