Kobo Sony

« Sony se retire de l'activité de lecture numérique aux États-Unis », a confirmé un porte-parole de la société, Maya Wasserman. Et plus qu'un simple abandon, c'est presque un aveu d'échec que la firme laisse se profiler : désormais, les possesseurs d'appareils Sony Reader, les différents PRS, se tourneront vers Kobo, à parti de la fin mars, pour la gestion de leur bibliothèque. Et pour couronner le tout, certains smartphones et tablettes Xperia embarqueront l'application Kobo Android. Gloups ? 

Kobo lance aujourd'hui le Kobo Touch, un lecteur ebook tactile et à bas prix. La société canadienne se hisse ainsi aux côtés d'Amazon et de Sony sur le marché des lecteurs ebooks.

Le PDG de Kobo, Mike Serbinis, a tracé les grandes lignes que va suivre sa société pour l'année 2012 : installation progressive dans une douzaine de nouveaux pays, une plateforme d'auto-édition, de nouveaux titres de presse et des chats avec les auteurs aux États-Unis, avec comme leitmotiv perpétuel la concurrence à tenir face à Amazon.

Quand Sony a annoncé la fermeture de son Reader Store, en février dernier, avec un transfert proposé vers le concurrent Kobo (voir notre actualitté), tout semblait aller bien. Sauf que dans les faits, il est difficile d'effectuer une translation complète de ses livres numériques d'une bibliothèque à l'autre. Des pertes, parfois importantes, sont constatées par les utilisateurs, rapporte The Digital Reader.

Autant 2010, ce fut la profusion et l'explosion du nombre de modèles commercialisés - on a dû parvenir à quelque chose comme une quarantaine de versions de lecteur ebook à encre électronique - autant cette année, on sent bien que la tendance est plutôt à l'affinage.

La manifestation Supporting the Publishing Innovation Awards, compte désormais plusieurs nouveaux acteurs, venus apporter leur pleine collaboration pour ces récompenses.

La collaboration entre Sony et Kobo ressemblait plutôt à un passage de témoin. Dans le monde de la lecture numérique, la société d'origine canadienne a pris une certaine place, alors que le Japonais voyait sa présence réduite comme peau de chagrin. Alors, quand le second a annoncé qu'il reprenait le catalogue et les clients de Sony, on avait l'impression d'une fin d'époque.

Que se passe-t-il entre Sony, Amazon et Kobo ? Ces trois acteurs de la lecture numérique semblent s'être regroupés dans une forme de coalition, signant une pétition adressée à la Federal Communications Commission américaine. Au centre de cette histoire, se retrouveraient mêlés les utilisateurs handicapés de lecteurs ebook. 

Hiroshi Mikitani, PDG de la multinationale Rakuten, a révélé dans une interview à un quotidien japonais le lancement du reader Kobo Touch au Japon, cet été. La commercialisation sur le marché nippon se faisait attendre, d'autant plus que Rakuten est une société japonaise. Les idéogrammes sont prêts à être affichés : tant mieux pour eux, parce qu'Amazon les a rapidement adoptés.

Ces derniers jours, il suffisait pratiquement de sortir de chez soi pour avoir un aperçu de l'importance du Salon du Livre pour les fabricants d' e-readers et de tablettes : avec une campagne de publicité massive, Amazon fait de son arrivée sur le Salon un évènement. Mais ce sont en fait quatre fabricants (Bookeen, Kobo et Sony, en plus de celui précédemment cité) qui sont présents sur le Salon : petit tour des stands et décompte des points.

Une nouvelle équipe de direction pour Rakuten Kobo 

Depuis juillet dernier, le groupe d'édition italien Mondadori a annoncé un accord de distribution avec la société Kobo, pour proposer à partir de la rentrée, dans quatre cents points de vente, les appareils de lecture du Canadien. La rentrée est bien entamée, et du côté de Mondadori, quelques révisions ont été passées en douce.

Il y a quelques jours, nous vous rapportions les conclusions de Chris Walters, un blogueur visiblement remonté contre l'application Kobo pour le système d'exploitation iOS qui dressait une liste gratinée des défauts de l'ensemble. Ses cris de rage ont visiblement été entendus par la société, qui a rectifié le tir pour sa nouvelle version. Cependant, les premiers commentaires sur la Kobo Vox ne présagent à leur tour rien de bon...

L'annonce fait du bruit, et pas celui, très discret, des pages que l'on tourne numériquement sur son lecteur ebook. Sony a décidé de fermer son Reader Store, la librairie numérique, pour l'Amérique du Nord : désormais, les clients canadiens et étatsuniens passeront par les services d'un autre acteur, Kobo. Stéphanie Lang, chef de division IT (VAIO, Reader et tablettes) chez Sony France a accepté de répondre à nos questions.

Kobo a déjà mis en place sa communication, pour accueillir dans les meilleures conditions les anciens clients de Sony US et Canada. En effet, le géant Japonais, après avoir décidé de ne pas commercialiser les PRS-T3, ses derniers lecteurs ebook, aux États-Unis, annonce, pour le 20 mars, la fermeture de son ebookstore, le Reader Store. 

