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Guilloux

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Critique littéraire

Louis Guilloux : devenir romancier

Louis Guilloux, écrivain important du XXe siècle, est encore peu connu et peu étudié. Ici, est montré comment ce fils de cordonnier provincial, pauvre et sans diplôme, devient l'auteur du Sang noir, oeuvre reconnue comme exceptionnelle dès sa publication en 1935. La recherche s'appuie notamment sur les documents inédits du fonds d'archives de l'écrivain, récemment ouvert à la consultation. Cette documentation très riche permet d'analyser les difficultés du métier d'écrivain : exigences éditoriales, participation indispensable à des réseaux d'amis, apprentissage progressif des techniques d'écriture, nécessité de s'exprimer dans les débats du moment, danger d'être enfermé dans une image de romancier du peuple. Louis Guilloux explore des voies de création originales et propose une réflexion toujours stimulante sur la psychologie humaine, les rapports de l'individu et de la société, la culture. La lecture de ses oeuvres gagne à être éclairée par la connaissance croisée des contraintes du métier et des enjeux littéraires et idéologiques de l'entre-deux-guerres.

06/2010

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Critique littéraire

Louis Guilloux. Un écrivain dans la presse

Louis Guilloux (1899-1980) n'est pas seulement l'écrivain de Sang noir, du Jeu de patience ou de Coco perdu. Il a été aussi journaliste, en particulier à L'Intransigeant (au début des années vingt) et à Ce soir (à la fin des années trente). Echotier, critique de cinéma, critique littéraire, traducteur, il a touché à tous les genres, mais n'a guère fréquenté le reportage. Il a aussi offert contes, nouvelles ou enquêtes à des revues ou journaux divers (Vendredi, Le Populaire, Excelsior, Floréal, Le Petit Journal, Paris-soir, L'œuvre, Preuves). La presse est aussi un matériau pour son oeuvre : il s'inspire d'articles de journaux, et construit des personnages de journalistes. La presse est un monde essentiel pour la compréhension de cet écrivain. Ce monde, où il paraît mal à l'aise, structure son existence quotidienne ; il disait être un grand lecteur de journaux. Il y a projeté un destin, fait ses gammes, vécu des frustrations, laissant un corpus significatif.

03/2014

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Critique littéraire

Louis Guilloux dans les médias. Les réceptions de l'oeuvre

Louis Guilloux (1899-1980) dispose de marqueurs médiatiques très tôt avec La Maison du peuple (1927) et Le Sang noir (1935). Ils lui offrent des ressources (il est identifiable et dispose d'une place dans l'espace littéraire). Ils le lestent aussi d'un poids (la figure de l'écrivain-du peuple). A chaque fois, les médias semblent "réqresser" vers les oeuvres les plus connues pour confirmer la définition de la situation antérieure, soit un Guilloux écrivain révolté et anti-bourgeois. Analyser les réceptions médiatiques d'un écrivain, c'est aussi mieux voir les transactions à l'oeuvre. Guilloux compose, accepte, masque. Il évite aussi de parler de ce dont il ne souhaite pas parler, comme son voyage en URSS en 1936. Guilloux tente encore dans les médias de lutter contre sa peur de trahir ses origines autant que de dissimuler sa grande difficulté à se penser comme un théoricien de la (de sa) littérature. En observant au fil des contributions les réceptions de l'oeuvre de Louis Guilloux se dessinent en arrière-plan la vie des périodiques autant que le travail de la critique littéraire tout au long du XXe siècle.

11/2019

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Critique littéraire

Cahiers Louis Guilloux N° 4 : Edmond Lambert, l'esprit des grèves. Un maître dans l'ombre de Louis Guilloux, Jean Grenier et Henri Petit

Une Biographie d'Edmond Lambert dont Guilloux disait : "J'ai eu deux maîtres, Palante et Lambert". Le lecteur du Sang noir et des Iles se contente souvent des quelques lignes qui résument le personnage : né à Châlons-sur-Marne, contrôleur des Contributions directes, a brûlé ses carnets avant sa mort, décès en 1940. Lambert n'a pour lui aucun visage. Lambert n'a toutefois jamais fait l'objet d'une étude d'ensemble. Principalement basé sur une analyse de sa correspondance - les seuls écrits qui nous soient parvenus, conservés dans les fonds Louis Guilloux, Jean Grenier et Henri Petit - cet essai cherche à dessiner un portrait, certainementfragmentaire, d'un homme qui marqua considérablement ses amis, et qui fascine encore, trois quarts de siècle après sa disparition

