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Kant

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Kant

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De Kant, on connaît la philosophie et la morale, mais on ne sait presque rien de son existence. Ou on la croit ennuyeuse et indifférente à son oeuvre. C'est cette erreur de vue que répare ce magistral " Qui es-tu ? ". Un beau livre de pensée et de vie. Emmanuel Kant est souvent caricaturé. On le dépeint en homme routinier, replié sur lui-même, avec des manies de vieux garçon. On le présente aussi comme l'auteur d'une philosophie compliquée, d'une morale formelle et abstraite, qui faisait dire à Charles Péguy : " Le kantisme a les mains pures, mais il n'a pas de mains ". La pensée kantienne serait-elle réservée à quelques érudits férus de complexité et d'abstraction ? Cet ouvrage entend dépoussiérer cette présentation. Il ambitionne au contraire de dresser, à travers le récit de sa vie, le portrait d'un homme par bien des côtés attachant, esthète et gourmet, fortement ancré dans les exigences de la vie concrète, et conservant, malgré les témoignages de ses biographes, une part de mystère qui ajoute à son charme. Il souhaite également, à travers l'exposé des lignes de force de la pensée de Kant, montrer que sa philosophie est accessible, et surtout qu'elle a encore des choses à nous dire aujourd'hui.

09/2022

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Kant

Kant

E. Kant a pu, à bon droit, se prévaloir d'avoir accompli dans la philosophie et la science une "révolution copernicienne" . Il dénonça l'illusion de la Raison d'être au principe d'une "connaissance" métaphysique, mais ses critiques de la Raison l'amenèrent en en dissipant l'illusion à en affirmer le besoin : "Sous le gouvernement de la Raison nos connaissances en général doivent [... ] former un système dans lequel seul elles peuvent soutenir et favoriser les fins essentielles de la Raison" . La Raison doit, en outre, toujours faire valoir son droit d'être la "pierre de touche" de toute vérité. Toute la philosophie de Kant consiste à faire valoir le droit du besoin de la Raison.

12/2021

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Philosophie

Kant sans kantisme

A qui n'a jamais lu Gérard Lebrun, peut-on se contenter d'expliquer qu'il était un des plus grands historiens français de la philosophie ? On n'aurait certes pas tort. Et pourtant on risquerait de ne pas faire comprendre ce qu'il a fait et le plaisir qu'on peut encore en attendre. Car Lebrun se moque de la genèse des oeuvres et fait peu de cas des doctrines. Il se méfie de ce que nos bons manuels appellent le "platonisme" ou le "kantisme", le "rationalisme" ou l'"empirisme". Avec Gérard Lebrun, une pensée est vive lorsqu'on la pousse à ses limites, quand on en retrouve le cheminement singulier, quand on entend ses questions inouïes. Qu'on lise ! Qu'on lise et on verra que le philosophe de la modernité, Kant, est toujours plus riche, passionnant, inventif, dépaysant, troublant, en somme plus "moderne", que ce que l'histoire de la philosophie en a retenu. Il est génial dans les recoins du système, là où se posent les problèmes, au moment précis où naissent les concepts, quand s'invente la solution, là où s'ouvrent d'autres abîmes, d'autres recommencements. Le lecteur ne pourra manquer d'être saisi, ici, par l'extraordinaire richesse de l'information et par l'économie qui en est faite: pas d'esbroufe, pas de déballage, pas d'intimidation érudite. Lebrun procède par recoupements progressifs et par intensification. Il noue une trame conceptuelle à partir de "petits riens". On est conduit, par des chemins souvent inattendus, à une visite nouvelle de l'édifice ou plutôt, du chantier kantien. Kant avec Lebrun et donc Kant sans kantisme ; Kant pour ceux qui aiment lire et philosopher au plus près de ce qu'ils lisent.

04/2009

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Littérature française

Le petit Kant

Le petit Kant aime les mots, mais, disert, il ne s'adresse à personne et ne maintient sa présence aux autres que pour leur manquer. Il rêve de les surprendre par ses absences répétées et de les bouleverser en mourant à l'improviste. Le petit Kant vit par procuration, planqué derrière les mots. Il emprunte une silhouette de preux pour ne pas conquérir sa belle ("L'héroïque de la kermesse") ; en littérature, il se programme une renommée de jeune vieillard ("La séance du dictionnaire") ; dans l'affrontement physique, il cherche une violence qui le confirme ("Corps à corps"). Même ses actes courageux révèlent un malentendu ("Appelez-moi chef !"). Dans ses rapports avec le beau sexe, il trimbale son désespoir comme une amulette et aimerait plaire par inadvertance. Malheureusement, il ne réserve aux femmes que des gestes d'une maladresse épique ("Rio Labo"), une présence par intérim ("Mariage posthume") ou son refus frileux du romantisme ("Tasia"). Le petit Kant cherche dans la création un permis d'exister, et écrire lui permet de faire semblant de vivre.

12/1989

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Philosophie

Kant aujourd'hui

Ce n'est pas au premier chef dans la perspective de la reconstitution historique que le criticisme de Kant se trouve ici examiné : bien davantage s'agit-il d'en apprécier, sans complaisance ni dédain, la fécondité pour nos réflexions et discussions d'aujourd'hui. Après tant de bouleversements intellectuels, politiques, sociaux, esthétiques ou culturels qui nos en séparent, comment peut-il se faire que l'œuvre de Kant demeure présente, de façon si accentuée et à vrai dire unique, dans des courants aussi divers de la philosophie contemporaine ? L'approche ici défendue, à travers une confrontation avec les objections parfois sévères issues de ces courants (éthique de la discussion théorie de la justice, etc.) souligne l'originalité et la fécondité d'une pensée qui a su développer une profonde mise en cause de la raison métaphysique sans détruire la rationalité comme telle. En vue de mesurer l'ampleur des transformations criticistes de la raison, cet ouvrage conduit le lecteur dans un libre dialogue avec l'œuvre de Kant, des interrogations les plus radicales sur la finitude humaine jusqu'aux questions les plus concrètes et les plus présentes sur le droit de l'immigration ou sur les renouvellements contemporains du cosmopolitisme.

09/1999

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Critique littéraire

Kleist contre Kant

Devant la porte de la ville, je me demandai pourquoi la voûte ne s'écroulait pas puisqu'elle n'avait rien pour la soutenir. Je me répondis que c'était parce que toutes les pierres à la fois veulent tomber. Ma réponse me consola en me donnant cet espoir : je saurais également me maintenir si tout venait à me laisser sombrer. Heinrich von Kleist (Lettre à Wilhelmine, le 25 novembre 1800)

10/2019

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