Ivre du Japon

Les organisateurs de Japan Expo récompensés par le Japon

Après l’offre, voici le passage en caisse. Yahoo! Japon avait annoncé son intention d’investir dans eBook Initiative Japan en juin dernier. Désormais, la firme a obtenu un accord, avec l’achat de 2,3 millions d’actions de l’entreprise, pour un montant de 2,67 milliards ¥. La date de paiement est prévue pour le mois de septembre. 

En 2008, le marché des livres numériques au Japon représentait 46,4 milliards de yens (soir 417 millions €), avec une répartition à 86 % du marché pour le téléphone portable et principalement des ventes de manga.

Les études sont formelles : si nouvelles technologies rime toujours avec Japon (si, si, un peu), l'adoption du livre numérique dans le pays est encore très marginale. Selon le cabinet d'analyse Impress Business Media Corp, basée à Tokyo, le marché a généré 72,9 milliards ¥ durant l'année 2012, soit une croissance de 15,9 % en regard de l'année passée.

Le marché du livre numérique au Japon a augmenté de 35 % en 2014, atteignant pour la première fois un milliard $, et cette tendance devrait se poursuivre en 2015. Le marché du magazine numérique a également évolué positivement en 2014, doublant les ventes réalisées par rapport à l'année précédente, à 14,5 milliards ¥. Ce marché devrait rapporter près de 29 milliards ¥ (236 millions $) en 2015. 

Le marché du livre numérique au Japon vient de battre des records : avec 546,4 millions € pour l'année 2012, une récente étude, qui doit être intégralement dévoilée le mois prochain, montre que la croissance est particulièrement forte. En dépit de l'idée que les Japonais se montreraient très résistants face au livre numérique, les chiffres sont bien là : ça augmente. 

Exposition d'Iliad lors de la Foire du livre du Japon

Fini de balancer du riz pour éloigner les esprits frappeurs susceptibles de déséquilibrer le combattant, Kobo fait aujourd'hui même son entrée sur le marché japonais. Musclé par Rakuten, qui a racheté la société canadienne en début d'année, Kobo lance son reader avec l'espoir d'enfin convertir les nippons à la lecture numérique.

Nos amis japonais sont les premiers à plébisciter les nouvelles technologies, pourtant en terme de liseuses les choses n'allaient pas très fort. Mais ça, c'était avant. Maintenant les Américains (Amazon, Google et Cie) ont décidé de secouer un peu les choses. Attention Sony est prévenu, les analystes estiment que l'arrivée du Kindle pourrait donner bien du fil à retordre à l'entreprise locale.

Voici l’une de ces étrangetés que l’on ne s’imagine pas trouver ailleurs qu’au Japon. Alors que le prix des loyers frise l’insolence, une librairie s’est ouverte à Ginza, quartier de Tokyo. Son originalité réside dans le fait qu’un seul ouvrage est mis en vente, chaque semaine. Pas d’étagères ni de tables exposant des dizaines de titres. Une méthode de prescription plutôt inédite. 

En dépit de son image, résolument tournée vers les nouvelles technologies, le Japon aurait tendance à ne pas ouvrir les vannes au livre numérique. Une récente étude menée par le groupe Net Mile, auprès de plus de 1000 personnes de Chine et du Japon montre de réelles différences dans la consommation.

Pur défilé de mode au Salon du livre : le Japon dans le vent

Le secteur de l'édition au Japon est encore en pleine crise avec des revenus qui ont chuté à 133 milliards de yens (environ 1,2 milliard d'euros) soit une baisse de 1,5 % en août par rapport au même mois l'année dernière. Par contre, les ventes de livres ont connu une légère hausse de 1 %.

BONNES FEUILLES - Durant de nombreuses années, l'histoire du Japon a été façonnée par l'influence de la dynastie impériale, se manifestant comme le résultat d'une idéologie sous emprise totale. 

Au japon, pays de tradition où aucune effusion corporelle ne s’appliquait, nulle embrassade, nulle poignée de mains n’étaient de mise, la nudité se déclinait dans la plus totale normalité dans les bains thermaux.

