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Gérard Rabinovitch

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Littérature française

Le livre des Rabinovitch

Treize personnages d'une même famille racontent la vie, le bonheur, l'histoire et ses atrocités. Au-delà du simple portrait d'une famille juive d'origine polonaise et exilée en Belgique après la guerre, le romancier dresse un panorama du XXe siècle, dans ses grands évènements et ses petits détails.

04/2015

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Pédagogie

Leçons de la Shoah

La Shoah est l'appellation retenue pour nommer le génocide perpétré contre les populations juives d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Son épouvante hante la modernité. Un spectre encore peu déchiffré rôde dans l'histoire de la civilisation européenne : le nazisme. Il s'est produit là une rupture de civilisation dont nos vies contemporaines restent tributaires. Enseigner l'effectivité de ces faits est oeuvre éducative, mais interroger ce qui y fait "leçons" et alertes reste un travail à ses prémisses qui appelle un croisement de disciplines. Un tel travail oblige à revisiter et rectifier quelques routines acquises et ignorances répétées.

04/2018

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Sciences politiques

Terrorisme/Résistance. D'une confusion lexicale à l'époque des sociétés de masse

Albert Camus notait que "mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur de ce monde". Il réactualisait là la formule de Socrate dans le Phédon : "Une expression vicieuse ne détonne pas uniquement par rapport à cela même qu'elle exprime, mais cause encore du mal dans les âmes". "Terrorisme" et "Résistance" sont entrés dans la sémantique politique moderne à la même période, par la Révolution française. "Résistance" à la Tyrannie, "Terrorisme" pour désigner les années robespierriennes. Deux modalités combattantes qui sont dans leur fondement antinomiques. La Résistance fait obstacle à la libido dominandi. La terreur appartient pleinement à l'ordre de la domination et de la cruauté et contredit de facto les horizons émancipateurs de tout projet "libérateur". La terreur est la signature du principe de tyrannie. Elle est le signal anticipé de la politique à venir de ses tenants quand bien même ceux ci ne seraient pas encore parvenu à s'emparer des instruments étatiques du Pouvoir. En s'appuyant sur les Résistances durant la Seconde Guerre Mondiale (résistances armées, résistances de "sauvetage" des persécutés, résistances culturelles), en recourant aux ressources de l'histoire, de l'anthropologie, et de la sociologie, il s'agira de dégager du point de vue de la philosophie politique et de l'interrogation éthique ce que peut signifier "Résistance" comme "Esprit" en valeur absolue. Il s'agira encore de tenter de corriger les approximations du parler public, les extensions trivialisantes, les emphases tribuniciennes et les propagandes instrumentales, qui, dans une pente anomique lexicale, brouillent les distinctions radicales entre "Résistance" et "Terrorisme". Car il en va de "résistance", comme il en va par exemple de "génocide", un dévoiement de sens au gré des idola fori. Ces idoles du langage de la place publique épinglées par Francis Bacon dans son Novum Organum. La où la résistance dessine une "société éthique" transversale, fut-elle exceptionnelle, contingente, transitoire ; le "terrorisme" lui porte la mort pour la mort, dans une tension de destruction, de haine, de toute puissance et de raison instrumentale. On ne s'étonnera donc pas que réseaux mafieux et réseaux terroristes s'imitent en violence et s'interpénètrent en intérêts, dans une porosité entre groupes terroristes et "crime organisé". La confusion entre "résistance" et "terrorisme" n'a pas donc pour conséquence un défaut cognitif, elle participe d'une "carence éthique" comme on dit "carence affective" ou "carence alimentaire" - qui entame l'humain dans l'Homme.

05/2014

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Notions

Crise de l'autorité et de la vérité. Désagrégation du politique

Toute démocratie repose, selon Léo Strauss, sur des valeurs essentielles, qui organisent la vie politique. Nommons, ici : la raison, la liberté et l'éthique. Ces valeurs sont aujourd'hui fortement dégradées : la raison n'est plus l'exigence du discernement, mais est réduite à un calcul ; la liberté n'est plus l'exigence d'autonomie en vue du bien commun, mais se résume à une revendication licencieuse d'un "tout est permis" ; l'éthique, enfin, ne renvoie plus à un effort d'élévation dans la vie de l'Esprit, mais se confond avec l'expression de bons sentiments angéliques qui nient parfois les contraintes du réel. Comment comprendre la désagrégation du politique en ses fondements ? Comment surmonter la crise de l'autorité et de la vérité ? Avec les contributions de : Marc Angenot, Denis Charbit, Daniel Dayan, Patrice Gueniffey, Jolanta Kuska, Fabien Lebrun, Gérard Rabinovitch, Philippe Raynaud, André Sénik, Henri Vacquin.

02/2022

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Beaux arts

Gérard Fromanger

Gérard Fromanger est à la fois le jeune peintre du début des années 1960, ami de Jacques Prévert, l'auteur, avec Jean-Luc Godard, d'un célèbre film-tract, réalisé dans l'effervescence des événements de Mai 68, une figure importante du mouvement de la Figuration narrative, ainsi que l'artiste commenté par Gilles Deleuze, Michel Foucault et Félix Guattari. Son nom évoque des silhouettes, d'abord rouges puis multicolores, traversant un décor urbain. Par-delà ces associations, l'oeuvre de Fromanger a su être le témoin des mutations profondes de la société (marchandisation du monde, substitution des signes au réel), tout en donnant naissance à une peinture pleinement consciente d'elle-même. Cet ouvrage publié à l'occasion de l'exposition monographique du Centre Pompidou met en perspective ce double engagement en présentant plus de 150 oeuvres de l'artiste, analysées par Michel Gauthier et Olivier Zahm.

02/2016

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Biographies

Gérard Philipe

"Il n'y a pas de différence entre moi et les personnages que j'incarne, si ce n'est le travail à faire et le trajet à accomplir pour rejoindre chacun d'eux". Gérard Philipe (1922-1959), figure majeure du théâtre et du cinéma des années 1950, connaît tôt des succès fulgurants sur scène. A l'écran, son incarnation de Fanfan la Tulipe en héros populaire français lui vaut une gloire internationale. Du Festival d'Avignon où il rejoint Jean Vilar au Théâtre national populaire, il transmet sa vision d'un théâtre accessible à tous. Son interprétation inoubliable des grands rôles du répertoire, le Cid, le prince de Hombourg, reste figée dans nos mémoires. L'acteur, adulé par le public, facétieux sur les tournages et en tournées internationales, défend les intérêts de ses pairs, conquis par sa générosité et son travail. Foudroyé à trente-six ans par un cancer, le Cid a désormais rejoint son mythe.

11/2022

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