France Maroc

Accord entre les bibliothèques de France et du Maroc

Il y a peu, nous soulignions que tout bon salon littéraire se doit d'avoir sa petite polémique. Celle qui empiète sur le Festival Étonnants Voyageurs pourrait bien faire les frais de l'actuelle situaiton diplomatique entre la France et le Maroc. Le Festival préféré des baroudeurs devait se déplacer entre Rabat et Salé, au Maroc, entre le 6 et le 9 mars prochain. Mais le trip donnerait quelques aigreurs...

Ce dimanche on a compté les scrutins des Européennes, constatant en pourcentages les dégringolades des grands partis et autres montées des extrêmes, sans compter une majorité d'abstentionnistes, Premier parti de France à sa façon. France 2 couvrait l'événement une bonne partie de la soirée, avec les interventions de responsables politiques, mais aussi de personnalités moins attendues comme Marc Levy. Des internautes s'en sont émus.

BONNES FEUILLES — Ecrite à la première personne, cette histoire tient à la fois du journal intime, du roman de formation, de la quête spirituelle.
 Il s'ouvre sur l'enfance, l'Algérie, les rapports complexes avec les familles arabes, la lumière, la chaleur. Mais également le décalage entre la vie stricte et pieuse d'une famille juive d'Algérie – sa mère est à l'origine de confession catholique, et la liberté, la légèreté de la vie en France. 

Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a, au cours de son déplacement au Maroc, signé des accords qui ont pour but de renforcer la coopération en matière d'éducation avec la France, rapporte l'AFP.

Jean-Marc Tasseto, futur directeur général de Google France

Le cycle « La bande dessinée au Collège de France », organisé en partenariat avec le Centre national du livre, continue avec un entretien entre le dessinateur Jean-Marc Rochette et Vinciane Pirenne-Delforge, professeure du Collège de France, le 24 novembre à 18h00. Cette conférence aura lieu en public dans l'amphithéâtre Marguerite de Navarre du Collège de France.

Jugé coupable de « fraude » et d'« atteinte à la sécurité de l'État », l'historien Maâti Monjib a été condamné le 28 janvier dernier à un an d'emprisonnement. Une détention dénoncée par le détenu et ses proches, qui estiment qu'elle vient en représailles avec son engagement pour la fondation de l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation. En grève de la faim depuis le 4 mars dernier, il s'est vu proposer une « protection consulaire » par le ministère des Affaires étrangères français.

La plateforme de cours massifs en ligne (Moocs) France Université Numérique (FUN) a reçu un très bel accueil, avec déjà plus de 100 000 inscrits, rapporte l'AFP. Les 25 premiers cours gratuits ont fait le plein. Huit enseignements ont débuté dès jeudi, a précisé le ministère de l'Enseignement supérieur.

Créé en 2016 par Christine Bach, directrice du cercle littéraire « Rendez-vous Rive Gauche », le Prix littéraire Marco Polo Venise récompense chaque année un roman écrit ou traduit en langue française, célébrant la richesse des cultures, l’altérité et l’universalité, dans une perspective franco-italienne.

Le gouvernement marocain annonce ce jour, mardi 26 mai 2020, par la voix de son ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous, la possible réouverture des kiosques et librairies sans autorisation préalable alors qu’un déconfinement était prévu initialement le 10 juin. Étonnant, car ces dernières n’avaient reçu aucune consigne les concernant le 20 mars (seuls les commerces de bouche et de première nécessité, comme les pharmacies, marchés, pouvaient rester ouverts).

Le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication se lance dans la numérisation des fonds de 200 bibliothèques publiques au niveau national. L'action complétera l’offre lancée le 23 avril dernier d’accès gratuit à plus de 36.000 titres numériques.

Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) vient d’être officiellement mis en place au Maroc. Pourtant c’était une instance prévue dans la Constitution de juillet 2011, rappelle Mustapha Sehimi, professeur de droit et avocat, dans L’Economiste.

L'Union des écrivains du Maroc a rendu hommage à l'écrivain Hassan Nejmi lors d'une cérémonie organisée au Théâtre national Mohammed V.

La saison 2020-2021 des fictions du groupe France Télévisions annonce se placer « sous le signe du vivre ensemble, au plus près de la société contemporaine ». Plusieurs productions verront surtout cohabiter la littérature et l'audiovisuel, à l'occasion de plusieurs adaptations littéraires, ou créations originales signées par des auteurs.

Nouvelle implantation pour l’enseigne Fnac, sur le territoire de Sa Majesté : le groupe Aksal, qui se charge de la franchise Fnac Maroc, vient d’inaugurer un nouveau point de vente, avec une troisième boutique ouverte à Casablanca. On comptait déjà Tanger et le Morocco Mall, situé au coeur de quartiers huppés, également à Casablanca.

