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Fawzia Zouari

Extraits

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Littérature française

Voix d'écrivaines francophones. Parlement des écrivaines francophones

Elles viennent des quatre coins du monde mais elles ont une seule passion, l'écriture. Elles sont issues de diverses cultures mais elles ont choisi de s'exprimer publiquement dans une seule langue, le français. Elles s'estiment libres de toute obédience mais elles ont accepté de faire partie du Parlement des écrivaines francophones, une plate-forme inédite destinée à faire entendre la voix des femmes auteures. Ce livre présente quelques unes d'entre-elles en retraçant brièvement leur parcours et en donnant à découvrir leurs oeuvres.

10/2019

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Littérature française (poches)

Le corps de ma mère

"On peut tout raconter, ma fille, la cuisine, la guerre, la politique, la fortune ; pas l'intimité d'une famille. Allah a recommandé de tendre un rideau sur tous les secrets, et le premier des secrets s'appelle la femme !" Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie, pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère, morte trois ans plus tôt. Se remémorant les dernières bribes de confidences maternelles, elle entreprend de percer l'énigme de cette femme bédouine, secrète et dure. S'engage une enquête qui révèle peu à peu la vie de Yamna, bien loin de ce qu'imaginaient ses enfants.

06/2018

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Littérature française

Par le fil je t'ai cousue

Dans la Tunisie rurale des années 60, une fillette grandit dans l'ombre d'une famille traditionnelle et la soumission à une mère toute-puissante. Destinée à vivre et mourir voilée et analphabète comme ses aînées, elle va, la première, prendre le long chemin de l'émancipation. Le prix à payer sera lourd pour se libérer des sortilèges, des interdits et des secrets maternels. " Du fil, du sang et des mots. Il n'en faut pas plus pour faire disparaître le corps d'une fille. La dématérialiser d'un coup, un seul. Net et sec. Une entaille. Et le liquide qui coule, tout naturellement, dans une odeur de femmes et de secret. Nous étions trois. Ma mère, Dibiza et moi. Plus un métier à tisser. L'armature en bois ne comportait que les fils de trame tendus à l'horizontale. Les fils de chaîne avaient été sectionnés. J'étais debout, pieds nus, la robe relevée au-dessus du genou. Dibiza s'est baissée et a planté un bout tranchant au niveau de la rotule. Une lame à raser ? Un couteau ? Une aiguille ? Je ne me souviens que du reflet du métal. Il passe aujourd'hui encore devant mes yeux comme une ombre. C'est à ce moment-là qu'est intervenue ma mère. Elle a glissé des graines de raisins secs dans la main de Dibiza. Sept. La matrone les a comptées à voix haute, minutieusement. - Vas-y, dit-elle en relevant la tête et me poussant vers le métier à tisser. Tu vas passer au-dessus de la trame. Je me suis avancée. - La jambe droite d'abord. Puis la gauche. Ensuite, tu reviens au point de départ. Et tu recommences. J'ai levé la jambe droite. - Veille à effleurer le fil de ton pied. Après chaque aller et retour, Dibiza s'est penchée sur l'entaille, a badigeonné de sang le raisin sec et me l'a tendu : - Ouvre la bouche. Avale-moi ça. Et elle a psalmodié d'une voix de basse : - Par le fil je t'ai cousue ! Ton sang je t'ai fait avaler ! Nul ne pourra plus t'ouvrir ! Ni l'homme ni le fer ! Tu es un mur contre un fil ! Un mur contre un fil ! Sang de ton genou, ferme ton petit trou ! "

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Religion

Je ne suis pas Diam's

"Je ne suis pas Diam's. Ni par la naissance, ni par le parcours, ni par la conception de l'islam. J'ai vu le jour en Tunisie, dans un petit village où mon père avait le titre de "cheikh" qui lui conférait une autorité religieuse. Ma mère a passé sa vie enfermée derrière les murs de sa maison et je n'ai aperçu sa chevelure que sur son lit de mort. Vers douze ans, mes soeurs aînées ont été interdites d'école et cloîtrées. Je me suis alors promis d'aller jusqu'au bout de mes études et de ne pas me voiler. Toutes les questions qui me tracassaient enfant, voilà que je les repose aujourd'hui à une jeune femme convertie à l'islam qui croit bien faire alors qu'elle me fait mal". Tunisienne, musulmane, Fawzia Zouari s'adresse avec vigueur et respect à la chanteuse Diam's, qui incarnait une certaine modernité avant de s'exposer de nouveau au public, mais sous le voile. L'auteur s'engage avec passion en faveur d'un islam des Lumières, intégré dans le pays de la laïcité dont elle défend les valeurs.

09/2015

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Littérature française

Molière et Shéhérazade

"De son côté, la langue française m'a reçue sans condition, sans l'accord des siens. [... ] Elle ne m'a pas donné de consignes pour conserver son legs du passé. Elle a poussé ses effets et m'a fait de la place. Elle a rangé dans un coin ce qui lui appartient en propre pour que je puisse y poser mes propres affaires, et m'a filé ses réserves de mots. J'ai compris qu'il ne s'agissait pas forcément pour moi de mettre ma petite pierre dans sa demeure, mais qu'elle m'encourageait à aménager à ma façon ma demeure en elle. Et souvent, elle me rassure : "Je ne prétends pas te rendre libre, je fais en sorte que tu puisses, à partir de ta demeure en la mienne, voir le monde comme un être libre. " Il me reste à lui poser la question : "Puis-je dire ma mère dans la langue d'une autre mère ? ""

10/2018

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Religion

Douze musulmans parlent de Jésus

Depuis la première guerre du Golfe jusqu'à l'émergence de l'Etat islamique, les malentendus entre l'islam et l'Occident n'ont cessé d'ériger des barrières entre chrétiens et musulmans. L'intégrisme et les menaces brandies par les djihadistes contre les "Croisés" ont fini par accréditer l'idée que les musulmans sont les ennemis héréditaires des chrétiens. Comment lutter contre ces préjugés ? Comment revendiquer l'héritage commun dans une actualité centrée sur le "choc des cultures" ? C'est ainsi que l'idée de ce livre s'est imposée : faire entendre une parole sur le Christ portée par des musulmans. Douze, comme les apôtres. Des écrivains de traditions, de langues et de pays divers, pratiquants ou non, croyants ou agnostiques. Chacun y évoque "son" Christ, celui qu'il a découvert, imaginé ou aimé, celui de ses souvenirs, de ses interrogations, de ses espoirs... Une façon originale de refonder la force du lien entre les deux communautés à travers la figure universelle de Jésus.

02/2017

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