Independent Publishers Group

L'Independent Book Publishers Association (IBPA) vient de se trouver un nouveau responsable en la personne d'Angela Bole, actuelle directrice exécutive adjointe du Book Industry Study Group (BISG). Une femme véritablement engagée sur de multiples fronts associatifs. Elle succède ainsi à Florrie Binford Kichler, d'ici sa retraite annoncée du mois de juin prochain, tandis que Terry Nathan poursuivra son exercice en qualité de directeur exécutif de l'association.

Le groupe d’édition suédois Bonnier fait partie de ses poids lourds médiatiques, avec plus de 175 sociétés et une présence dans 17 pays. Le groupe vient de s’offrir l’éditeur indépendant John Blake, spécialisé dans la non-fiction, pour une somme qui n’a pas été dévoilée.

Le groupe Abrams Group, filiale du groupe La Martinière, annonce l'acquisition de l'éditeur indépendant The Overlook Press, créé en 1971 par Peter Mayer. Avec 1300 titres au catalogue, The Overlook Press viendra renforcer l'offre de Abrams Press, filiale du groupe dédiée à la non-fiction, avec de nombreux titres centrés sur le texte.

Le principal groupe d’édition indépendant de Grande-Bretagne, Bloomsbury Publishing, ajoute une corde à son arc avec l’acquisition de Head of Zeus. Une transaction à 8,5 millions de livres sterling qui ne devrait pas entraver la liberté de publication de la maison à la chouette.

En dévoilant ce 28 juillet qu’un projet de cession globale d’Editis était en cours, Vivendi en a choqué plus d’un. Une solution inattendue, alors que depuis des mois, la perspective d’une nouvelle structure — Edithachette — fleurissait dans les médias. L’orientation a de quoi marquer les esprits, et, selon les informations de ActuaLitté, l’actuelle directrice générale, Michèle Benbunan, a souhaité conserver la tête du groupe éditorial.

Des rumeurs persistantes se vérifient : la société Dark Horse Media fait l'objet d'une acquisition par le groupe européen Embracer Group, dont les filiales développent et éditent des jeux vidéo. Dark Horse Comics, Dark Horse Entertainment et une autre filiale font partie de la transaction.

Lancé en mai comme nouvel organe de distribution du groupe Perseus, Legato Publishers Group annonce la signature de 20 partenariats avec des éditeurs, principalement de fictions et d'essais. À la tête du distributeur, Mark Suchomel, ancien président du géant Independent Publishers Group, prévoit jusqu'au doublement du nombre de clients d'ici deux ou trois ans.

Le groupe Hachette vient d’annoncer que le rachat du groupe Perseus avait été conclu. La vente a été effectuée par Centre Lane Partners, un fonds d’investissement. Fin juin 2014, un premier rapprochement des deux entités avait été envisagé. Puis, le rachat, prévu pour le 31 juillet, était finalement repoussé, avant d’être définitivement annulé début août.

Disparition de l'Audiobook Publishers Association

Selon des sources du Wall Street Journal, Barnes & Nobles aurait mis en vente sa branche Sterling Publishing, spécialisée dans la publication de titre de non-fiction.

Depuis l'Assemblée générale qui se tenait le 10 octobre à Francfort, l'International Publishers Association (IPA) a nommé son nouveau vice-président, en la personne de Richard Charkin, directeur exécutif de Bloomsbury. Celui-ci épaulera l'actuel président Youngsuk Chi pendant une année et lui succédera à partir du 1er janvier 2015.

Publishers Weekly à vendre... encore une fois...

À partir du 18 janvier, Stephen Lotinga prendra les fonctions de PDG de la Publishers Association. Il succédera à Richard Mollet, qui dirigeait l'association depuis 5 ans et a été nommé à la tête des affaires gouvernementales européennes du groupe RELX, ex Reed Elsevier. Le nouveau PDG apportera à l'association son expérience au sein du gouvernement britannique, dans l'économie et le secteur public. 

Le site d'information Publishers Lunch, qui régale chaque jour avec une large variété d'actualités, lance aujourd'hui sa librairie en ligne, renforcée par les services et l'expertise de Random House Digital. En réponse aux recommandations des boutiques habituelles (de Google Play à Amazon), le site promet une recherche et des résultats « neutres », ainsi qu'une confidentialité totale. 

Depuis deux jours maintenant, le site du magazine américain Publishers Weekly est inaccessible. Et voilà une heure seulement, un léger tweet a gazouillé pour donner quelques nouvelles. Et pas bien fraîches, puisqu'il confirme simplement un état de fait constaté depuis hier...

