France-Algérie. Les passions douloureuses

Collaboration resserrée entre les Archives de France et d'Algérie

BONNES FEUILLES — Ecrite à la première personne, cette histoire tient à la fois du journal intime, du roman de formation, de la quête spirituelle.
 Il s'ouvre sur l'enfance, l'Algérie, les rapports complexes avec les familles arabes, la lumière, la chaleur. Mais également le décalage entre la vie stricte et pieuse d'une famille juive d'Algérie – sa mère est à l'origine de confession catholique, et la liberté, la légèreté de la vie en France. 

Le Salon du livre d’Algérie a fait de la France le pays invité d’honneur pour sa 20e édition. Une grande première, pour la manifestation qui doit se dérouler du 28 octobre au 7 novembre. Elle a pour thème phare la littérature jeunesse et les jeunes publics. Et cette année encore, on attend plus d’un million et demi de visiteurs, venus à la rencontre de 500 exposants. 

Les deux bibliothèques nationales, de France et d'Algérie, viennent de signer une convention de coopération, au ministère de la Culture. Fleur Pellerin et son homologue algérienne, Nadia Labidi Cherabi, présente à Paris la semaine passée, se sont entretenues autour des modalités de travail entre les deux pays.

Cette année sera célébrée la 10e édition de la Journée du Manuscrit Francophone, le 23 octobre prochain. La liste des auteurs nominés a été récemment communiquée, et compte quatre auteurs vivant en Algérie. Mais, pour deux d’entre eux, le voyage en France est rendu impossible.

Après deux semaines de polémique, Ricardo Franco Levi, président de l'Association des éditeurs italiens (AIE), démissionne « avec douleur »  de son mandat. Il était en effet commissaire extraordinaire du gouvernement pour l’Italie, pays l'invité d'honneur à la Foire du livre de Francfort 2024.

Le maillage de l'Algérie en librairies est un problème récurrent ces dernières années. Le nombre d'établissements n'est clairement pas suffisant pour assurer les besoins mais surtout pour soutenir le développement de la lecture et donc le désir de lire.

La présence de la ministre de la Culture en déplacement en Algérie pour l’inauguration du Salon du livre d’Alger a été remarquée. La France, pays invité d’honneur, se devait d’inaugurer officiellement la manifestation où se retrouvent près de 1000 exposants et 47 pays. Pourtant, cette invitation a pu faire grincer des dents. 

Membre de l'Académie française, où elle fut élue en 2005, Assia Djebar, romancière d'origine algérienne est décédée à l'âge de 78 ans. Elle publia son premier ouvrage, La Soif, en 1957, et son œuvre est aujourd'hui traduite dans une grande partie du monde. Docteur honoris causa de plusieurs universités, elle était également membre de l'Académie royale de Belgique. 

L’apparition d’un variant, désormais omniprésent dans la presse, pour le Coronavirus, provoque des montées d’angoisse. En Suisse, un confinement sévère vient d’être déclaré, entraînant la fermeture des commerces non essentiels. Autrement dit, des librairies victimes de ces mesures sanitaires. Dans son allocution du 14 janvier, le Premier ministre, Jean Castex, pose les bases pour la France. 

Salim Brahimi, fondateur de Z-Link, première maison d'édition dans le registre DZ manga, pendant algérien du roman graphique japonais, est fier de sa « marque de fabrique ». Il publie des bandes dessinées s'inscrivant dans la lignée de l'art du pays du soleil levant tout en s'enracinant dans le quotidien algérien. Tandis que le monde arabe a tendance à lire des oeuvres importées, le DZ manga fait un carton auprès de la jeunesse.

En cette mi-juillet, le romancier Yasmina Khadra entamait une tournée promotionnelle, amorçant son prochain livre – Les Vertueux. À paraître en France chez Mialet Barrault, il sera publié simultanément par Casbah Éditions, le 24 août. « Le préféré de tous mes romans », a affirmé l’écrivain qui s'est rendu en Algérie, du 16 au 19 juillet. Un périple qui, fallait-il s’y attendre, a fini par provoquer polémiques et révoltes...

Cette Maison d'Europe et d'Orient s'avère toujours être un lieu vraiement intéressant. Qu'y découvre-t-on ? Une autre littérature européenne, très largement méconnue, coupée de nous d'abord par le vraiement 

BONNES FEUILLES – Pour ce mois de janvier, Juncker et Boucq partent en guerre, ou presque. Et plongent dans l’Histoire, celle où les destins de la France et de l’Algérie se sont retrouvés dos-à-dos. Et que l’un, comme l’autre, avait besoin d’un sauveur.

Quel est le point commun entre Steve Soboroff, Bernard Shaw et John Lennon ? A priori pas grand chose, si ce n'est que le premier possède, au sein de sa collection, les machines à écrire des deux autres.

Chaque semaine, ActuaLitté, en partenariat avec l'émission Un livre 2.0, la petite soeur internautique de Un livre Un jour, diffusée sur France 3, propose un éclairage particulier sur un créateur et ses relations avec le monde numérique. Aujourd'hui, une réalisation particulière habile, mêlant cinéma et BD.

Donner l'impression de prendre sa retraite, pour finalement se relever, c'est presque le credo de la voie du sabre. Le célèbre Hayao Miyazaki avait annoncé qu'il ne produirait plus de films d'animation, provoquant la tristesse de ses fans du monde entier, avant de rassurer son public en affirmant qu'il donnerait quand même dans l'animation jusqu'à sa mort. L'artiste explique renouer avec ses passions de jeunesse : le manga et les samouraïs. Une oeuvre graphique dans le XVIème siècle japonais devrait bientôt s'annoncer.

ROMAN HISTORIQUE – Australienne, Elise Valmorbida publie son premier roman, après avoir travaillé dans la non fiction. Le portrait étrangement familier d’une Italienne dont l’engagement pour sa famille est total. Nous sommes en 1923, dans la campagne vénitienne : Maria Vittoria entre en scène.

Face à la situation actuelle de la chaîne du livre en Algérie, le directeur du Centre national du livre (CNL), Hassan Bendif, lui-même ancien libraire, veut redonner toute leur place aux librairies indépendantes.

De son propre aveu, l'écrivain Akli Tadjer n'a jamais fait face à une telle situation, en 20 ans d'écriture et de rencontres dans des établissements scolaires. Sur Facebook, il a partagé l'email envoyé par une enseignante de la Somme, qui lui fait part de réactions racistes de ses élèves face à l'étude d'un livre de Tadjer, Le Porteur de cartable. Les élèves ont déclaré que l'auteur n'était pas français, et l'un d'entre eux a refusé de lire un extrait qui contenait le prénom « Messaoud ».

Ben Bella et la libération de l'AlgérieGérard Streiff

Il semble devenu très difficile pour les jeunes auteurs algériens d'accéder à la publication. Si les maisons d'édition expliquent cette situation par la mauvaise qualité des textes qu'elles reçoivent, l'argument ne tient guère aux yeux des jeunes plumes, rapporte El Watan qui est allé enquêter du côté des étudiants.

La Commission européenne risque d'avoir du pain sur la planche. Non seulement une procédure d'infraction est en cours contre la France et le Luxembourg, mais d'autres pays envisagent également de réduire la TVA pour le livre numérique, contre la législation européenne. Ainsi, après les déclarations de Rome sur la question, c'est l'île de Malte qui pousse dans cette direction. 

L'écrivain Miguel Cervantès partage avec ses héros de papier une existence quelque peu romanesque. Il faut dire que l'auteur espagnol disparu le 23 avril 1616 (date choisie par l'UNESCO pour la « Journée du livre ») a vécu, contre son gré, cinq ans en Algérie.

C'est un secret de Polichinelle dans la profession, de savoir quel est le sort réservé aux ouvrages envoyés aux journalistes, comme aux libraires, en service dit 'de presse'. Ils sont très généralement revendus. Ces livres, expédiés avant leur sortie, permettent aux uns comme aux autres de se faire un avis, et d'être à la page, dans leur commerce et leurs critiques. Et inversement.

Fin des taxes sur les livres importés en Algérie pour des Salons

À l’invitation de l’Institut français d’Algérie, du CNL algérien et de l’Association des libraires d’Algérie (ASLIA), l’AILF poursuit son cycle de professionnalisation des libraires dans ce pays. Si les trois formations organisées en 2017 concernaient les directeurs de librairies, celles-ci ont pour objectif de former des employés en librairie d’Alger et de province.