Je vous écris du bois de Hêtres

Nous sommes toutes et tous sous le choc. 

L’attaque atroce qui a eu lieu aujourd’hui n’a pas seulement ôté la vie de Wolinski, Charb, Cabu et des autres journalistes de Charlie Hebdo: elle menace l'essence-même de notre démocratie, notre liberté d'expression, nos droits, notre humanité partagée.

La confusion est totale et chacun y va de ses spéculations. Seule une poignée de personnes mal intentionnées jubile. À coup sûr, les terroristes et extrémistes de tous bords vont tenter d’utiliser ce drame pour diviser notre société, en jouant sur les peurs et les préjugés. Mais la tragédie de ce matin peut aussi nous rassembler comme jamais -- cela ne dépend que de nous. 

Si dans les prochaines 24h, aux quatre coins de France, nos voix ne font qu’une, que nous clamons tous ensemble notre solidarité et notre unité pour défendre la liberté de notre presse, notre diversité et notre tolérance, nous parviendrons à couvrir les discours haineux et le bruit des armes. Ne nous laissons pas diviser et réduire au silence. Cliquez ci-dessous -- lorsque nous atteindrons 100 000 personnes, nous relayerons aux médias notre message assourdissant: “Nous n’avons pas peur”, “Nous restons unis”, “NousSommesCharlie”.

L’attaque ce matin n’a pas seulement ôté la vie de Wolinski, Charb, Cabu et des autres journalistes de Charlie Hebdo: elle menace l'essence même de notre démocratie, notre liberté d'expression, nos droits, notre humanité partagée.

Seule une poignée de personnes mal intentionnées jubile. À coup sûr, les terroristes et extrémistes de tous bords vont tenter d’utiliser ce drame pour diviser notre société, en jouant sur les peurs et les préjugés. Mais la tragédie de ce matin peut aussi nous rassembler comme jamais -- cela ne dépend que de nous. 

Si dans les prochaines 24h, aux quatre coins de France, nos voix ne font qu’une, que nous clamons tous ensemble notre solidarité et notre unité pour défendre la liberté de notre presse, notre diversité et notre tolérance, nous parviendrons à couvrir les discours haineux et le bruit des armes. Ne nous laissons pas diviser et réduire au silence.

Cliquez pour s'unir contre la haine et défendre nos libertés -- lorsque nous atteindrons 100 000 personnes, nous ferons retentir notre message dans les médias: “Nous restons unis”, “Nous Sommes Charlie”.

Ah ! La littérature... Parce que nous la consommons (et pas d'élevage) avec plaisir, et qu'il semblerait que vous et nous l'ayons pour passion commune, nous vous proposons de nous transmettre un texte, que nous publierons dans nos colonnes, chaque samedi et dimanche.

Attention, il ne s'agit pas d'un concours avec un prix à gagner, mais bien plutôt d'un espace d'expression que nous offrirons au joyeux vainqueur. Rien de commercial, pas de promesse d'édition à la clef, ni rien.

Sauf si un éditeur nous contacte et décide de publier votre texte, nous prendrons un pourcentage indexé sur le coût d'hébergement de votre fichier... C'est une plaisanterie, hein... Quoique...

Bref. Les critères pour cette première fois ne seront pas drastiques. On vous demande de ne pas écrire d'insanités, pas de propos racistes ni choquants à l'égard des droits de l'homme. De même, vous ne devez pas inciter à la haine ou promouvoir une idéologie quelle qu'elle soit. Le thème est donc libre.

Et sans trop de fautes d'orthographes, please...

Vous pouvez envoyer votre manuscrit, qui devra comporter 25.000 signes maximum, et se prêter à un découpage comme décrit plus haut. De toute façon, nous nous réservons le droit de refuser un texte qui ne répondrait pas aux critères mentionnés ci-dessus.

