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Jhumpa

Extraits

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Littérature étrangère

Un nom pour un autre

Apparemment, c'est une simple histoire de nom, un caprice d'enfant. Lorsqu'il entre à l'école, près de Boston, Gogol refuse d'être appelé autrement que par ce surnom improvisé par son père à sa naissance. Non, il ne sera pas Nikhil, il ne veut pas se présenter sous ce prénom bengali. Bannissant ces deux syllabes qui le rattachent à la terre natale de ses parents, Gogol grandit comme un jeune Américain sous leur regard à la fois déconcerté et fier. Il joue au base-ball, écoute du rock, fréquente de jolies Américaines... Mais à la mort de son père, quelque chose se rompt en lui, révélant cette identité qu'il avait niée. Les deux syllabes oubliées, Nikhil, résonnent alors avec une profonde familiarité... A travers l'histoire de la réconciliation de Gogol avec son prénom, décrivant les désarrois d'une famille déracinée, Jhumpa Lahiri, révélée par L'Interprète des maladies, lauréat du prix Pulitzer en 2000, offre une évocation subtile et sensible des conflits intimes liés à la double culture.

01/2006

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Littérature étrangère

Sur une terre étrangère

Indienne, Anglaise, Américaine... Je n'ai jamais su répondre à la question : "D'où êtes-vous?" affirme Jhumpa Lahiri. Couronnée par le prix Pulitzer pour son premier livre, L'Interprète des maladies, où elle évoquait le parcours chaotique d'expatriés indiens en Angleterre et aux Etats-Unis, Jhumpa Lahiri choisit de s'attacher cette fois aux pas de leurs enfants. Sur une terre étrangère dessine le portrait sensible de la deuxième génération de migrants - la sienne -, nourrie de deux cultures, soumise à des attentes contradictoires et en quête d'un monde perdu. Exil, solitude, crise d'identité... Jhumpa Lahiri accomplit le prodige de donner une portée universelle aux blessures les plus secrètes des protagonistes de ses nouvelles. Porté par une écriture aussi classique que singulière, Sur une terre étrangère donne à entendre la voix d'un très grand écrivain.

02/2010

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Poches Littérature internation

Longues distances

Longues distances que celles qui séparent désormais Subhash et Udayan, frères à la ressemblance physique troublante, tous deux brillants élèves originaires d'un quartier modeste de Calcutta. Tandis que l'aîné, Subhash, introverti et respectueux des us et coutumes, choisit de poursuivre ses études aux Etats-Unis, son cadet, Udayan, exubérant et rebelle à l'ordre établi, décide de rester en Inde pour enseigner dans un lycée technique. Par-delà les océans, leur correspondance finit par s'espacer. Jusqu'au jour où Subhash reçoit un message qui va bouleverser sa vie. Tragédie moderne inspirée du mythe de l'androgyne, qui postule que chacun d'entre nous est en permanence à la recherche de sa part manquante, réflexion sur l'exil, le déracinement et l'identité, Longues distances apporte une nouvelle preuve éclatante de l'immense talent de Jhumpa Lahiri, récompensée du prix Pulitzer.

06/2017

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Littérature étrangère

En d'autres mots

Pendant vingt ans, j'ai étudié la langue italienne comme si je nageais le long des contours (d'un) lac. Toujours à côté de ma langue dominante, l'anglais. La longeant toujours. C'était un bon exercice. Bon pour les muscles, pour le cerveau, mais pas vraiment palpitant. En étudiant une langue étrangère de cette façon, on ne peut pas se noyer. L'autre langue est toujours là pour te soutenir, te sauver. Mais on ne peut pas nager sans prendre le risque de se noyer, de couler à pic. Pour connaître une nouvelle langue, pour s'immerger, il faut quitter la rive. Sans bouée de sauvetage. Sans pouvoir compter sur la terre ferme. J. L.

11/2015

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Littérature Italienne

Où je suis

Effarement et exubérance, enracinement et étrangeté : dans ce nouveau roman, Jhuma Lahiri pousse l'exploration des thèmes qui sont les siens à leur limite. La femme qui se tient au centre de l'histoire est professeur, elle a quarante ans et pas d'enfants. Elle oscille entre immobilité et mouvement, entre besoin d'appartenance et refus de nouer des liens. La ville italienne qu'elle habite, et qui l'enchante, est sa confidente : les trottoirs autour de chez elle, les parcs, les ponts, les piazzas, les rues, les boutiques, les cafés... Elle a des amies femmes, des amis hommes, et puis il y a " lui ", une ombre qui la réconforte et la trouble tout à la fois... Le tour de force de ce beau roman, écrit dans une langue à la fois très simple et précise consiste à faire de cette anti-héroïne spectrale un personnage qui prend progressivement une véritable épaisseur charnelle et fictionnelle, et de ce non-roman une fiction tendue par un suspense transformant ces intrigues dérisoires en matière à un page turner d'un genre fantomatique et mystérieux. Premier roman de Jhumpa Lahiri écrit en italien, Une femme à sa fenêtre brûle du désir de passer les frontières et de forger une nouvelle langue littéraire.

03/2021

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