Le livre numérique au Japon : un marché en plein boom

Bien avant qu’internet n’explose, la consommation de livres au Japon passait exclusivement par les librairies. Avec des prix à la consommation toujours élevés. Or, après vingt ans de déflation, seul ce secteur maintient des tarifs forts. Pour le plus grand plaisir d’Amazon. 

Aux USA, deux livres minimisant la responsabilité du Japon pour des crimes commis durant la Seconde Guerre mondiale ont été distribués par la poste. La place des femmes enlevées comme esclaves sexuelles vient ranimer d’anciens débats particulièrement gênants pour l’histoire du pays. Un groupe d’activistes est soupçonné d’être responsable de ces envois, et considère que les USA auraient modifié la façon dont l’histoire du Japon a été transmise, afin de nuire à son image internationale. 

Un écho troublant pour les jeunes Japonais

L'histoire japonaise est pleine de batailles épiques, sur terre, en mer ou dans les airs : héros et vilains ont constitué la légende guerrière japonaise. En 1576, dans la baie d'Osaka, plusieurs vaisseaux de guerre se retrouvent face à face : Oda Nobunaga, resté dans la postérité comme l'un des unificateurs du Japon, affronte des clans de pirates, avec dans la balance l'avenir du royaume...

Une vive polémique agite le Japon, alors qu'approche le procès de Satoshi Uematsu, l'auteur du massacre de Sagamihara : l'homme s'était introduit dans un centre de suivi de personnes handicapées pour tuer 19 personnes et en blesser 27 autres. Un éditeur japonais, Hiroyuki Shinoda, a échangé avec le meurtrier pour en tirer un livre, publié par sa propre maison d'édition, Tsukuru Publishing Co., que de nombreuses bibliothèques proposent dans leurs collections.

Amazon offre au Japon d'admirer le livre de Rowling acheté 4 millions $

Important coup de filet de la police japonaise, ce mercredi 6 septembre : 5 personnes ont été arrêtées par la police de la préfecture de Kumamoto pour des mises en ligne de mangas avant leur publication. Deux d'entre eux sont les gestionnaires des plus importants sites de partage illégal de mangas.

Kobo, désormais la propriété du vendeur en ligne Rakuten, vient de voir son application remise à jour. Le reader Kobo est disponible sur l'archipel nippon depuis le mois de juillet, mais Rakuten avait décidé d'arrêter pour un temps l'application Kobo pour Android. (voir notre actualitté) Celle-ci vient d'être remise sur le marché, avec quelques modifications.

Dans le cadre de ses rencontres professionnelles, l'EIBF, Fédération des libraires européens et internationaux, a proposé à trois libraires chevronnés de partager leurs expériences en matière de ventes de livres. Siôn Hamilton, directeur de la vente au détail chez Foyles, Steve Bercu, président de l'American Booksellers Association et propriétaire de Book People, au Texas, et Hiroshi Sogo, directeur manager de la chaîne de librairies japonaises Kinokuniya, se sont réunis autour de Philip Jones, directeur de la publication de The Bookseller.

Pour les 45 ans du héros de dessin animé devenu culte, Goldorak, une exposition se tient depuis le 15 septembre à la Maison de la culture du Japon et ce jusqu’au 30 octobre. Une expo de la nostalgie, et l'opportunité, asterohache en main et fulguropoing enclenché, de se replonger dans un dessin animé qui a bercé plusieurs générations de français.

Une jeune journaliste japonaise, victime d’un viol, décrit dans un livre ses difficultés à obtenir justice dans un pays où seules 4,3 % des victimes de crimes sexuels osent porter plainte. Après une longue bataille médiatique et juridique, elle a finalement obtenu que son agresseur, un proche de l’ancien premier ministre Shinzo Abe, soit condamné à …des dommages et intérêts. 

La société Oricon, spécialisée dans la production de statistiques pour différentes industries culturelles, a rendu publics ses chiffres pour l'année 2014. Si le manga connaît un certain regain dans les ventes, avec 500,4 millions d'exemplaires vendus, soit une hausse légèrement supérieure à 1 % par rapport à l'année précédente, le reste du marché du livre est moribond.

En 2010, la loi sur le droit d'auteur au Japon s'est étoffée d'un amendement précisant que le téléchargement (download), en toute connaissance de cause, d'oeuvres piratées était illégal. Auparavant seul l'upload était considéré comme illégal.