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Fortunes

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Poésie

Fortunes

Postface "Fortunes, qui rassemble les poèmes d'une période de dix ans (les plus récents sont vieux de cinq), me donne l'impression d'enterrer ma vie de poète. Mais, en revanche, à la faveur de l'éloignement, je puis porter sur ces vers un libre jugement. Je ne méconnais point ce qui a vieilli dans les deux premiers poèmes. J'y délimite les déserts qui séparent des passages d'une inspiration plus ardente. Mais, si une image a jamais excusé un défaut, je les comparerai à ces espaces vides où le vent se repose, où les oiseaux grands voiliers suspendent leur course. Une certaine impudeur me gêne encore dans ces textes dont l'architecture tend au grandiose mais se dégage mal d'un brouillard verbal. Une de mes ambitions, en effet, est moins de faire maintenant de la poésie, rien n'est moins rare, que des poèmes dont mes camarades et moi, vers 1920, nous niions la réalité, admettant alors que, de la naissance à la mort, un grand poème s'élaborait dans le subconscient du poète qui ne pouvait en révéler que des fragments arbitraires. Je pense aujourd'hui que l'art (ou si l'on veut la magie), qui permet de coordonner l'inspiration, le langage et l'imagination, offre à l'écrivain un plan supérieur d'activité. Ai-je réussi ? [... ] Que ferai-je à l'avenir ? Si tous les projets ne se mesuraient à la longueur de la vie, je voudrais reprendre des études mathématiques et physiques délaissées depuis un quart de siècle, rapprendre cette belle langue. J'aurais alors l'ambition de faire de la "Poétique" un chapitre des mathématiques. Projet démesuré certes, mais dont la réussite ne porterait préjudice ni à l'inspiration, ni à l'intuition, ni à la sensualité. La Poésie n'est-elle pas aussi science des nombres ? " Robert Desnos.

03/1969

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Poches Littérature internation

Fortune

Le Ferndale est bien le navire le plus inquiétant qui soit, dans le sens où notre planète est inquiétante, avec son atmosphère trouble de passions, de jalousie, d'amour, de haines, avec la calamité des bonnes volontés transcendantes. Et il a fallu que le hasard choisisse le Ferndale, entre tous les navires alors dans le port de Londres, pour assurer au jeune Powell son premier pas dans la vie. Le voilà désormais sous le coup du funeste enchantement qu'exercent sur lui l'énigmatique capitaine Anthony, Flora De Barral, pâle jeune femme qui semble vouée au malheur, et le père de celle-ci, vieux financier mis en prison pour banqueroute frauduleuse. Le plus grand, le plus beau des romans de Conrad. Nouvelle traduction établie par Roger Hibon.

12/1989

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Policiers

Fortune

Au printemps 1976, s'arrachant à sa retraite jamaïquaine, Cimballi a une idée : il ne s'agit plus de gagner quelques millions de dollars, mais d'accéder à la Fortune, la vraie. Une nouvelle vient d'éclater comme un coup de tonnerre dans le ciel bleu de Las Vegas. A l'autre bout des Etats-Unis, le New Jersey autorise les jeux à Atlantic City. Et Cimballi décide d'y fonder " son " casino : l'Eléphant-Blanc. Il entre dans le monde des maîtres du jeu, monde infiniment dangereux et secret. Quelles sont les lois à respecter ? Qui sera le casino-manager, qui aura presque droit de vie ou de mort sur des milliers d'employés ? Et surtout, comment éviter les pièges parfois mortels du milieu le plus fermé du monde ? Ces dangers, Cimballi ne les esquive pas : il se jette à l'eau et tombe dans une arnaque incroyable, glacée, cynique. Sa contre-arnaque sera monumentale, hilarante, nourrie d'un formidable suspense. L'enjeu : probablement la liberté, peut-être la vie... et plus d'un milliard et demi de dollars, le Pouvoir, la Fortune ! Une course désopilante, dramatique, rythmée par un étonnant chassé-croisé entre Las Vegas et les brumes menaçantes d'Atlantic City.

