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Jules Laforgue

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Le Prix Renaudot

Créé en 1926 par des journalistes et des critiques littéraires qui s'ennuyaient en attendant les choix des jurés du Prix Goncourt, le Prix Renaudot s'est depuis fait une place de choix au sein des prix littéraires de la rentrée. Il emprunte son nom à Théophraste Renaudot (1586-1653), journaliste et médecin français, connu comme le créateur de la presse et de la publicité françaises...

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Le Prix Jean d'Ormesson

En mars 2018, quelques mois après la disparition de Jean d'Ormesson, le 5 décembre 2017, sa fille Héloïse d'Ormesson annonce la création d'un prix littéraire pour lui rendre hommage. « C’est avec joie et fierté que je vous annonce la création du prix Jean d’Ormesson, qui sera décerné le 6 juin prochain au Centre national du livre (pour s’approcher de la date anniversaire de la naissance de mon père le 16 juin 1925) », explique-t-elle.

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Octobre, mois de l'Imaginaire, la littérature de demain

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Dossier

Prix du livre de la Ville de Lausanne 2024 : 10 ans déjà

Depuis son inauguration en 2014 par le Service des bibliothèques & archives de Lausanne, responsable de la stratégie littéraire, le Prix du livre de la Ville de Lausanne s'est consacré pendant une décennie à soutenir les auteurs de Suisse romande et leurs fidèles lecteurs. Une odyssée littéraire qui promet de perdurer !

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Dossier

Prix Maison de la Presse 2023 : au service des lecteurs

Mi-janvier, le prix Maison de la Presse a lancé son édition 2023, en dévoilant sa présidente : Tatiana de Rosnay. Organisée désormais par le groupe NAP, il s’agit de la 54e édition de la récompense.

Extraits

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Critique littéraire

Jules Laforgue

Cette biographie - la première consacrée à Jules Laforgue en France - retrace son enfance uruguayenne, sa scolarité dans un lycée bigourdan, son installation à Paris et, avatar étonnant, pour ce jeune homme timide et réservé, son séjour à la cour de l'impératrice d'Allemagne en qualité de lecteur de français, une décennie à peine après la guerre franco-prussienne. Cinq années durant, Laforgue occupa cette fonction auprès d'une Souveraine qu'il suivit, dans toutes ses villégiatures : Berlin, Bade, Coblence. etc. Mais la tentation d'un retour en France le taraudait. A Paris, ses Complaintes avaient trouvé leurs premiers admirateurs. Le poète rentra dans sa patrie et épousa une jeune Anglaise rencontrée à Berlin. Leur love story dura peu : une tuberculose pulmonaire les emporta l'un et l'autre à quelques mois d'intervalle, en 1887. Laforgue avait vingt-sept ans. Prosateur dans les Moralités légendaires, épistolier attachant et intimiste, poète, critique d'art, journaliste et mémorialiste. Laforgue bâtit une œuvre éclectique qui attira l'attention d'un Fénéon et d'un Gourmont. En entreprenant cette recherche, l'auteur de cette biographie a eu accès à de nombreux documents inédits, conservés dans des archives familiales ou des collections privées.

10/2005

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Critique littéraire

Jules Laforgue et ses poésies

Cet ouvrage retrace la vie et l'oeuvre de Jules Laforgue, poète inclassable, météore lunaire mort à 27 ans. L'auteur des Complaintes (1885) est souvent rangé - le cimetière des poètes a aussi son cadastre - dans le mouvement symboliste ou décadentiste. Léon Guichard s'empresse avec raison de nuancer grandement cette affiliation. Car Laforgue, par la liberté de son vers (qui le rapproche de Rimbaud) et la singularité extrême de son style, nous échappe sans cesse. Sa mélancolie, si pathétique quand il chante l'ennui, se teinte d'une légèreté inattendue ou au contraire d'une rage sourde. Parfois, un humour de caricaturiste - que l'on retrouve dans ses dessins - pointe dans le fond de ses désolations : "ce sont, écrivit-il à sa soeur, surtout les saletés de la vie qui doivent mettre une mélancolie dans nos vers"... L'ouvrage de Léon Guichard, désormais classique, est comme une promenade à la fois légère et érudite aux côtés de Laforgue. A lire les dimanches, en écoutant "le désespoir du vent dans le grand bois jauni. . ".

01/1977

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Critique Poésie

Jules Laforgue dans la poésie de T. S. Eliot. Etude d'une influence

L'étude de Lahsen Benaziza est une réévaluation de l'influence qu'a eue le poète symboliste français Jules Laforgue (1860-1887) sur T. S. Eliot (1888-1965). Lahsen Benaziza démontre qu'il y a des emprunts laforguiens dans la poésie d'Eliot qui n'ont pas été détectés par les critiques jusqu'à présent, et que les aspects techniques de la poésie de Laforgue adoptés et utilisés à bon escient par le plus éminent poète moderniste anglo-américain du 20e siècle sont beaucoup plus profonds que les simples emprunts verbaux. L'analyse va plus loin en explorant la présence de Laforgue dans The Waste Land, l'oeuvre poétique de maturité d'Eliot, qui n'a jamais été associée avec le poète français. Etant systématique et fouillée, l'étude ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine de la littérature comparée en poussant plus loin les frontières de la recherche concernant l'influence d'un poète français, qui a eu du mal à s'affirmer dans son propre pays, sur T. S. Eliot.

