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Florence Noiville

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Critique littéraire

So british ! 23 visages d'écrivains d'Outre-Manche

"A l'âge de neuf ans, je suis tombée amoureuse de la langue anglaise. J'écoutais la BBC sans comprendre, comme on écoute une musique. Puis j'ai aimé l'Angleterre, le pays et ses écrivains..." Au Monde, l'anglomanie de Florence Noiville est connue. Elle est toujours volontaire pour franchir les trente-sept kilomètres qui séparent Calais de Douvres. Au fil du temps, elle a ainsi rencontré la plupart des écrivains qui comptent de l'autre côté du "Channel". Avec certains, des liens privilégiés se sont tissés. Autour de la littérature bien sûr, mais pas seulement : "J'ai parlé de peinture avec William Boyd, de cuisine avec Julian Barnes. J'ai plaisanté avec David Lodge au sujet de la France, joué à cache-cache avec Ian McEwan et recueilli la dernière interview, à Berne, de John le Carré..." Le tout a fini par constituer une galerie de portraits intimes, décalés, non conventionnels. Ce sont vingt-trois d'entre eux qui sont réunis ici. Tous ont paru dans Le Monde des livres entre 1997 et 2013. Par petites touches, ils composent un tableau vivant et coloré de la littérature d'Outre-Manche - celle qui est en train de s'écrire. Stefan Zweig avait beau dire que "la véritable Angleterre, c'est Shakespeare", qu'avant lui tout n'est que "préparation" et qu'après lui il n'y a plus que "contrefaçon boiteuse", ce qui se dégage de ces textes, au contraire, c'est la vitalité extraordinaire du roman anglais où se mêlent, depuis quelques décennies, la prose la plus classiquement "british" et le souffle régénérateur venu de l'ancien Empire. Ce qui se publie à Londres aujourd'hui ? Une littérature globale, souvent au meilleur sens du terme.

10/2013

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Littérature française

L'illusion délirante d'être aimé

"Une évidence. Une évidence aussi tangible qu'une pierre au milieu d'un jardin : C. est persuadée que je l'aime, que je l'ai toujours aimée. Comment puis-je faire semblant d'avoir oublié ?". L'illusion délirante d'être aimé est une maladie, chronique, dangereuse, et parfois mortelle, nommée syndrome de Clérambault, car elle fut découverte par le célèbre psychiatre. C'est aussi un roman implacable, un thriller des sentiments : l'histoire d'une obsession et d'une dépossession. Un amour à perpétuité. Un amour qui ne peut que mal finir. Milan Kundera a dit de ce roman de Florence Noiville : "Ce que dévoile L'Illusion délirante d'être aimé, c'est la présence aussi forte qu'inexplicable de l'amour dans la haine".

08/2015

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Critique littéraire

Isaac Bashevis Singer

Isaac Bashevis Singer détestait les biographies : " C'est l'œuvre qui compte, disait-il, pas le bonhomme. " J'ai quand même mis mes pas dans les siens. J'ai tenté de reconstituer ses trente premières années, en Pologne. Je suis allée à Leoncin, sur la Vistule, et à Radzymin, le village de son enfance. J'ai cherché ce qui avait pu échapper à l'enfer nazi, et retrouvé quelques très vieux témoins qui l'avaient connu à Varsovie. J'ai interrogé le fils que Singer avait laissé derrière lui, en Pologne, à l'âge de cinq ans... À New York, j'ai convaincu des femmes qui comptèrent dans sa vie de bien vouloir me parler de lui. À Stockholm, j'ai rencontré ceux qui, en 1978, décidèrent d'attribuer le prix Nobel à ce grand écrivain qui s'exprimait dans " la langue de personne ". Peu à peu m'est apparu, derrière le facétieux fabuliste de l'âme juive, un champion du désarroi physique et métaphysique, l'un des virtuoses les plus modernes de l'angoisse, de l'inhibition et du fiasco. Ce Singer-là est à mille lieues des stéréotypes généralement véhiculés sur lui. Qu'il me pardonne donc cette biographie, qui n'est pas un ouvrage de chercheur, mais une lecture de sa vie. Ce livre contreviendra peut-être à sa conception des écrivains et de la littérature. Mais, après tout, il a bien connu, lui aussi, le plaisir de la transgression. (Florence Noiville)

10/2003

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Littérature française

Confessions d'une cleptomane

Pour Valentine de Lestrange, voler c'est jouer. Mais c'est surtout une manie incurable, peut-être héréditaire, qui lui procure des frissons autrement plus excitants que la vie bourgeoise ordinaire dans l'ombre de son mari ministre. Cleptomane, le mot même la ravit... Jusqu'au jour où, presque sans le vouloir, elle subtilise l'objet de trop. Celui qu'elle n'aurait jamais dû voir et qui va changer le cours de sa vie. Florence Noiville poursuit ici son exploration du psychisme humain à travers ses troubles et ses désordres. Après la psychose maniaco-dépressive dans La Donation, l'obsession amoureuse dans L'Attachement et l'érotomanie dans L'Illusion délirante d'être aimé, elle éclaire la plus romanesque des addictions. Et livre un portrait d'héroïne hitchcockienne, diabolique et poignante.

08/2018

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Littérature française

Titre à venir

"Je me dis souvent que j'ai eu de la chance de connaître Milan pas trop jeune. Dans le dernier tiers de sa vie. Il avait déjà fait voeu de silence médiatique. A l'apogée de la maturité et de la liberté, il s'est mis à ressembler de plus en plus au vieil homme de La vie est ailleurs. Ce vieux savant qui observe en silence des jeunes gens "tapageurs"". Une amitié ancienne lie Florence Noiville et son mari, "le garçon de Jablonec", à Milan Kundera et son épouse Vera. Saisies au vol comme le souvenir éclos d'une sensation, des scènes de complicité malicieuse - déjeuners au Touquet, visites à leur appartement, rencontres au café, "insoutenable nostalgie d'un insignifiant bavardage dans une auberge" - dessinent avec sensibilité et tendresse l'oeuvre (vécue) et la vie (romanesque) de Milan Kundera. Jamais une oeuvre n'aura autant dit de son auteur. Des fragments de textes et de conversations, des souvenirs, un carnet de voyage en Bohême et de nombreuses photos sont ici rassemblés dans un seul but : donner envie de (re)découvrir l'un des plus grands artistes du XX ? siècle. Ce maître de l'ironie et de la désillusion qui n'a cessé de nous montrer de quelles plaisanteries nous nourrissons nos rêves et nos mensonges.

06/2023

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Littérature française

L'attachement

Quand Anna découvre la longue lettre que sa mère Marie a écrite, cette dernière est morte. Et a disparu avec son secret. Cette lettre est adressée à son premier grand amour, un professeur beaucoup plus âgé qu'elle, tellement moins gracieux. Cette lettre, Marie l'a-t-elle envoyée ? Cet homme l'a-t-il reçue ? Anna enquête alors auprès de sa famille et d'anciens camarades, et cherche à comprendre ce qui a lié sa mère à ce professeur. Qui était l'homme aimé ? Est-il encore vivant ? Le retrouver aidera-t-il Anna à mieux connaître une mère disparue quand elle avait quatorze ans ?À partir de cette parcelle d'amour fou observée à la loupe sous divers points de vue, mère et fille tentent de répondre à la même question : qu'est-ce qui se joue en nous lorsque nous nous attachons à quelqu'un dont nous n'aurions jamais dû nous approcher ?

08/2012

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