06/2010

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Poésie

Fortune

Fortune n'est pas un simple recueil de poèmes, mais plutôt une "suite" ou un ensemble de "variations" au même titre que les deux précédents ouvrages de l'auteur. Ici, une narration fragmentée reprend une traversée ferroviaire d'un personnage, Etienne, surnommé "Leblanc" , d'une côte à une autre, d'une mer à une autre. Ce qu'il perçoit ainsi que ce qu'il a laissé, ce qui le traverse dans les instants de torpeur ainsi que ce qu'il projette pour son arrivée influent musicalement sur la composition du livre aussi bien que sur ses rythmes. Par ailleurs, ce dernier opus prend ses distances avec les précédents qui s'inscrivaient tous dans la composition et le prolongement des Motets de l'auteur - ne serait-ce que par la récurrence des personnages. Un lien demeure toutefois avec son dernier, Variations de Jan, en ce que la Guerre de Troie en constitue l'arrière-plan lancinant. L'histoire fait retour sans cesse, percutant l'intime et provoquant les heurts métriques, ses syncopes, autant que l'allongement du vers parfois quand il s'agit de faire retour, ou tenter une synthèse de cette multiplicité d'approches. Les échos sont multiples : Conrad et Joyce, Maïakovski et Khlebnikov, Henry James et Homère. Mais surtout, les temps présents - avec leurs révoltes, leurs exils et leurs luttes - agitent un corps entre précipitation (panique) et méditation (pensée). Sans trame narrative, sans les sens sollicités sans cesse et sans l'invention en chemin, ce qui s'approche ici de l'élégie ne semblerait pouvoir trouver de voix chez cet auteur.

10/2022

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Littérature française

Les bonnes fortunes

Un douanier de Menton va découvrir l'Italie aux côtés d'une sainte, Assunta. Il va décrocher la lune. Jeanne, qui croque dans des dragées quand les cloches des églises sonnent, baisera la peau d'un homme au sang vigoureux qui n'est pas le sien. Destin tragique. Manon, danseuse qui doit devenir étoile à 9 ans, loin des siens dans le froid de la ville, rêvera seule, trop seule – tandis que son père s'épanchera sur le dos des filles de joie dans le bourg familial. Brillances au sein du vide. Un orpailleur prendra feu comme les blés devant la beauté incarnée, avant de se faire ceindre par le gel. Et finalement Yassin, sur son embarcation chancelante, portera tout contre sa poitrine une lettre d'amour, ou une arme à feu – ce qui revient finalement au même… le tard.

08/2021

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Littérature française

La fortune derrière la fortune

"Ce matin du 25 juin 2015, en vérifiant mes billets de Loto Max, je vis que j'avais un numéro gagnant. En effet, j'avais raflé le gros lot de 60 000 000 de dollars. Je fus quelque peu surpris, mais la réaction épidermique est venue quelques minutes plus tard. Ca bouillonnait dans ma petite cervelle et j'eus une montée de pression". L'argent fait-il réellement le bonheur ? Lorsque Pierre Lachance, le bien nommé, remporte le gros lot du loto, il y voit une opportunité pour aider au mieux-vivre de la société. Abandonnant son poste d'enseignant pour se consacrer à sa nouvelle vie de bienfaiteur, il s'épuise de jour en jour. Tiraillé et accablé par une suite de malheurs, il décide de trouver sa propre définition du bonheur. Y parviendra-t-il ? Une relecture moderne de l'adage "l'argent ne fait pas le bonheur" nous invitant à la réflexion. Humaniste et mondialiste, Levis Bouchard est retraité de l'enseignement. Ayant à coeur de promouvoir l'entraide et l'amour des autres, il sublime ces deux thèmes dans son premier roman La fortune derrière la fortune.

04/2021

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