Rien de commercial, donc, mais le gagnant recevra tout de même un cadeau de remerciement. Les droits du texte publié dans nos colonnes appartiennent à leur auteur, nous n'officions qu'en qualité d'hébergeur. L'acceptation de ce principe vous donnera le droit de participer.

Soyez pas pressés, on vous donne l'adresse...

Maintenant, vous pouvez nous écrire à concours@actualitte.com, pour nous envoyer vos oeuvres. Les résultats seront connus dans deux semaines. Ça vous laisse le temps de retravailler vos textes. Pas forcément de les écrire, cela dit. Mais si l'initiative fonctionne, nous vous proposerons plus régulièrement cette idée.

À vos claviers... prêts... À vous de jouer !

Réglement :
1. La participation ne se limite à personne. Faut juste accepter les règles énnoncée
2. Chaque personne (représentée par un foyer et donc une adresse postale, pour recevoir son cadeau hein) ne peut soumettre qu'un seul mail.
3. Envoyez votre lettre de félicitations avant dimanche 4 mai 2008 23h59, cachet de notre serveur faisant foi.
3bis. Les pommes, c'est sympa en toute saison...
4. C'est nous qui choisissons. Personne d'autre. Donc on fera ce qu'on veut. Dans le plus total despotisme totalitaire et autocratique.
5. Toute participation implique l'acceptation des conditions de jeu. Celles énnoncées dans ce règlement et celle donnée plus haut.
6. Soyez pas tâches, pensez à filer votre adresse.
7. C'est un beau chiffre, 7....

L'Ete est arrivé ! Les lois de l'été et de l'enfance sont claires, simples, un vrai manuel pour en profiter jusqu'à son solstice. Le règlement le dit, t'amuser, tu devras !

Sur ces journées de jeux où ton frère aîné sera le maître du jeu impitoyable, ne pas oublier de chaussette rouge sur la corde à linge, cela attire les lapins rouges géants.

Pendant les chasses d'étoiles filantes au filet à papillons, ne pas se munir de parapluie pour cette pluie-là et surtout, bien tenir son bocal.

Lors d'un jeu, ne jamais contredire l'arbitre, c'est comme ça, c'est ton frère aîné.

Autre règle, se faire de nouveaux amis, de préférence, avec des boulons, des armures, des antennes, c'est plus drôle.

Mémo : ne pas oublier de franchir le haut mur d'imaginaire et contempler le coucher du soleil qui sonne la fin de la journée de jeux.

Quiconque contreviendra à ses lois, ne s'amusera pas.

Tic tac tic tac, l'heure tourne, ne soyons pas en retard pour les rendez-vous avec l'imaginaire !

 de est un voyage imaginaire aux facettes mystérieuses et merveilleuses.

Le début de l'histoire suggère la nostalgie des étés et des bons moments de jeux partagés. Les jeunes lecteurs se trouvent rapidement plongés dans un univers fantastique surprenant où les robots vous partagent une partie de tennis, les aliens en armure vous piquent des fraises géantes, des corbeaux vous disputent la dernière olive du plat. Quelle imagination ces enfants !

La fantaisie est d'un humour presque pince-sans-rire, les deux frères toujours au « centre » des aventures en présence. Les jeunes lecteurs ne manqueront pas de se placer dans le rôle du grand frère ou du plus petit, victime de l'autorité du premier, la loi du « c'est mon jeu, c'est moi qui commande » est bien connue, mais à la fin, cela se finit bien, car les jeux entre frères (et sœurs!) s'apprécient ensemble.

Les deux frères apprécieront la fin de journée devant la télévision, côte à côte, comme une douce récompense de cette journée folle, l'aventure épinglée sur les murs. Les grands et petits apprécieront le talent graphique de Shaun Tan, son non-sens, son lapin rouge peut être vu comme un clin d'œil à l'univers fou d'Alice.

Shaun Tan a reçu pour l'ensemble de son œuvre le « Prix Astrind Lindgren » en 2011.