Vivendi possède plus de la moitié du capital de Lagardère, la messe est dite : la perspective d’un contrôle exclusif se profile, bien que le passage devant l’Autorité de la concurrence européenne restera crucial. Or, la notification de cette opération n’est pas réservée à la Commission : elle intervient sur plusieurs territoires, dont le Maroc. Qui vient d’opposer un veto provisoire. 

Lors d'une des conférences du SIEL sur le thème « le métier d'éditeur au Maroc et en France », Bennani Bachir directeur d'une maison d'édition marocaine nommée Tarik Édition, a déclaré que le marché du livre au Maroc était en plein essor et que « Le métier de l'édition au Maroc est encore vierge et est en plein développement et le livre aura, dans l'avenir, la place qui est la sienne ».

Revenant sur le boum de l'édition au Maroc dans les années 90 avec la publication de 1200 titres, il explique qu'aujourd'hui au Maroc on dénombre une soixantaine de maisons d'édition mais dont seulement une vingtaine « assure une production régulière » pour une moyenne annuelle de quinze de nouveaux ouvrages.

Il estime néanmoins, que pour que cet essor soit conforté, il faudrait entre autres, créer plus de bibliothèques médiathèques et librairies, mettre en avant le livre dans les programmes scolaires, et renforcer la communication autour des ouvrages à paraître. Enfin promouvoir le livre avec une vrai politique du livre, pour inciter les professionnels à être plus actifs, et des émissions littéraires plus nombreuses, lui semble des choses importantes à mettre en place.

La Ville d'Albertville, le Grand Bivouac et les acteurs du Cinéma Documentaire, affichent leur solidarité avec le peuple marocain avec un pack de 3 films sur le Maroc dont les revenus seront reversés à une association humanitaire présente sur place.

En partenariat avec le Centre régional du livre de Bourgogne et le Centre régional du livre de Franche-Comté, France 3 Bourgogne — Franche-Comté propose un nouveau rendez-vous dédié aux libraires dans sa matinale BFC Matin, présenté par Murielle Rousselin : Des nouvelles des libraires.

Depuis leur création en 2001, sous le nom de Frontispice, les Editions du Patrimoine travaillent à mettre en toutes les mains un fonds très précieux de livres traitant du Maroc, depuis l'invention de l'imprimerie jusqu'à 1950, rapporte Tel Quel.

La maison d’édition marocaine En toutes lettres, fondée par Hicham Houdaïfa et Kenza Sefrioui, vient de monter Openchabab – Jeunesse Ouverte, littéralement. Cette plateforme offrira une double formation orientée à la fois vers les valeurs fondatrices d'un projet humaniste et le journalisme. Un manque dans le pays, estime l’éditeur, basé à Casablanca.

Les autorités marocaines ont décidé de faire interdire la parution du journal espagnol El Pais, après que ce dernier a publié des bonnes feuilles d'un titre corrosif, prenant pour sujet le roi Mohammed 6. Or, c'est connu, le roi n'est pas un sujet... Et moins encore celui du Maroc.

Le quotdiein espagnol El Païs vient de subir les foudres marocaines, après la publication, dans son édition de dimanche, d'extraits d'un livre critiquant ouvertement le règne de Sa Majesté M6. Selon les autorités du pays, le livre est tout simplement diffamatoire, et au ministère de la Communication, on a pris les mesures nécessaires.

L’établissement rouvrira ses portes ce 19 janvier, s’appuyant sur quatre piliers, soutiens indéfectibles de ses colonnes : cultures, rencontres, arts et littératures. De quoi ouvrir un nouveau chapitre pour le célèbre établissement, soutenu par quatre associés : « La vigie du détroit de Gibraltar ne s’éteindra pas », promettent-ils.

Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication marocain a annoncé la mise en place d'une bibliothèque numérique et gratuite. Ce nouveau service permettra aux lecteurs du pays d'avoir accès à environ 36.000 titres. Il a été lancé à l’occasion de la journée mondiale du livre, le 23 avril, et de la journée nationale de la lecture au Maroc, qui se tiendra le 10 mai.

Ouverture de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc

Nadia Essalmi est une femme de cœur et d’engagement. Une fonceuse qui ne se pose pas mille questions en amont mais qui agit pour faire bouger les lignes et surtout pour apporter aux autres.  C’est aussi une grande rêveuse qui suit son cœur, mais n’est-ce pas le moteur pour innover et avancer ? Editrice jeunesse, promotrice culturelle, militante associative, Nadia est sur tous les fronts quand il s’agit de défendre et valoriser le livre et la lecture au Maroc. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.