Kadokawa

Le groupe Kadokawa Group Holdings (Kadokawa GHD) a décidé hier de racheter l'éditeur de manga et d'anime Media Factory, qui appartenait à Recruit. Le montant du rachat serait de l'ordre de 8 milliards de yens (environ 75,8 millions d'euros).

Une restructuration colossale. En Occident on connaît la principale société du groupe pour ses titres mangas à succès, et ses filiales pour le portage en animation de ses mêmes séries.

Une nouvelle holding va naître au printemps 2015 de la stratégie Cool Japan, du gouvernement japonais, visant à favoriser la diffusion de la culture locale hors des frontières de l'Archipel. L'éditeur de mangas, d'animations, de films et autre jeux vidéo Kadokawa fusionne ses activités avec celles jugées complémentaires de la jeune société Dwango, cette dernière étant notamment connue pour son site de partage de vidéos Nico Nico Douga.

Le géant japonais de l’édition Kadokawa est connu pour ses méthodes radicales face aux pirates et autres contrefacteurs du droit d’auteur. Actuellement engagée dans un important procès contre la plateforme américaine Cloudfare, la firme  multiplie les procédures judiciaires aux États-Unis. Même vis-à-vis de très petits acteurs, avec les cas de sept personnes qui ont téléchargé l’un de leur manga via un lien YouTube.

Depuis le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, assez logiquement, la maison d'édition Dupuis et son homologue japonais Kadokawa annoncent un partenariat autour de la marque Vega-Dupuis. Une coentreprise, plus exactement, qui portera sur le marché français des « lights novels et aux autres contenus japonais ».

Nintendo a le chic pour réinventer à l'infini des concepts que l'on croyait depuis longtemps éculés : Splatoon ne déroge pas à la règle, et se présentait comme un jeu de shoot multijoueurs à base de peintures et tireurs capables de se changer en pieuvres pour se déplacer. Ça n'a l'air de rien, mais le titre fut l'un des succès de 2015, au rayon jeux vidéo. Et sera bientôt adapté en manga.

Niwango, la société mère de Nico Nico Douga (plateforme légale de partage de vidéo) et l'éditeur japonais Kadokawa Shoten se sont alliés pour lancer un magazine numérique de manga, le Kadokawa Nico Nico Ace. Le premier numéro de ce magazine gratuit est sorti hier.

La plateforme de distribution numérique spécialisée dans l'animation Crunchyroll annonce un rapprochement avec l'éditeur japonais Kadokawa (Gundam Ace, Shonen Ace...) pour la distribution de leurs animés. Crunchyroll obtient ainsi les droits de distribution exclusifs des animés à venir pour le monde entier, en dehors de l'Asie. 

Le magazine Young Ace de Kadokawa Shoten a annoncé que Neon Genesis Evangelion va connaître un nouveau spin-off.

Tsuguhiko Kadokawa, président du groupe médiatique japonais Kadokawa, particulièrement puissant dans l'édition, a été interpelé ce mercredi 14 septembre par les services du procureur de Tokyo. Il est soupçonné d'avoir versé plusieurs sommes d'argent à un responsable de l'organisation des Jeux olympiques de 2020 (qui se sont déroulés en 2021), en échange d'un partenariat.

L'info provient d'une photo révélée sur son compte Twitter par Manga News. La couverture du magazine japonais Young Ace (Kadokawa) reproduit les deux acteurs Benedecit Cumberbatch et Martin Freeman dans le rôle d'Holmes et Watson pour la BBC.

Le mangaka Tomomasa Takuma est excédé par la situation actuelle pour les créateurs. Au point d'en avoir touché deux mots à son éditeur, Kadokawa Shoten et d'avoir contacté un avocat. Et pour une fois, il ne s'agit pas de piratage d'oeuvre.

La maison d'édition Kadokawa, dont la filiale Enterbrain publie la version originale du manga Minuscule de Takuto Kashiki, a annoncé l'adaptation du titre en anime. Publiés entre 2013 et 2017 au Japon, les 5 volumes de Minuscule sont publiés par les éditions Komikku en France.

Le succès international du manga pousse les éditeurs, en particulier ceux des œuvres originales, à redoubler d'attention pour limiter la diffusion de versions numériques contrefaites. Quatre importants éditeurs japonais de mangas, Shogakukan, Shueisha, Kadokawa et Kodansha, cherchent désormais à démasquer les pirates derrière plusieurs sites de diffusion, pour réclamer réparation des préjudices.

À partir du 20 octobre, un service de librairie en ligne devrait manifestement ouvrir pour la 3DS, sobrement baptisé Bookstore Everywhere. Il devrait être propulsé par la société Librica, fondée par TOSE, éditeur de logiciel et les éditeurs Kodansha, Kadokawa Shoten, Shueisha et Shogakukan. Autrement dit, quelques petites maisons, dont on devrait entendre parle dans le domaine manga notamment...

Non loin de Tokyo, le Musée de la Culture Kadokawa, réalisation de l'architecte Kengo Kuma, abrite une bibliothèque qui dépasse toutes les espérances des lecteurs les plus assidus. Certains rayonnages sont d'ailleurs clairement hors de portée... Mais cet espace que l'on pourrait associer à une bibliothèque publique ou une libraire est en réalité le décor d'une scène...

