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Hardellet

Extraits

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Critique littéraire

Les larmes d'André Hardellet

C'était à Paris, le 23 juillet 1974 à la fin de l'après-midi. C'était à l'heure de votre mort. Ni vous ni moi ne pouvions imaginer que vous mourriez la nuit même. Ne dit-on pas que nul ne sait ni le jour ni l'heure?

10/1998

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Critique

Chez Temporel. Célébration d'André Hardellet

Plus qu'un hommage, c'est bien d'une célébration qu'il s'agit. Car André Hardellet (1911-1974) est, pour l'auteur, un phare, un saint patron, un modèle et, plus que tout, un ami. Petit maître pour les uns, écrivain modeste pour d'autres, ce promeneur mélancolique a marqué pour toujours ses amateurs par sa "prose ouverte, savante, mais aussi sensuelle, subtile, rigolarde et populaire. Sa prose inquiète et visionnaire, dotée du petit matériel indispensable de l'humour en ruine". Patrick Cloux, en chef de file de la société (secrète et fraternelle) de ses lecteurs, entend faire découvrir son oeuvre providen- tielle et paradoxalement cachée, et lui rallier quelques inconditionnels supplémentaires. "Donnez-moi le temps" implorait un titre d'Hardellet ! C'est ce que fait ici, sans réserve, le bel essai d'un admirateur enthousiaste et reconnaissant.

05/2021

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Littérature française

Oeuvre. Tome 2

A l'occasion de la publication du premier volume de son oeuvre, André Hardellet a été l'objet de ce qu'on peut nommer, dans tous les sens du terme, une vraie reconnaissance. André Hardellet a en effet écrit quelques-uns des textes les plus raffinés et les plus troublants de la littérature française. Cette impression de mystère et de simplicité que l'on éprouve à leur lecture tient à l'extrême précision d'une langue tendue jusqu'au tremblement. Deux maîtres du style - André Breton et Julien Gracq - ne s'y trompèrent pas qui d'emblée le saluèrent en le reconnaissant comme l'un des leurs. Mais la modestie princière d'André Hardellet l'a tenu à l'écart d'un "grand public" qui, connaissant par cour Bal chez Temporel, ignore pourtant qu'il est l'auteur de l'une des plus belles chansons du répertoire. "L'or du temps" dont parlait André Breton s'est déposé sur une ouvre dont voici le second volume. Il comprend, comme le précédent, des textes déjà parus, des inédits et un cahier de documents. Le sommaire en est détaillé en annexe.

11/1991

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Littérature française (poches)

Les chasseurs

" Vous raconterai-je la jeunesse des roseaux et des mares ? Vous dirai-je les déambulations nocturnes des statues qui changent de socle au clair de lune ? Nous explorions les balcons et les toits où l'on pénètre dans des flaques de musique inexprimable. De haut et de loin, nous apercevions le Guet, si ridiculement pesant qu'il devait renoncer à l'espoir de nous atteindre jamais. Le vin puissant de la tristesse nous faisait chanter. Nous mettions les filles à mal en exigeant l'Olympe dans leurs yeux, dans leurs reins. Puis, redescendus sur le pavé, nous nous battions au poignard contre les assassins de l'aube, les peaux-rouges surgis de coupe-gorge atroces. Mais le plus souvent, nous nous contentions de regarder ; n'importe quoi - des promesses par exemple. C'est un art subtil où nous étions passés maîtres. "

05/2000

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Littérature française (poches)

Donnez-moi le temps suivi de La promenade imaginaire

En 1973 et 1974, Hardellet publie successivement deux essais Donnez-moi le temps, dans la collection «Idée fixe», et La promenade imaginaire. Deux livres qui pourraient être présentés comme le mode d'emploi d'Hardellet par lui-même. Il y aborde un genre nouveau dans son ouvre : l'essai autobiographique. Il revient sur des épisodes de sa vie, des lieux de son enfance, s'interroge sur les mécanismes de la mémoire, ainsi que sur la perception du temps.

04/2013

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Littérature française

Oeuvre. Tome 1

A propos de la publication de ce premier volume de son ouvre, on ne va pas manquer de dire : «André Hardellet sort du purgatoire.» Quelle faute a-t-il bien pu commettre pour être ainsi puni ? Celle d’être un écrivain, certainement. André Hardellet a en effet écrit quelques-uns des textes les plus raffinés et les plus troublants de la littérature française. Cette impression de mystère et de simplicité que l’on éprouve à leur lecture tient à l’extrême précision d’une langue tendue jusqu’au tremblement. Deux maîtres du style - André Breton et Julien Gracq - ne s’y trompèrent pas qui d’emblée le saluèrent en le reconnaissant comme l’un des leurs. Mais la modestie princière d’André Hardellet l’a tenu à l’écart d’un «grand public» qui, connaissant par cour Bal chez Temporel, ignore pourtant qu’il est l’auteur de l’une des plus belles chansons du répertoire. «L’or du temps», dont parlait André Breton, s’est déposé sur cette ouvre. La voici maintenant rassemblée, proposée à un public nouveau qui, avec ravissement, va la découvrir dans son étonnante fraîcheur et toute sa profondeur.

10/1990

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