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Fawzia Hachaichi Trimèche

Extraits

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Sociologie

Les fondements de la sociologie de Georg Simmel. Allemagne 1858-1918, Contribution à la sociologie de la modernité

Sociologue et philosophe, Georg Simmel (1858-1918) fut sans aucun doute une des grandes figures de la transition socioculturelle de cette fin de siècle, face au désenchantement de cette époque où le développement technique a pris une telle ampleur que l'homme s'est senti écrasé par ses propres créations. Simmel s'est proclamé pour un renouveau dans la culture, "une spiritualité de la vie matérielle et une matérialisation de la vie spirituelle". Cette nouvelle orientation permet à l'homme de donner un sens et un but à sa vie tout en gardant une unité entre l'objectivité et la subjectivité. L'objectif de cet ouvrage est de montrer l'actualité et la fécondité des analyses simmeliennes qui nous engagent à explorer la complexité des relations individu/société. Cette nouvelle thématique socio-philosophique concerne tous les domaines, aussi bien philosophiques, qu'artistiques et religieux. Simmel ne prétendait pas fonder une école, ni former des disciples, son but ultime fut d'élever la réalité sociale du présent vers un processus culturel allant du sujet vers l'objet et réciproquement. Dans son journal posthume, Simmel compare son oeuvre à de l'argent dont chacun peut s'approprier une partie qui lui servira pour ses propres recherches. La pensée simmelienne est une mine de richesse pour l'exploration de la société et de la culture et porte en elle les germes de la modernité.

01/2019

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Histoire internationale

La Princesse Fawzia d'Egypte. L'impératrice oubliée 1921-2013

Fille de roi, soeur de roi devenue impératrice d'Iran, à la légendaire beauté - " C'était un Boticelli réincarné avec une touche de Vénus asiatique ", dira d'elle le photographe Cecil Beaton -, la princesse Fawzia d'Egypte est pratiquement oubliée. Seul son mariage en 1939 avec le prince héritier d'Iran, l'événement mondain le plus important de l'avant-Seconde Guerre mondiale, lui assure une postérité. Après son divorce en 1948, elle quitte progressivement les unes des journaux pour passer, la chute de la monarchie égyptienne en 1952 aidant, de la lumière au clair-obscur. Sa beauté hollywoodienne fera dire à la princesse Soraya, devenue à son tour impératrice d'Iran : " Dommage qu'elle n'ait pas épousée Clark Gable d'Autant en emporte le vent ! "

10/2019

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Littérature française

Voix d'écrivaines francophones. Parlement des écrivaines francophones

Elles viennent des quatre coins du monde mais elles ont une seule passion, l'écriture. Elles sont issues de diverses cultures mais elles ont choisi de s'exprimer publiquement dans une seule langue, le français. Elles s'estiment libres de toute obédience mais elles ont accepté de faire partie du Parlement des écrivaines francophones, une plate-forme inédite destinée à faire entendre la voix des femmes auteures. Ce livre présente quelques unes d'entre-elles en retraçant brièvement leur parcours et en donnant à découvrir leurs oeuvres.

10/2019

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Littérature française (poches)

Le corps de ma mère

"On peut tout raconter, ma fille, la cuisine, la guerre, la politique, la fortune ; pas l'intimité d'une famille. Allah a recommandé de tendre un rideau sur tous les secrets, et le premier des secrets s'appelle la femme !" Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie, pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère, morte trois ans plus tôt. Se remémorant les dernières bribes de confidences maternelles, elle entreprend de percer l'énigme de cette femme bédouine, secrète et dure. S'engage une enquête qui révèle peu à peu la vie de Yamna, bien loin de ce qu'imaginaient ses enfants.

06/2018

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Littérature française

Par le fil je t'ai cousue

Dans la Tunisie rurale des années 60, une fillette grandit dans l'ombre d'une famille traditionnelle et la soumission à une mère toute-puissante. Destinée à vivre et mourir voilée et analphabète comme ses aînées, elle va, la première, prendre le long chemin de l'émancipation. Le prix à payer sera lourd pour se libérer des sortilèges, des interdits et des secrets maternels. " Du fil, du sang et des mots. Il n'en faut pas plus pour faire disparaître le corps d'une fille. La dématérialiser d'un coup, un seul. Net et sec. Une entaille. Et le liquide qui coule, tout naturellement, dans une odeur de femmes et de secret. Nous étions trois. Ma mère, Dibiza et moi. Plus un métier à tisser. L'armature en bois ne comportait que les fils de trame tendus à l'horizontale. Les fils de chaîne avaient été sectionnés. J'étais debout, pieds nus, la robe relevée au-dessus du genou. Dibiza s'est baissée et a planté un bout tranchant au niveau de la rotule. Une lame à raser ? Un couteau ? Une aiguille ? Je ne me souviens que du reflet du métal. Il passe aujourd'hui encore devant mes yeux comme une ombre. C'est à ce moment-là qu'est intervenue ma mère. Elle a glissé des graines de raisins secs dans la main de Dibiza. Sept. La matrone les a comptées à voix haute, minutieusement. - Vas-y, dit-elle en relevant la tête et me poussant vers le métier à tisser. Tu vas passer au-dessus de la trame. Je me suis avancée. - La jambe droite d'abord. Puis la gauche. Ensuite, tu reviens au point de départ. Et tu recommences. J'ai levé la jambe droite. - Veille à effleurer le fil de ton pied. Après chaque aller et retour, Dibiza s'est penchée sur l'entaille, a badigeonné de sang le raisin sec et me l'a tendu : - Ouvre la bouche. Avale-moi ça. Et elle a psalmodié d'une voix de basse : - Par le fil je t'ai cousue ! Ton sang je t'ai fait avaler ! Nul ne pourra plus t'ouvrir ! Ni l'homme ni le fer ! Tu es un mur contre un fil ! Un mur contre un fil ! Sang de ton genou, ferme ton petit trou ! "

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Histoire internationale

Egypte An II

Ce texte porte un éclairage différent de celui de la presse occidentale sur ce qui s'est passé en Egypte de janvier 2011 à juin 2013. Analyses et reportages que je considère comme biaisés, tronqués et ne reflétant ni la réalité des faits eux-mêmes, ni la profondeur politique qu'ils signifient. On lit, on entend, on donne à voir que la culture démocratique des Egyptiens balbutie alors même que la jeunesse du pays orchestre un spectacle grandiose et démocratie. Le peuple avait porté un Président au pouvoir. Le Président s'est montré incompétent et dangereux. Ce même peuple exprime sa volonté de destituer le Président et délègue aux militaires le pouvoir de négocier sa destitution. Tel est le résumé de mon histoire. Trente-trois millions d'actes de rébellion ont été signés pour réclamer le départ du Président, trente trois millions de rebelles ont envahi les rues, les ponts du Caire et des autres villes du pays. Même si le mot rébellion, Tamarrod, est rarement prononcé. L'histoire que je raconte ici n'échappera pas à la terreur et à la contre-révolution. Cependant, de l'avoir vécue, il en restera une culture populaire de la Résistance qui ne s'effacera pas de la mémoire collective. Tamarrod a prêté son nom à un parti qui contribuera à la rédaction d'une nouvelle Constitution.

11/2013

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