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Gorki Tchekhov

Extraits

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Critique littéraire

Littératures. Volume 2, Gogol, Tourguéniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov, Gorki

" La littérature, la vraie littérature, ne saurait être avalée d'un trait comme une potion bienfaisante pour le coeur ou le cerveau. La littérature doit être émiettée, disséquée, triturée ; vous devez sentir son parfum délicieusement âcre dans le creux de votre main, vous devez la mastiquer, la rouler sur votre langue avec délices ; alors, et seulement alors, vous apprécierez son incomparable saveur à sa juste valeur, et ces fragments, ces miettes redeviendront un tout dans votre esprit, révélant la beauté d'une unité à laquelle vous avez donné un peu de votre propre sang. " Vladimir Nabokov est né en 1899 à Saint-Pétersbourg, dans une famille aristocratique et libérale. Exilé en 1919, il vécut d'abord à Cambridge, où il acheva ses études, puis en Allemagne et en France, qu'il quitta en 1940 pour s'installer aux Etats-Unis. Il y enseigna pendant près de vingt ans, à Wellesley College (1941-1948) et à Cornell University (1948-1958). Après l'immense succès de Lolita, il se retira à Montreux, en Suisse, où il mourut en 1977.

12/1985

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Policiers

Parc Gorki

Le parc Gorki à Moscou, c'est l'endroit où tout le monde va : les employés pour déjeuner, les grands-mères avec les enfants, les garçons et les filles pour patiner. Alors, lorsqu'à la fonte des neiges on découvre trois corps défigurés et que l'inspecteur principal de la brigade criminelle de Moscou, Arkady Renko, tombe sur un agent du K.G.B. déjà sur place, le major Pribluda, il sait qu'il ne s'agit pas de meurtres ordinaires. Les affaires dont s'occupe Arkady sont, en général, typiquement russes : c'est-à-dire qu'elles comprennent des doses à peu près égales de vodka, de jalousie, d'ennui et de désespoir. Il a donc toutes les raisons de s'étonner que le K.G.B. lui laisse une enquête qui très rapidement remonte au plus haut niveau de la hiérarchie soviétique et lui fait pénétrer la puissante Nomenklatura. Surtout quand un inspecteur de la police new-yorkaise, obsédé par l'idée de venger une de ses victimes, rosse Arkady puissant homme d'affaires américain, amateur sensuel d'un luxueux établissement de bains où se réunissent les apparatchiks du Kremlin, semble lui aussi impliqué dans ces meurtres. Et, c'est dans le Moscou du pouvoir, celui des datchas au bord de l'eau et des clubs ultra-réservés - et aussi dans le Moscou des asiles psychiatriques - qu'avec l'aide d'Irma, une jeune dissidente de la Mosfilm, il découvrira derrière les morts du parc Gorki une corruption de la société soviétique - et américaine - plus profonde qu'il ne l'aurait jamais cru possible. La critique américaine a comparé Martin Cruz Smith à John Le Carré. Elle a accueilli Parc Gorki comme l'un des romans de suspense les plus originaux de ces dernières années. Parc Gorki n'est pas seulement une totale réussite par son sens du mystère et son rythme, il apporte aussi une analyse pénétrante de la société russe d'aujourd'hui et du plus soigneusement protégé de ses rouages.

11/1981

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Critique littéraire

Tchekhov

Après les biographies qu'il a consacrées à quelques prestigieux écrivains russes - Dostoïevski, Pouchkine, Lermontov, Tolstoï, Gogol -, Henri Troyat a entrepris de nous conter l'histoire fascinante de l'un des plus mystérieux d'entre eux, Anton Tchekhov, célèbre par ses nombreuses nouvelles et par cinq pièces de théâtre : Ivanov, La Mouette, Oncle Vania, Les Trois Soeurs et La Cerisaie. Histoire assez courte par la durée puisque Tchekhov vécut quarante-quatre ans (1860-1904), mais longue par les méandres intérieurs du personnage. Ce que nous propose ici Henri Troyat, c'est d'abord un voyage vertigineux dans le proche passé de la Russie. En même temps, avec son don de communion humaine, il nous fait pénétrer pas à pas dans les arcanes d'un être surprenant, à l'oeil vif et à la tête glacée, rieur mais triste, aimable mais distant, égoïste mais ouvert au malheur des autres, entouré de femmes mais craignant de s'engager avec l'une d'elles jusqu'au jour de son étrange et tardif mariage, partageant son temps entre la médecine, où il donne libre cours à sa soif de dévouement, et la littérature, où il s'impose comme un artiste indépendant, hostile à toute prise de position politique, philosophique, religieuse, soucieux avant tout de montrer la vie sans essayer de rien prouver. La lente et passionnante découverte que l'on fait de ce sceptique courtois, de cet enchanteur désenchanté, éclaire toute l'oeuvre de Tchekhov : une musique sourde, intime, poignante où s'exprime la douce absurdité de l'existence quotidienne.