Le site de Publishers Weekly fait peau neuve

La Publishers Association, association des éditeurs britanniques et équivalent du Syndicat national de l'édition, vient d'élire son nouveau président. Stephen Barr, président de SAGE International, groupe spécialisé dans les ouvrages et publications scientifiques et académiques, et directeur de sa filiale britannique, remplace Joanna Prior, directrice de Penguin General Books.

D&M Publishers est une maison d'édition canadienne de renom, basée à Vancouver, et publiant sous trois labels distincts (Douglas & McIntyre, Greystone Books et New Society Publishers). Mais lundi soir, la firme a annoncé sa prochaine restructuration et demandé la protection de ses créanciers en vertu des dispositions de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité. Il s'agit d'un nouveau coup dur pour l'édition canadienne.

À l'heure où les libraires indépendantes de par le monde ont déclaré la guerre à Amazon et à certains grands éditeurs, cette récompense a forcément quelque chose de symbolique.

C'est une autre vétéran de l'édition qui vient d'entrer dans la Zone Amazon, tout juste un an après que Larry Kirshbaum, fameux éditeur et agent littéraires, a été recruté, pour le bureau de New York, dans la filiale éditoriale, justement, de la société. 

La Publishers Association souhaite que le copyright reste fort

Règlement Google Books : la Publishers Association interpelle l'Europe

« En avril 2021, cela fera 10 ans que je fais officiellement des livres, au sein de ma petite maison d’édition indépendante de livres d’art : les Éditions Hartpon. Si cette date anniversaire est une bonne occasion de constater que la “passion“ reste intacte, je me dis qu’elle pourrait l’être également pour faire un premier bilan de ma manière de considérer cette “profession“, aujourd’hui. » Par Caroline Perreau, fondatrice des Éditions Hartpon.

Nicolas de Crécy et Lorenzo Mattotti inaugurent le catalogue de MEL Publisher, nouvel entrant dans le monde de l'édition, mais dont le fondateur n'est pas vraiment né de la dernière pluie. Derrière MEL, les initiales cachent en effet Michel-Édouard Leclerc, le grand patron des hypermarchés du même nom. « J’ai toujours été passionné par le neuvième art. La bande dessinée étant un formidable territoire de créativité pour les artistes… », assurait-il. Et voici qu'il se lance.

Nielsen ferme Editor & Publisher et Kirkus Reviews

La revue américaine Publishers Weekly, destinée aux professionnels du livre, annonce l'organisation d'un nouveau salon, nommé U.S. Book Show, du 26 au 28 mai prochain. Organisée en ligne, cette première édition doit inaugurer un événement professionnel qui prend la place de BookExpo, salon historique qui a rendu les armes en 2020.

Richard Mollet, le directeur exécutif de la Publishers Association, équivalent du Syndicat National de l'édition outre-Manche, quittera prochainement son poste pour devenir responsable des relations avec les gouvernements européens au sein du groupe Reed Elsevier — ou plutôt RELX Group. Il occupait son précédent poste depuis 5 ans.​

Nous l'annoncions il y a presque un mois : la vénérable maison d'édition indépendante Douglas & McIntyre s'est déclarée en banqueroute. En effet, l'éditeur doit un peu plus de six millions de dollars canadiens à ses créditeurs, dont font partie un certain nombre d'auteurs de la maison. (voir notre actualitté) Si les 143 créditeurs attendent toujours leur argent, D&M a obtenu un délai supplémentaire de la part de la cour suprême de Colombie britannique.

Pour faire prendre la mayonnaise, on pourrait écrire qu'une guerre se prépare, ourdie depuis des années certes, mais qui va sous peu éclater au grand jour : les éditeurs, avec le copyright et le droit de leur côté, vont croiser le fer avec les libertaires de tout poil qui peuplent les rangs des partisans d'une remise à plat de la législation dans le monde numérique. Pour tout le respect que l'on doit à une organisation traditionnelle comme la Publishers Association, on parlera juste d'un écart de langage.

LES MOTS EN BOÎTE – « Tous les éditeurs de tous les coins de la planète sont impactés par la situation, et je voyais qu’il y avait une opportunité de parler de cette réalité-là. » Simon de Jocas, éditeur québécois a mis en place un groupe Facebook “Publishers Without Borders”, dans lequel peuvent se réunir les éditeurs du monde entier pour discuter de la crise actuelle et préparer l’après.