Frédéric Beigbeder chronique

Le calendrier de toutes les rédactions, frappé d’un sceau impérial, était rivé à cette date du 25 août. Parce que France Inter ouvrait ses ondes à un jeune chroniqueur, plein d’allant et de charme, et surtout, voué à une grande carrière. Tout aussi grande que les ondes en question. Frédéric Beigbeder faisait donc sa première chronique, et ActuaLitté a écouté. Sagement. 

Au secours pardon, la suite du roman 99 francs, avait connu l'ivresse des librairies en novembre 2007. Alors que l'on pensait qu'Octave, son personnage quasi autobiographique, était mort, voici qu'il revient. Plus médiocre, plus vide, plus creux, il partait à la conquête de la Russie, un truc vieux depuis Napoléon. Et depuis Napoléon, tout aussi raté.

me peser sur les nerfs autant que son bouquin m'avait… comment dire tout en restant poli ?

Mais enfin, quand on réécrit ce qui pourrait être la Confession d’un enfant du siècle, version XXIe siècle, on a bien le droit à quelques égards.

Frédéric Beigbeder, Nouvelles sous ecstasy

Un roman français, de Frédéric Beigbeder

Je n’ai pas passé mon chemin et ai aimé les cinq pistes de ce set littéraire rousseauiste. Cherchant à comprendre toujours plus, j’ai lu ces confessions avec vigilance et ai percé des points de désaccord.

Cette encyclopédie vivante est un livre génial et remarquable, à un ou deux détails près.  Ce que j'aime dans ce travail épique, érudit, consciencieux, rigoureux et ambitieux est l’empathie et la générosité dont témoigne l’auteur envers ses pairs. Et cette liberté de lecteur et d'acteur que Beigbeder prend avec chacun d’eux, un peu comme le ferait à ses heures un « grand frère » de lettres, copain de cour de récréation ou d'atelier créatif, est jubilatoire.

Frédéric Beigbeder illustre des photos dans Playboy

Et Frédéric Beigbeder emporte le Renaudot 2009

Frédéric Beigbeder renoue avec ses racines béarnaises

Frédéric Beigbeder deale ses Nouvelles sous ecstasy

Lorsqu'il ne prépare pas la sortie de son film L'Idéal, il redevient publicitaire : à l'occasion des 25 ans de sa ligne de lingerie Les Pockets, Frédéric Beigbeder est passé derrière la caméra pour réaliser une publicité adéquate. Cela ne sera pas une surprise : l'écrivain se met en scène, mais ce n'est pas lui qui porte la culotte...

Pour sa huitième édition, le prix Rive gauche à Paris a récompensé le livre de Frédéric Beigbeder, Une vie san fin. Il succède ainsi à l’ouvrage de Jérôme Leroy, Un peu plus tard dans la saison. 

People en bref : Frédéric Beigbeder animateur chez Jimmy

Chaque rencontre avec Beigbeder ressemble à un dialogue inachevé de Blanchot. C’est un échange qui s’arrête à un moment précis, à regret, alors qu’on sent bien qu’il pourrait et ne devrait jamais finir.

La mauvaise vie, de Frédéric Mitterrand : chronique

Oui, oui : pas de bonne rentrée sans un Beigbeder. Après avoir vanté les mérites d’Une vie sans fin le chroniqueur poursuit dans sa veine épicurienne. Mais avec la rigueur qui s’impose. Dans un livre à venir, il va nous raconter toute une existence d’écrits. Et sa révélation.

Disparu du paysage depuis neuf ans le magazine masculin Lui fait sa réapparition en septembre dans les kiosques (pour 2,90 euros), avec aux commandes l'écrivain Frédéric Beigbeder (voir notre actualitté). Pour ceux qui l'auraient raté, et c'est bien difficile, on trouve Léa Seydoux en couverture.

C'est de la provocation. Ce qui, venant du personnage, n'étonnerait personne. Pour la seconde fois - oui, seconde, Fred, ne commets pas une troisième... - Frédéric Beigbeder, armé de sa lance-porte-plume et fièrement arnaché, monte son destrier d'argent pour sauver la veuve et l'orphelin... du livre numérique.

Autour d'une tasse de thé avec Frédéric Beigbeder

Les vacances littéraires de Frédéric Beigbeder à Saint-Tropez

N’ayant pas pris part à la rentrée littéraire, en publiant un nouveau livre, Frédéric Beigbeder continue son ascension médiatique. Le réalisateur/écrivain/patron de presse/publicitaire/provocateur va ajouter une nouvelle casquette : celle de chroniqueur radio. Merveilleux.

Il s'est absenté pendant si longtemps des librairies que certains ont cru qu'il suivait le choix de JD Salinger, son idole. Cinq ans après sa complainte de l'écrivain en garde à vue, Un roman français, Beigbeder revient avec Oona & Salinger (Grasset), roman consacré à la rapide histoire d'amour entre Oona O'Neill et JD Salinger. La première épousera finalement Charlie Chaplin, quand le second vivra une vie de reclus après sa mobilisation pendant la Seconde Guerre mondiale.

Alors qu'il était l'invité du Petit Journal sur Canal + mardi soir 19 novembre, l'écrivain Frédéric Beigbeder en a profité pour régler ses comptes avec Nicolas Bedos, rapporte Gentside. Il faut dire qu'au départ, les deux personnages faisaient partie des signataires de la pétition des 243 salauds en faveur du droit des hommes à faire appel aux services de prostituées.

Frédéric Beigbeder retâtera-t-il du Grand Journal sur Canal+ ?

« Mais j'aimais le goût des larmes retenues, de celles qui semblent tomber des yeux dans le coeur, derrière le masque du visage. » Valéry Larbaud. Quel beau livre, encore une fois. Comment imaginer un seul instant que l’œuvre de Beigbeder puisse un jour sombrer dans l’oubli, que ses livres ne soient plus lus ? (une phrase écrite quelque part dans le roman pleine d’humour ou d’auto-dérision). 

Le 5 avril dernier paraissait un texte qui faisait couler beaucoup d’encres et de pixels : Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé. À cette occasion, il quittait provisoirement Grasset pour un « one-shot », chez Albin Michel. Cette fois-ci, il passe chez Plon avec une thématique moins polémique puisqu’elle se place sous le signe de l’amour : les écrivains français d’aujourd’hui.

Le romancier français avait prévenu : si quelqu'un s'avisait de numériser son dernier livre, Premier bilan après l'apocalypse, il essuierait les foudres et la colère de son auteur. Frédéric Beigbeder a manifestement décidé d'en venir aux mains, avec la publication prochaine d'un essai : Mon poing dans ta gueule. 

Depuis quelques semaines maintenant, Frédéric Beigbeder occupe un petit créneau radiophonique sur France Inter. Le problème, c’est l’horaire. Frédéric avait prévenu : 8 h 55, même une fois par semaine, c’est tôt.