Recherche

Fernando Pessoa

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres à Fernando Pessoa

D'octobre 1912 à avril 1916, Mário de Sá-Carneiro et Fernando Pessoa, deux des poètes majeurs du Portugal, échangent de nombreuses lettres et cartes postales. A travers elles, ils expriment, avec une confiance et une liberté rares, leurs pensées, leurs poèmes, leurs doutes, leurs certitudes, leurs impression et leurs sensations vives - leurs intensités profondes. Même si pratiquement aucune des réponses de Fernando Pessoa n'a été retrouvée, cette correspondance univoque n'en constitue pas moins un document essentiel de la littérature portugaise du début du XXe siècle, apportant aussi un éclairage sur les mouvements artistiques et littéraires de la France en cette époque-charnière, avant et pendant la guerre de 1914. Outre cette évidence historique, les Lettres à Fernando Pessoa de Mário de Sá-Carneiro se présentent aujourd'hui à nous comme l'une de ces fulgurances de sens et d'expérience capables d'agir à très longue portée.

03/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Lettres d'amour à Fernando Pessoa

En réponse aux Lettres à la fiancée de Fernando Pessoa, voici un choix de lettres écrites par la fiancée, Ofélia Queiroz, au poète, publiées pour la première fois au Portugal tout récemment et inédites à ce jour en français. " Cher Monsieur, votre présence dans l'entreprise Félix, Valladas & Freitas, Lda, m'est extrêmement agréable, et je me permets de vous dire que c'est à cause d'elle que je ne me trouve pas dans une autre entreprise où je gagnerais sûrement plus, mais... Votre présence dans l'entreprise Félix, Valladas & Freitas m'est très chère, car je suis très attirée par vous... " Ainsi commence la relation amoureuse entre Fernando Pessoa et Ofélia Queiroz, au début de l'année 1920. Ofélia est alors une jeune femme de dix-neuf an et travaille dans la même entreprise que le poète, de onze ans son aîné. Une série de longues. " Aujourd'hui c'était vraiment bouche sucrée... n'est-ce pas, mon amour ? Savez-vous que la moustache de mon Ibis a fait des chatouilles à la bouche de son Ibis? Mais quelle grande surprise ! Bébé a énormément aimé et il est déjà tout plein de nostalgie... " Mon désir est de dévorer mon Ibis chéri. Venez là, Nininho, tout près de moi! je vais aller vous chercher sans attendre, je vais vous voler et vous mettre dans une très jolie petite boîte doublée de satin jaune, toute parfumée, et de temps en temps, j'ouvrirai la boîte, je vous donnerai des tas de baisers, puis je refermerai la boîte, mes bisous vous contenteront, Nininho, vous ne mourrez jamais, vous serez toujours à moi rien qu'à moi, et je vous transporterai toujours avec moi. "

04/2004

ActuaLitté

Critique littéraire

"Étrange étranger". Une biographie de Fernando Pessoa

Quel roman que cette vie où il ne se passe rien ! Pendant trente ans, de son adolescence à sa mort, Pessoa ne quitte pas sa ville de Lisbonne où il mène l'existence obscure d'un employé de bureau. Mais le 8 Mars 1914 le poète de vingt cinq ans introverti, idéaliste, anxieux, voit surgir en lui son double antithétique, le maître " païen ". Alberto Caeiro, suivi de deux disciples : Ricardo Reis, stoïcien épicurien, et Alvaro de Campos, qui se dit " sensationniste ", tandis que Fernando Pesso lui-même utilisant le portugais ou l'anglais, explore toutes sortes d'autres voies, de l'érotisme à l'ésotérisme, du lyrisme critique au nationalisme mystique. Imaginons qu'à la même époque Valéry, Claudel, Cocteau, Gide et Appolinaire aient été un seul et même auteur, caché sous des " masques " différents : on aura une idée du mystère de cette aventure mentale, dont il n'y a pas d'autre exemple dans la littérature.

10/1996

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les trois derniers jours de Fernando Pessoa. Un délire

Novembre 1935. Pessoa est sur son lit de mort, à l'hôpital Saint-Louis-des-Français à Lisbonne. Trois jours d'agonie, durant lesquels, comme dans un délire, le grand poète portugais reçoit ses hétéronymes. Les hétéronymes étaient d' " autres que lui ", des voix qui parlaient en lui et qui eurent une vie autonome et une biographie. Pessoa leur parle, leur dicte ses dernières volontés, dialogue avec les fantômes qui l'ont accompagné pendant toute sa vie. Un récit à la fois romanesque et biographie (même s'il s'agit d'une biographie imaginaire), dans lequel Antonio Tabucchi, avec tendresse et passion, évoque la vie et la mort d'un des plus grands écrivains du XXe siècle.

10/1994

ActuaLitté

Critique littéraire

Une malle pleine de gens. Essais sur Fernando Pessoa

La malle, c'est celle qui fut ouverte en 1968, 33 ans après la mort de Fernando Pessoa, et dans laquelle on découvrit plusieurs milliers de manuscrits signés de différents pseudonymes qu'il appelle ses « hétéronymes ». Amateur éclairé de la littérature portugaise et surtout de l'oeuvre de Fernando Pessoa dont il fut aussi le traducteur, Antonio Tabucchi déballe avec tendresse et curiosité les nombreux manuscrits laissés par Fernando Pessoa et signés par la foule de ses hétéronymes. Il porte un regard sur l'oeuvre, interroge l'écriture de celui qui fut sans doute le poète le plus mystérieux du XXe siècle. Pointu, vivant, cet essai fera le régal des amoureux de Pessoa.

02/2012

ActuaLitté

Poésie

Oeuvres de Fernando Pessoa Tome 1 : Cancioneiro. Poèmes 1911-1935

Le Cancioneiro (ce titre a des connotations ibériques intraduisibles) rassemble la plupart des poèmes élégiaques de l'auteur " orthonyme " (Pessoa lui-même). Leur inspiration, où l'effusion sentimentale, à la manière postromantique, est sans cesse inhibée par un excès de conscience de soi, peut être définie comme lyrisme critique, qui exprime une émotion rendue abstraite par l'intervention d'une intelligence toujours lucide, souvent ironique.

05/1988

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté