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Freustié

Extraits

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Littérature française

L'entracte algérien

Lorsqu'il évoque sa mobilisation après le débarquement allié en Afrique du Nord, Jean Freustié observe que le méchoui d'adieux organisé à l'internat n'était pas si joyeux : " A ce festin nous avions convoqué tous nos amis, y compris quelques infirmiers arabes avec lesquels nous avions travaillé depuis deux ans et sympathisé beaucoup en apparence. " Les médecins français sont des fêtards bruyants et incongrus, l'un ayant mérité la francisque, prestement remisée au vu des événements. L'Entracte algérien recèle des scènes de querelles entre carabins pochards qui sont des occasions d'hilarité à chaque relecture. Mais il n'y a plus bientôt de quoi rire, et c'est bien l'avis, aussi, des " populations arabes " : " On allait les mobiliser à nouveau, ils seraient la piétaille. Leurs tombes seraient en Tunisie, en Italie, en France. "

04/2001

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Littérature française (poches)

Le droit d'aînesse

C'est l'histoire d'un trio : un écrivain dans la quarantaine, confirmé, alourdi par la vie (le narrateur), un autre de vingt-cinq ans, brillant, joueur et cabotin (Claude), et sa petite amie (Catherine), une " grande fille, bien faite et élégante ". C'est l'histoire d'une amitié masculine, où le cadet semble d'abord prendre l'ascendant sur l'aîné. C'est l'histoire d'un amour, où le fameux droit d'aînesse est finalement rétabli, Catherine glissant progressivement d'un homme à l'autre. Le style élégant et moiré de Jean Freustié imprime un double rythme au livre, d'abord lent et clinique, puis pervers et fatal. Le Droit d'aînesse traite aussi bien du mystérieux métier d'écrire que des ironies de l'amour. Dans les deux cas, l'expert Freustié sait de quoi il parle.

03/2008

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Littérature française (poches)

Isabelle ou l'arrière-saison

Un écrivain de quarante-cinq ans qui vit en Haute-Provence dans une semi-retraite morose se voit confier provisoirement la garde de sa fille, Isabelle. Cette beauté de dix-sept ans, le père ne la connaît pas. On la lui donne «toute faite». Elle ne peut représenter à ses yeux que le mythe de sa propre jeunesse perdue, celui aussi des liens incompréhensibles du sang. Il s'en éprend. Sensuelle, curieuse, impudique et tendre, Isabelle répondrait sans doute à cette passion délibérément incestueuse si elle trouvait en son père l'autorité virile dont elle a été privée en son enfance. Déçue par un homme qui préfère rêver plutôt que vivre, elle échappe au huis-clos de la maison de campagne et rentre à Paris avec sa mère. Le père l'y rejoindra. Poursuivant sa chimère, à travers une série d'épisodes de la vie littéraire parisienne, il se déprend peu à peu d'Isabelle au profit de son amie la plus intime, la douce et fidèle Maryvonne qu'il ramènera à son foyer. Isabelle, la beauté blonde aux longs cheveux, qui a surtout incarné pour lui la traditionnelle et séduisante image de l'inceste, est devenue dans le silence de son cabinet de travail l'héroïne d'un roman intitulé Isabelle.

09/2014

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Littérature française

Proche est la mer

Paul, la cinquantaine, riche à la mort de sa femme Martha de vingt-cinq ans son aînée, est devenu peintre par désoeuvrement, se spécialisant dans la peinture de tout ce que la mer laisse sur le sable. A-t-il été gâté par la vie ? Après ses études de médecine il est prisonnier en 1940, évadé, résistant, torturé. A son retour, il essaiera de lutter, contre la maladie de Martha, contre l'alcoolisme. Martha meurt et il renoue avec son Sud-Ouest natal, les femmes, anciennes ou nouvelles maîtresses, et les souvenirs amers qui le conduisent à un suicide non prémédité.

02/1976

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Littérature française

Casse-pipe suivi du Carnet du cuirassier Destouches

L'ordre de route je l'avais dans la main... L'heure était dessus, écrite. Le factionnaire de guérite avait poussé lui-même le portillon avec sa crosse. Il avait prévenu l'intérieur : - Brigadier ! C'est l'engagé ! - Qu'il entre ce con-là ! " Céline, dont je vous recommande, quant aux mœurs de l'armée, l'admirable Casse-Pipe " (Jean Freustié, le Nouvel Observateur).

01/1975

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Poches Littérature internation

La Danseuse d'Izu

Prix Nobel de littérature en 1968, Yasunari Kawabata ne révéla peut-être jamais aussi bien que dans les cinq nouvelles de La Danseuse d'Izu la poésie, l'élégance, le raffinement exquis et la cruauté du Japon.Est-ce là ce « délicat remue-ménage de l'âme » dont parlait le romancier et critique Jean Freustié ? Chacun de ces récits semble porter en lui une ombre douloureuse qui est comme la face cachée de la destinée.Un vieillard s'enlise dans la compagnie d'oiseaux, un invalide contemple le monde dans un miroir, et ce miroir lui renvoie d'abord son propre visage dans une sorte de tête à tête avec la mort...Rechercher le bonheur est aussi vain et aussi désespéré qu'apprivoiser une jeune danseuse, un couple de roitelets ou le reflet de la lune dans l'eau. Voici cinq textes limpides et mélancoliques, aussi pudiques sans doute dans l'expression que troublants dans les thèmes.

10/2002

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