10/1984

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Critique littéraire

Tchekhov

Mon âme a besoin de largeur et de hauteur. Et pourtant je mène une vie mesquine, à courir après les roubles et les kopecks. Il n'y a rien de plus minable que la vie bourgeoise avec ses petites pièces de monnaie, ses conversations absurdes et ses vertus inutiles et conventionnelles. Mon âme s'est flétrie parce que je travaille pour de l'argent et que l'argent est au centre de mes activités. Cette sensation insupportable et un zeste de bon sens me font considérer mon métier d'écrivain avec mépris : je n'ai aucune estime pour ce que j'écris, et ce que j'écris me révulse et m'ennuie.» Petit-fils de serf et fils d'un boutiquier en faillite, Anton Tchekhov (1860-1904) commence à écrire pour gagner de quoi finir ses études de médecine, et continue à le faire parce que ses «balivernes» lui rapportent plus que ses malades. Persuadé qu'il n'a rien à dire, il se tourne vers le théâtre, et laisse à ses personnages la charge d'assumer des propos qui ne sont pas les siens. Quand sa bonne étoile lui assure enfin des revenus suffisants et un succès qu'il croit immérité, Tchekhov, déjà très malade à moins de quarante ans, arrête presque d'écrire, persuadé qu'après sa mort tout le monde l'aura oublié. Ce livre est le récit de la vie, banale et fabuleuse, d'un homme qui haïssait le mensonge et la violence, leur préférant l'amour et la liberté la plus absolue.

02/2008

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Critique littéraire

Merci, Dr Tchekhov

Cette correspondance parue pour la première fois en France aux éditions Grasset en 1947, révèle la proximité artistique de deux des plus grands écrivains russes. En 1898, Tchekhov est déjà un auteur d'une oeuvre impressionnante, tandis que Gorki, presque du même âge et de la même origine sociale, a mené une vie dissolue. Entre les beuveries et la prison, il n'a rien écrit de notable et n'est qu'un journaliste méconnu et dangereux pour l'ordre établi. Ce révolté s'adresse à Tchekhov avec pudeur et admiration. Tchekhov se laisse séduire et lui répond, s'intéressant à ce qu'il écrit, lui demandant de lui envoyer ses textes, l'entretenant des sujets les plus intimes. Si Tchekhov n'a pas la même fibre révolutionnaire que Gorki, si Gorki n'a pas la même rigueur et la même culture que Tchekhov, l'un et l'autre partageront le même humanisme, si rare dans une Russie en pleine crise autocratique. Tchekhov va apporter à Gorki la reconnaissance qui lui manque. De ces encouragements naîtront un chef-d'oeuvre : Les Bas-fonds.

11/2014

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Théâtre

Mikhaïl Tchekhov / Michael Chekhov. De Moscou à Hollywood, du théâtre au cinéma

Acteur, metteur en scène, théoricien et pédagogue, Mikhaïl Tchekhov (Saint-Pétersbourg, 1891 - Hollywood, 1955) est l'une des figures clés du théâtre du XXe siècle. Sa virtuosité scénique a fait l'admiration non seulement de son maître Stanislavski ou de Meyerhold, mais aussi de Max Reinhardt en Allemagne, d'André Antoine en France, d'Antony Quinn et Marilyn Monroe aux Etats-Unis. Les exercices qui accompagnent sa méthode de formation continuent d'être pratiqués par les acteurs de théâtre et de cinéma. Sa théorie est enseignée très largement dans le monde. Du fait des aléas de l'histoire (Tchekhov a dû quitter l'Union soviétique en 1928), la reconstitution de son parcours (Russie, Allemagne, France, Lituanie, Lettonie, Pologne, Angleterre, Etats-Unis) n'a pu être pleinement réalisée qu'à la toute fin des années quatre-vingt-dix. Ainsi la méthode Tchekhov, très pratiquée dans les pays anglo-saxons, apparaît-elle souvent comme un mode de formation et de travail déconnecté de l'histoire et privé de racines. Or, elle s'est nourrie d'expériences et d'influences que Tchekhov a accumulées, depuis le Système de Stanislavski auquel il a été initié à Moscou, jusqu'à l'eurythmie selon l'anthroposophe Rudolf Steiner. Pour la première fois, des chercheurs, universitaires, pédagogues et praticiens venus des pays où Tchekhov a joué et enseigné, se sont associés pour apporter leurs pièces au puzzle, et suivre de bout en bout la vie et l'oeuvre de Mikhaïl Tchekhov. C'est autour de trois axes : création artistique, formation de l'acteur et multiculturalisme que s'articule ce recueil.

06/2009

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