Les maisons Shueisha, Kodansha, Kadokawa et Shogakukan avaient à l'origine porté plainte le 4 septembre dernier auprès de la Cour fédérale du District Sud de New York contre les administrateurs de quatre sites internet qui proposaient gratuitement leurs contenus. Après 7 mois de recherches, l'identité des pirates reste toujours inconnue et les charges ont fini par être abandonnées. 

Les quatre géants de l’édition de manga au Japon, Shueisha, Kadokawa, Kodansha et Shogakukan sont en croisade pour mettre fin au piratage sous toutes ses formes. Suite à une plainte déposée par la coalition et une procédure pénale en Chine, un homme d’une trentaine d’années a été condamné. En cause, l’exploitation d’un site pirate ayant fermé ses portes en 2021 : MangaBank.

Une version revisitée de L’Attaque des titans vient de se jouer au Japon. La maison d’édition Kadokawa, fondée en novembre 1945, vient de lever quelque 30 milliards de yens. Et ce, à travers une alliance nouée avec le Chinois Tencent : ce dernier achètera quelque 4,8 millions d’actions prochainement émises, à travers sa filiale Sixjoy. Et deviendra le troisième actionnaire de l’entreprise éditoriale nippone.

Au Japon, les règles encadrant les publications à caractère sexuel ont été mises à jour. L'évocation explicite de relations incestueuses sans citron dans la manga Imoto Paradise ! 2, soit Le paradis des petites soeurs en version francophone, a conduit la municipalité de Tokyo à interdire la vente du titre concerné aux moins de 18 ans. L'oeuvre publiée par la maison d'édition Kadokawa le mois dernier a été pointée par un groupe d'experts comme étant malsaine.

L'année dernière, un nouvel amendement dans la loi de Tokyo sur la protection de la jeunesse avait provoqué l'ire des éditeurs japonais. A tel point, qu'ils avaient décidé de boycotter le Tokyo Anime Fair. Il faut noter que le gouvernement de Tokyo fait partie du comité exécutif de la manifestation. Ils allaient ainsi créer leur propre salon l'Anime Contents Expo (ACE) et devait l'ouvrir à Tokyo et aux mêmes dates que le Tokyo Anime Fair (TAF).

Le dilemme fiscal se poursuit au Japon, alors que les ebookstores seront prochainement taxés, en vertu des nouvelles mesures gouvernementales. Mais seuls les ebookstores locaux seront frappés par cette décision : les acteurs étrangers, loin d'être inquiétés, sont en train de se frotter les mains, tandis que l'échéance s'approche...

Le mangaka Yuichi Kato va donner une suite à la version animée d'Eureka Seven. L'histoire originale sera écrite par le studio Bones (qui avait réalisé la série animée originale) et Yuichi Kato sera donc chargé de la mettre en image.

Privé de ses japonaiseries, Mario se sent dépérir. Pour preuve, il se roule en boule par terre, frappe le sol de ses petits pieds menus - taille 47 et bien velus, les petons - et retiens sa respiration au moins quelques secondes.

Les grandes maisons japonaises mènent un combat sans relâche contre le piratage et autres pratiques de téléchargements illégaux. Des sites de piratage vietnamiens – visés par une procédure judiciaire qui transite par un tribunal américain – ont dernièrement refait surface... en Russie. Cette semaine, un collectif d'éditeurs de nouveau a demandé de l’aide dans le cadre de poursuites contre les exploitants de sept sites pirates, certains portant la le nom de Mangaraw.

Mashiro-Iro Synphony-Love débarque en Anime. Un compte privé Twitter qui porte le nom de mashiro_nukobu et qui a un wallpaper aux couleurs de la série a récemment été ouvert. Celui-ci annonçait une adaptation animée de la série Mashiro-Iro Symphony, Love is pure white, jeu d'aventure et romance pour adultes de Palette.

Au Japon, 60 % des tablettes sont des iPad d'Apple. Pourtant jusqu'à présent il n'était pas possible de télécharger directement des livres sur son appareil. Ceci devrait changer dans le courant du mois de janvier, avec le lancement de l'iBookstore. Apple pourra désormais vendre directement des livres numériques à destination des lecteurs nippons. Dans cette perspective, de nombreux contrats auraient été signés avec d'importants éditeurs japonais.

L'arrivée d'une offre de livres sur la Nintendo 3DS était prévue pour l'automne 2013, mais c'est finalement avec un peu de retard que le Japonais a ouvert son ebookstore. Le catalogue devait contenir quelque 300 titres, principalement pour la jeunesse. Et c'est avec l'éditeur Dai Nippon Printing que le projet allait être mis en place. 

La croissance du livre numérique dans différents pays asiatiques montrait que l'intérêt pour la lecture numérique existe bien autour des deux grandes puissances, Chine et Japon. D'ailleurs, l'arrivée d'Amazon au Japon a motivé les troupes des concurrents, et par exemple, la filiale de NEC et Toshiba, BookLive, créée voilà deux ans. 

Cinq magazines japonais bannis de librairies américaines