La France au miroir de l'immigration

Cette France-là : la politique d'immigration de Sarkozy dans le viseur

Miroir, miroir en bois d'ébène... dis-moi quelle conférence de presse fut la plus irréelle. Certainement celle organisée dernièrement par les éditions J'ai lu et ses auteurs cryogénisés, et rien n'y fera d'envoyer un chasseur dans les anciens frigos de Paris. Les différents protagonistes s'en sont enfuis depuis, et une partie d'entre eux a dû retrouver la raison. Néanmoins, les caméras aventureuses des Histoires sans fin n'ont rien loupé de la déjante, ou si peu.

Le Musée de l'histoire de l'immigration met en avant la bande dessinée dans une nouvelle exposition qui sera visible du 16 octobre 2013 au 27 avril 2014, rapporte l'AFP. Avec pour titre « Albums. Des histoires dessinées entre ici et ailleurs - Bande dessinée et immigration 1913-2013 », cette manifestation accompagne la transformation de l'ancienne Cité nationale de l'histoire de l'immigration en Musée de l'histoire de l'immigration.

Faute de participants et de découvertes viables, le réseau social Authonomy, créé par HarperCollins en 2008, fermera prochainement ses portes. La plateforme web proposait aux auteurs de déposer leurs manuscrits, soumis aux votes de la communauté, avant une éventuelle publication chez HarperCollins, en cas de succès. Las, le site semble totalement déserté.

Dans un vide-grenier, pour une grosse bouchée de pain, un chineur découvre quatre lourdes plaques de fer, planquées dans des boîtes en carton. Dessus, des gravures, intrigantes de prime abord : on y voit un homme avec un haut-de-forme, tenant un mug. Pour Paul Searle, c’est la providence qui vient de frapper à son huis.

L'écrivain François Cavanna, décédé ce 29 janvier, recevra un hommage du Musée de l'histoire de l'immigration, à Paris, le 1er avril prochain, à l'occasion de l'ouverture au public de sa nouvelle Galerie des dons. En 2012, l'artiste avait notamment légué la truelle de maçon de son père, Luigi, à l'institution parisienne.

Sur Internet, c'est bien connu, on trouve tout…et n'importe quoi. Un peu comme dans le monde réel, en fait. Les journalistes Titiou Lecoq et Diane Lisarelli sont parties à la conquête de cet univers qui, en l'espace d'une décennie, a su créer sa propre culture.

ROMAN FRANCOPHONE - Le nouveau roman de Christophe Tison, Journal de L. (1947-1952) publié aux éditions Goutte d'Or figure parmi les livres attendus de cette rentrée littéraire 2019. La Lolita qui a défrayé la chronique dans la célèbre œuvre de Vladimir Nabokov paru en 1955 fait son come-back dans un livre-confession où l'adolescente se livre sans filtre. Le romancier signe un texte fort, aux mots crus et d'une rare sincérité.

ROMAN JEUNESSE - Roman jeunesse ou fable sur le vivre-ensemble, Jefferson fait rêver et penser. L'on voyage avec ces animaux rigolos, à plumes, à poils, à cornes, dans l'inhospitalière contrée humaine. Mais attention au miroir. C'est celui qui le dit qui y est ! Et le voyage se poursuit en soi-même.

[ MAJ 30/30/2021 : Cette chronique a initialement été publiée en avril 2018. Ce jour, Jean-Claude Mourlevat est lauréat du Prix Astrid Lindgren 2021, connu comme le « Prix Nobel de la littérature jeunesse ». Le jury a tenu à souligner combien « Jean-Claude Mourlevat revisite brillamment la tradition du conte, abordant les sujets les plus beaux comme les plus difficiles. Ses récits abolissent le temps et l'espace et évoquent dans une prose onirique et efficace des questions éternelles comme le désir et l'amour, la vulnérabilité et la guerre. L'œuvre toujours surprenante de Mourlevat ancre la trame antique de l'épopée dans une réalité contemporaine ». ]

Trois éditeurs ont accepté le règlement que le ministère de la Justice américain a proposé, suite à la plainte déposée pour entente sur le prix de vente des livres numériques. De son côté, la société Apple, mise en cause, avec deux autres groupes mis en accusation, préfère se rendre devant les tribunaux. Mais depuis, les commentaires et analyses ne cessent de fuser des organisations professionnelles. 

Mardi 26 mai 2015, Boris Adjemian a reçu le premier Prix de la recherche du Musée national de l’histoire de l’immigration, pour un article intitulé « Du récit de soi à l’écriture d’un Grand Récit : une autobiographie collective arménienne en Ethiopie », et publié en 2013 dans la revue Diasporas. Histoire et sociétés.

Le président américain Donald Trump a lancé son décret anti-immigration visant à interdire l’accès aux États-Unis aux ressortissants de plusieurs pays comme la Syrie ou l’Iran. Une vague de protestation s’est élevée dans le pays. À San Francisco, une librairie culinaire a décidé de répondre au président, de la plus efficace des manières.

