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Fragonard

Extraits

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Beaux arts

Fragonard amoureux

Selon les frères Goncourt, le XVIIIe siècle fut le siècle de la séduction et de la licence amoureuse, et le peintre Jean Honoré Fragonard son principal illustrateur. L'inspiration amoureuse parcourt l'œuvre protéiforme du «divin Frago», souvent en écho avec les transformations et les préoccupations de son époque. Elle accompagne les derniers feux de la galanterie pour emprunter ensuite les voies diverses de la polissonnerie, du libertinage ou de l'amour sincère et moralisé. À l'heure où le roman moderne prend son essor avec Diderot et Crébillon, la question de l'articulation délicate de la sensualité et du sentiment est centrale dans la réflexion des intellectuels et des moralistes des Lumières. Fragonard s'en empare à son tour et, dans ses peintures ou dans ses merveilleux dessins aux lavis, explore avec virtuosité les infinies variations du sentiment amoureux.

09/2015

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Monographies

Alexandre-Evariste Fragonard

Reconnu jusq'aux années 1830 comme un artiste majeur, Alexandre-Evariste Fragonard (1780-1850) a été injustement éclipsé au profit de son père, le célèbre Jean-Honoré. Peintre d'Histoire en vogue, artiste "troubadour", Alexandre-Evariste est un créateur au talent éclectique. Précoce - il présente son premier dessin au Salon à treize ans -, il n'aura de cesse d'explorer avec succès tous les domaines : peinture, dessin, gravure et sculpture. Si ses scènes d'Histoire nationale - François Ier armé chevalier par Bayard, Jeanne d'Arc sur le bûcher ou La Bataille de Marignan -, sont entrées dans notre imaginaire, Fragonard a également fourni de nombreux dessins pour des recueils de gravures, des modèles de formes et de décors pour la manufacture de Sèvres ou pour des costumes de l'Opéra. Fidèle aux leçons de son maître David, "Fragonard fils", nous montre aussi ses dons de coloriste, aux effets de lumière audacieux et maîtrisés, hérités de son père, et ses évocations de Bradamante ou de la statue du commandeur de Dom Juan peuvent être qualifiées de romantiques.

07/2022

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Beaux arts

Les surprises de Fragonard

« Fragonard est un des grands peintres du dix-huitième siècle. Plus divers et fort que Watteau ; moins académique que Boucher, il domine son siècle et interroge le nôtre. À notre grande surprise, nous nous sommes aperçus que presque rien n'avait été écrit sur lui. Ce silence est-il dû à un préjugé historique, conséquence de la Révolution ? Cette question mérite d'être posée en fonction de la « commémoration » de 1989. On se propose, ici, de commémorer d'abord Fragonard, de le faire vivre dans son effervescence profonde. Surprises de Fragonard ? À chaque instant. Ce livre est construit comme un petit roman d'aventures, images, détails, récits. Les sujets, en général interprétés superficiellement comme « érotiques et galants », révèlent des arrière-plans inattendus, des audaces inouïes. C'est tout une société qui se dévoile dans ces coulisses : La Fête à Rambouillet, Le Billet doux, L'Étude, Le Début du modèle, La Chemise enlevée, La Résistance inutile, Les Baigneuses, Le Verrou... Disons les choses : on a rarement eu autant de plaisir à concevoir un livre. » Philippe Sollers.

09/2015

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Littérature française

La fiancée de Fragonard

Les nouvelles sont à l'écrivain ce que les variations sont au musicien. C'est une façon d'approfondir certains thèmes, et de trouver des formes nouvelles pour dire toujours les mêmes choses, celles qui lui tiennent à coeur. Ici, il pourrait s'agir de répéter combien la vie semble brève et longue à la fois, combien est étroit le temps qui sépare l'apprentissage de la décrépitude. On voit d'abord des jeunes gens faire leurs débuts en trébuchant, connaître leurs premières expériences comiques, ou dramatiques. Puis, par une sorte de glissando, on arrive à des histoires qui ont un goût de fin de partie. Les personnages en sont une cartomancienne et sa pratique, des officiers esthètes et protecteurs des arts, un directeur d'école volage, un troufion passant un triste Noël, un jeune rond-de-cuir qui attend une belle visiteuse, un égoïste confiseur à la retraite, un impie sévèrement puni, une star sur l'éternel retour. On voit aussi un homme qui se trouve trop vieux pour les joies de mai 1968, une dame qui s'était égarée dans une grotte, un pauvre diable et un mauvais ange. Enfin le roman de deux promeneurs explorant un Paris funèbre et peu connu. Et, tandis que, sans bruit, le temps les change, leur regard sur la ville, sur eux-mêmes, rejoint celui de l'écrivain, peut-être celui du lecteur, en leur faisant partager une émotion, un sens presque musical de la vie, sans lesquels il n'y a pas d'écriture.

09/1982

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Littérature française

Le cousin de Fragonard

Un Fragonard peut en cacher en autre. Honoré, né à Grasse, se forme à l'anatomie auprès du dénommé Lemoignon, avant de monter à Paris pour enseigner auprès de Bougrelat, fondateur de l'École vétérinaire de Maisons-Alfort, où il se voue à l'exploration des chairs, des peaux, des dépouilles et conçoit ses fameux écorchés. Attentif aux grandes expérimentations scientifiques caractérisant le basculement du XVIIIe au XIXe siècle, il est un personnage singulier, profondément émouvant, qui traverse une époque effervescente où le monde est défini sous l'éclairage de la raison, et non plus de la religion. Il croise des peintres (Jean-Honoré, son célèbre cousin, ainsi que David), des écrivains (Diderot), des figures pittoresques. Mais aussi l'amour: une jeune fille littéralement foudroyée lors de leur seule et ultime rencontre, et dont le deuil demeure impossible. Ce roman foisonnant et haut en couleur révèle la part d'ombre qui sous-tend les Lumières, muant ainsi le siècle classique en un siècle baroque. On retrouve ici tout l'humour, l'invention verbale, le délire, la puissance visionnaire de l'auteur d'Hémisphère Nord et de La Géométrie des sentiments, deux livres qui, avec Le Cousin de Fragonard composent une trilogie sur les rapports de la science et de l'art.

01/2006

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Beaux arts

Fragonard amoureux. Galant et libertin

Selon l'un de ses premiers biographes, le peintre Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) "s'adonna au genre érotiques dans lequel il réussit parfaitement". Artiste éminent de la scène parisienne de la seconde moitié du XVIIIe siècle, Fragonard aborda tous les genres avec bonheur, mais on a très vite considéré que la thématique amoureuse tenait une importance particulière dans son oeuvre. Sa production dans cette veine a souvent été réduite à la formidable énergie sensuelle de ses ouvres licencieuses des années 1765-1775. Dès le XIXe siècle, Jules Renouvier rapportait en effet cette formule caractéristique du peintre qui "disait dans un langage qu'on doit lui laisser sans périphrase parce qu'il est de lui "je peindrais avec mon cul"". Mais l'inspiration amoureuse qui parcourt Pieuvre protéiforme et généreuse du "divin Frago" apparaît infiniment plus riche et subtile. Alors que les Lumières accordent une place nouvelle aux sens et a la subjectivité et que le jeune genre romanesque en plein essor (entre Crébillon, Rousseau et Choderlos de Laclos) place l'amour au cour des fictions, Fragonard va décliner sur sa toile ou sous ses crayons les mille variations du sentiment à l'unisson de son époque. C'est son parcours que l'on va suivre entre les derniers feux de l'amour galant et le triomphe du libertinage jusqu'à l'essor d'un amour sincère et sensible, déjà "romantique".

09/2015

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