10/2020

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Critique littéraire

Une grande génération. Céline, Malraux, Guilloux, Giono, Montherlant, Malaquais, Sartre, Queneau, Simon

L'Histoire fait les générations, au sens intellectuel et artistique du mot, mais ce n'est pas comme dans les familles : le processus n'est pas continu. Dans l'histoire de la littérature, il y a bien des périodes où rien de particulier ne réunit vraiment les écrivains qui sont nés, à peu de chose près, dans les mêmes années. Mais, s'il est un événement de l'Histoire moderne qui, sans conteste, a déterminé une génération en ce sens, c'est la guerre de 1914. Les romanciers qu'elle réunit sont ceux qui ont vécu la guerre à un âge décisif, soit qu'ils l'aient eux-mêmes faite au front, en combattants (Bernanos, Céline, Drieu la Rochelle, Giono, Paulhan, dans une mesure moindre Montherlant), soit qu'elle les ait atteints là où ils étaient (Malraux à Paris, Guilloux à Saint-Brieuc, Queneau au Havre) dans leurs années d'adolescence, c'est-à-dire de formation. Avec le recul d'où nous les regardons aujourd'hui, ils nous apparaissent non seulement comme une seule et même génération, mais, dans l'histoire de la littérature française, comme une grande génération. Leur rouvre est à la mesure des défis de l'Histoire auxquels ils ont été confrontés. Ils sont morts, suivant le cas, depuis vingt, trente ou quarante ans. Ils ont passé victorieusement l'épreuve de la métamorphose qu'impose aux œuvres la mort de leur auteur.

11/2003

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Musique, danse

Marcel Le Guilloux. Chanteur, conteur, paysan du Centre-Bretagne, avec 1 CD audio

Comment le petit dernier d'une famille rurale du Centre-Bretagne, né en 1930, est devenu un grand interprète de la tradition de chant à danser en breton, un acteur majeur de sa transmission, un conteur, un éleveur passionné par ses bêtes, un bénévole engagé dans des initiatives qui ont marqué son pays : Marcel Le Guilloux se raconte à quelques-uns de ses élèves et amis. Avec un art consommé de la parole et du détail, il évoque l'univers de son enfance ; son parcours de chanteur, du premier renouveau de la musique bretonne aux grandes scènes d'aujourd'hui ; son travail de paysan dans un monde agricole en pleine révolution, en dépit du handicap de la malvoyance, aux côtés de sa soeur Maria et de son beau-frère André ; son intense activité d'enseignant du kan ha diskan et ce qu'il y a lui-même appris. Une conversation sur l'art du conte s'accompagne d'un florilège de ses histoires ; un inventaire de près de 80 chansons de son répertoire est l'occasion de revenir sur la façon dont il a appris chacune d'elles, et d'en éclairer nombre de détails. Une vie de chanteur, dont le CD joint donnera un échantillon : 30 plages d'archives, de 1958 à 2018, où l'on entendra Marcel en compagnie de treize de ses nombreux compères et commères. Né lui-même à la croisée des mondes, témoin et participant des mutations du siècle écoulé, Marcel a toujours eu à coeur d'offrir aux jeunes générations les richesses des précédentes ; c'est ce qu'il fait encore tout au long de cet ouvrage, avec la générosité, l'humour et la vitalité qu'on lui connaît - ou que l'on aura plaisir à découvrir. Entretiens avec Marthe Vassallo, Ifig et Nanda Le Troadec, Nolùen Le Buhé, Annie Ebrel, ainsi que Jean-Pierre Le Guyader pour Radio Kreiz Breizh, mis en forme et traduits par Marthe Vassallo. Chansons transcrites et traduites par Ifig et Nanda Le Troadec.

03/2019

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