L’année 2015 célébrait le 150e anniversaire de ce Pays des Merveilles, qu’avait créé Lewis Carroll, et plus spécifiquement, de sa petite Alice, espiègle et curieuse, aventurière parfois à ses dépens. On pouvait donc espérer un peu de calme, après ce marathon : un fauteuil confortable, quelques livres, éventuellement une tasse de thé... Et avant tout un peu de calme, de silence, et d’apaisement. Bref, merci pour 2015, passons à 2016. Pas tout à fait.

Erreur de débutant ! Imaginer qu'arriver un quart d'heure avant l'horaire d'une telle rencontre serait suffisant pour nous assurer l'entrée de la Station Ausone (la salle de conférences de la Librairie Mollat à Bordeaux) pour écouter Luis Sepùlveda parler de son livre « Histoire d'une baleine blanche » » ! Errare (mais alors plus jamais perseverare, c'est sûr!) : une salle comble avec plus de 250 personnes présentes, les places manquant, certaines ont dû rester debout !

Les petits plats étaient mis dans les très grands, aux éditions J'ai Lu. Toute une campagne de teasing promettait aux journalistes et blogueurs de « passer de l'autre côté du miroir », ce 11 avril. Seul indice, comme un billet d'avion, destination lointaine. Il est compliqué de raconter ce qui est advenu par la suite, sans une immersion complète dans cette aventure, qui nous a fait traverser bien plus qu'un miroir : c'est le monde réel qu'il a fallu quitter pour plonger dans un multivers complexe, peuplé de créatures fantastiques. 

Il avance dans les allées du Salon, masqué, le regard blanc... Cette année encore, parce que l'on n'arrête pas ce qui est bel et bon, ActuaLitté récidive et vous propose un dossier exclusif, jour après jour, racontant l'envers, le derrière (non l'autre) ce que le grand public ne verra jamais, parce qu'on lui cache la vérité.

Pratique-t-on la discrimination aux États-Unis ? Question rhétorique s'il en est, mais qui ne doit pas nous éloigner des contre-réactions proportionnelles et inversement réfléchies des uns et des autres. Perdus ? Je m'explique...

La Passe-Miroir « Les fiancés de l'hiver »Christelle Dabos

Immigration : l'extrême-droite italienne invente la classe de ségrégation

De l’autre côté du miroir sera la prochaine grosse production de Disney, avec James Bobin aux commandes, et tout le casting que l’on avait pu découvrir dans le film de Tim Burton, daté de 2010. Après le Pays des merveilles, Alice, incarnée par Mia Wasikowska, décide de plonger de l’autre côté du miroir. Et attention à ce qu’elle pourrait y trouver.

Nommé au poste de défenseur des droits, l'ancien ministre Jacques Toubon quitte la place qu'il occupait à la tête du musée de l'histoire de l'immigration. Pour le remplacer, c'est l'historien Benjamin Stora qui a été choisi par le premier ministre Manuel Valls, rapporte La Croix.

Le Musée de l'histoire de l'immigration (à Paris) et le Cesan (Centre d'enseignement spécialisé dans les arts narratifs, à Paris) organisent un concours de bande dessinée à destination des auteurs amateurs, rapportent nos confrères de BoDoï. Au menu, le thème « le migrant, un héros de papier ».

Paru aujourd’hui même en librairie chez Gallimard jeunesse, Partir, au-delà des frontières est le premier ouvrage illustré de l’auteure-illustrateur italienne Francesca Sanna  : un album coloré et poétique, accessible dès cinq ans, sur la guerre et l’immigration.  

Dans son ouvrage Cannibale lecteur, Pascal Vandenberghe accorde une place de choix à Saint-Simon – comment faire autrement ? Sur les soixante chroniques du texte, le duc méritait bien un morceau de roi... 

AVANT-PARUTION – « Elle avança timidement face au miroir en pied. Ce qu’elle vit la bouleversa. Cette frontière entre la fermière et la bourgeoise qui lui paraissait jusqu’ici infranchissable venait de disparaître grâce à un morceau de tissu. Dans le reflet de la glace, la petite domestique auvergnate avait fait place à une femme du monde. » 

À force de citer les excellents résultats de ventes de tablettes et de livre numériques, on finirait pas croire tout naturellement que le livre papier va entamer une descente aux enfers inexorable. Pourtant, certains pensent déjà que le livre numérique n'est pas destiné à régner sans partage sur le monde de la lecture. Nicholas Carr, pour ne pas le citer, est l'un de ceux-là.

Iman Eyitayo est une jeune autrice du Bénin qui a déjà écrit six romans, mais n’a jamais réussi à trouver un éditeur. En 2017, elle tente sa chance à la Journée du Manuscrit et remporte le Grand Prix du Jury. Grâce à ce prix, elle gagne un contrat d’édition de 10.000 €. 

Avec la Roumanie pour invité d'honneur, et une décennie marquée par une politique d'expulsion des camps de « Roms » installés sur le territoire français, l'édition 2013 du Salon du livre de Paris ne pouvait faire l'impasse sur la question de société que constitue l'immigration. C'est dans une optique de sensibilisation, que les enfants étaient invités à assister ce matin à la conférence « Apprendre à vivre ensemble », en la présence d'auteurs jeunesse qui ont dédié certains de leurs ouvrages au sujet de l'intégration et de la discrimination des immigrés.