06/2021

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Poésie

LES COMPLAINTES ET LES PREMIERS POEMES

"Sans doute se rencontre-t-il encore des lecteurs qu'irritent ou que déconcertent Les Complaintes mais, pour peu que l'on soit capable de saisir les finesses d'un langage, ce que Laforgue laisse entendre pour n'avoir pas à le dire ne présente guère de difficultés d'interprétation. Si sa poésie se dégingande, ce n'est pas pour faire scandale, c'est au contraire par discrétion ; si elle bouffonne, c'est parce que le respect humain lui interdit les effusions romantiques d'un Musset et ses pleurnicheries d'enfant gâté. Laforgue est facile à déchiffrer, et je ne crois pas qu'on puisse le faire sans éprouver pour lui une sympathie de même nature que la sympathie qu'il inspira à ceux de ses contemporains qui eurent l'avantage de le fréquenter et qui, même quand ils ont eu sur maints sujets des opinions très différentes (comme Bourget et Fénéon), se sont tous accordés à lui reconnaître une rare qualité d'âme. Vers 1920, j'ai vu Edouard Dujardin, qui approchait alors de la soixantaine, abréger la conversation que j'avais avec lui sur Laforgue, parce que le souvenir de celui-ci l'emplissait d'une émotion qui lui nouait la gorge. A la même époque, Fénéon m'a dit de Laforgue : "La noblesse même, sans particule, sans adjectifs. La délicatesse en personne"" Pascal Pia.

05/1979

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Poésie

Les complaintes

Le plus connu des poètes méconnus de la fin du siècle passé, Jules Laforgue, est mort à vingt-sept ans. Publiées en 1885, Les Complaintes constituent un des recueils majeurs de la modernité. En reprenant la forme de la complainte, si typique de la chanson populaire, triste certes, mais faussement naïve et volontiers goguenarde, Laforgue entend bien faire œuvre originale et se démarquer de poètes qu'il n'aime guère, tel Corbière. Et c'est précisément parce qu'elle est inclassable que sa poésie suscite des avis partagés. Si Gide et Malraux ont aimé Laforgue, les surréalistes l'ont boudé, le suspectant d'amitiés " réactionnaires ". Il faut ainsi, pour lire Laforgue, se passer de recommandation extérieure et simplement l'écouter, lui qui compare la musique des Complaintes à celle de " son congénère l'orgue de Barbarie. "

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Poésie

Blocus sentimental ou L'hiver qui vient

C'est à Edouard Dujardin et Félix Fénéon que l'on doit la première édition, sous le titre de Derniers vers, des poèmes donnés ici. Les deux écrivains firent en effet paraître posthume, en 1890 et à 57 exemplaires (sur souscription) cette suite, à côté des Fleurs de Bonne volonté et du Concile féerique. Si pour ces deux derniers ensembles les titres sont du poète, "Derniers vers" est une commodité d'usage à laquelle l'inventeur malgré lui du "monologue intérieur" et l'auteur des Nouvelles en trois lignes eurent recours. Les douze pièces d'un ensemble où culminent plusieurs sommets de l'art laforguien, avaient paru pour la plupart en préoriginale dans divers numéros de La Vogue en 1886. En 1894, Vanier les reprendra à son tour dans son éditiondes Oeuvres complètes. Par conséquent, voilà exactement 132 ans (sauf erreur de calcul ou omission bibliographique) qu'au fil des rééditions ces "derniers vers" - point final d'une oeuvre où les merveilles surabondent -, attendaient de paraître séparément. Ce simple exemple illustre l'une des vocations particulières de la Bibliothèque des Impardonnables : offrir au lecteur un recueil et lui seul, sans l'enchâsser dans une édition qui réunit plusieurs titres en un seul volume. Nous ne ferons à personne l'injure de rappeler quel poète fut Jules Laforgue, ni quelle influence exercèrent son esprit, sa manière et son ton sur quelques-uns des plus grands poètes du XX e siècle et sa modernité, dont T. S. Eliot. Entrons plutôt aux domaines où nous invite un automne où "les cors font tontaine" , et sonnent l'hallali. C'est la saison où "tous les bancs sont mouillés" , où l' "on ne peut plus s'asseoir" . Oui, c'est l'hiver qui vient. Aussi, au seuil de cette grande saison de l'âme, décrétons avec le poète, d'une voix unanime, un Blocussentimental.

01/2023

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