Le groupe japonais Rakuten, propriétaire de PriceMinister, envisage de distribuer sa liseuse Kobo sur le site de e-commerce, mais également dans ses déclinaisons de briques et de mortier. Une décision qui poursuit l'expansion internationale de la firme, qui s'attend à réaliser près de 70% de son chiffre d'affaires à l'étranger.

C'est une mauvaise nouvelle pour les clients, mais une opportunité de taille pour les concurrents sur le marché. Le géant de l'électronique Sony annonce l'arrêt de son Reader Store, sa librairie de livres numériques, au Royaume-Uni, en Allemagne, Autriche et Australie. Quelques semaines après la fermeture de la librairie aux États-Unis, cette décision marque le départ de la marque du marché. Au profit, notamment, de Kobo.

Moisn de six mois après l'ouverture de la boutique Kindle en Allemagne, et alors que l'ebookstore Librei.de vient d'annoncer un catalogue de 450.000 livres numériques, c'est au tour de Kobo de mettre un pied, comme annoncé, sur le territoire allemand.

La filiale ebook de Rakuten a signé un partenariat avec Exclusive Books, librairie d’Afrique du Sud. C’est à Kobo que sera confiée la commercialisation de livres numériques désormais. La migration vers les services de Kobo s’opérera durant le mois de janvier pour l’ensemble des clients actuels.

Comme ActuaLitté l’avait dévoilé la semaine passée, Rakuten-Kobo vient d’inaugurer son offre de livres audio. Si cette ouverture du marché s’opère discrètement, c’est avant tout pour laisser la place au partenariat Fnac-Darty et Orange. Il n’empêche que Kobo ouvre donc son catalogue aux audiobooks.

Kobo a annoncé la mise en place d'un nouveau programme pour booster son partenariat avec l'American Booksellers Association, pensé pour permettre aux libraires indépendants d'offrir du contenu digital à leurs clients. Prévu pour cet été, « eRead Local » durera 100 jours, et permettra à chaque membre de l'association de recevoir 5 $ pour tout nouveau client Kobo.

Fatigué des capacités limitées des systèmes d'exploitation fournis par les fabricants de lecteurs numériques ? Les utilisateurs les plus aguerris sont au fait des différents hacks qu'il est possible de réaliser sur les machines, mais la dernière en date reste encore inédite. Un hacker propose ainsi une méthode pour faire tourner un Kobo Touch ou Mini sous Debian, le moteur d'exploitation certifié Linux.

Il n'aura échappé à personne que la société Kobo vient de lancer sa tablette, la Kobo Vox, un appareil tournant sous Android. Or, spécialement conçus pour cette machine, 362 titres sont proposés, allant du guide de voyage à la BD, en passant par des titres de non-fiction ou de jeunesse.

Kobo et Fnac poursuivent leur collaboration avec la présentation le Kobo Glo HD. Disponible à compter du 22 mai, avec des précommandes prévues le 14, cet appareil disposera d'une résolution de 300 ppi (1448x1072 pixels). Du jamais encore vu, assurent les partenaires. 

Premier lecteur ebook équipé de la technologie couleur de Mirasol, leKyobo eReader n'a pas su se faire une place au soleil depuis sa sortie en Corée du Sud, au début de l'année. Soumis à une forte concurrence, cette tablette de lecture proposait des caractéristiques pour certaines déjà dépassées mais pour un prix encore élevé, autour de 300 $ l'unité.

L'annonce s'est faite mardi : le Japonais Rakuten rachètera la société Kobo début 2012 pour la somme de 315 millions $. Michael Serbinis, le président-directeur général, conservera son poste, et le siège sera maintenu à Toronto.

C'est officiel depuis quelques semaines, Fnac et le Canadien Kobo vont faire équipe dans le domaine de la lecture numérique. Pour mémoire, Kobo, c'est une start-up incubée depuis quelques années par le libraire Indigo, Books & Music au Canada. Et désormais, Kobo est leader sur le domaine du livre numérique dans le pays, avec une stratégie de partenariat dans tous les pays où il s'implante. Et chez nous, ce sera donc la Fnac.

Kobo avait été le seul acteur numérique de la lecture à annoncer leur partenariat avec Facebook. De quoi constater une hausse du trafic de plus de 50 %, selon la société. En parallèle, Kobo semble avoir largement profité des outils mis à disposition par le réseau social. 

À son lancement le lecteur d'ebooks de Kobo était un des appareils les moins chers à 149 $. Alors bien sûr, il ne possédait pas des tonnes de fonctionnalités et ne se connectait qu'en Bluetooth mais cela suffisait à en faire un lecteur ebooks compétitif.

On pourra désormais partager ses lectures sur le réseau social Facebook grâce au Reading Life de Kobo. La société appelle ça « la lecture interactive et sociale ».