Le magicien de Brooklyn

Que la ville est bruyante ! Et pourtant, bébé dort...
Mais qu'est-ce qui provoque tous ces sons qui tonitruent, sonnent, claquent, crient, s'entrechoquent ? Chaque double page présente la cause d'un des bruits. Plus les pages s'enchaînent, plus les bruits sont nombreux. De quoi donner le tournis ! Nous suivons cette chaîne décroissante de chiffres : dix klaxons tonitruant, neuf portables sonnant, huit chiens aboyant... Mais loin de diminuer ou de s'annuler, chaque bruit s'ajoute au précédent dans une joyeuse cacophonie ! Et dire que bébé dort pendant tout ce temps !
Les illustrations très colorées, dont la couleur qui domine est le rouge, donnent un véritable coup de fouet au récit. Les tons criards montrent ainsi la force que peut avoir le bruit ! On retrouve avec plaisir le joyeux fouillis de la ville si bruyante, c'est vrai, mais si agréable à observer. Et nous apprécions de regarder intensément les détails de chaque page.
Voici un album qui donne envie de sortir et de regarder partout autour de soi, tout en étant attentif aux sons, même les plus ténus.

Et là, d'un coup, tout s'arrête ! Mais quand on dit que TOUT s'arrête c'est au sens strict du terme. C'est un peu comme si vous preniez une photo de ce qui vous entoure, que tout se fixe, mais vous êtes le seul à le savoir.
Au début vous n'y croyez pas et, après un petit moment, vous commencez à comprendre que c'est grâce à vous que les gens dans la rue ressemblent à des statues de marbre, que le pigeon là, devant, se retrouve figé entre le ciel et le bitume et que les premières grosses gouttes du verre d'eau n'ont pas encore éclaboussé la cliente que le serveur maladroit vient de servir…

Si pour vous, tout ceci est totalement impossible, sachez que pour ce pauvre Côme, c'est la réalité et le début de bien des désagréments.
Mais, posséder ce si grand pouvoir, finalement, à quoi cela peut bien servir quand la jolie Sophie ne vous regarde même pas ! Côme ne va quand même pas lui dire son secret, déjà qu'elle trouve que les garçons de sa classe ne valent pas la peine, il passerait en plus pour un fou…

Le Magicien du temps qui passe d'Eric Sanvoisin est un agréable roman où l'on se laisse à imaginer à ce que nous ferions bien dans pareille occasion. L'on aurait aimé, quand même, un peu plus d'action et de rebondissements et des dessins à l'intérieur du livre un peu moins… comment dire… laids. Ce n'est pas très gentil ? Certes, mais Sophie dans le roman est sensé être la plus belle fille du collège… je vous laisse découvrir !

Le mois prochain, la Bibliothèque publique de Brooklyn aux USA accueillera pour une semaine le Democracy Lab. Un dôme gonflable pouvant accueillir plus d’une centaine de personnes sera installé sur la Grand Army Plaza. Ce dernier sera le lieu de rendez-vous pour assister à des conférences ainsi que des workshops en présence d’auteurs sur l’engagement civique et la justice sociale.

Ce mercredi sort en salles Brooklyn, réalisé par John Crowley et Paul Tsan. Ils se sont inspirés du roman du même titre écrit par Colm Tóibín, écrivain irlandais à qui l’on doit Désormais notre exil (1990),  Le Maître (2004) et L’Épaisseur des âmes (2006). 

Le musée de Brooklyn aux États-Unis publie la dernière partie de The Book of the Dead of the Goldworker of Amun Sobekmose, un papyrus daté du Nouvel Empire et vieux de plus de 35 siècles, informe Art Daily.

La grande série de films tirés des ouvrages de CS Lewis, l'auteur chaudement recommandé par le ministère de l'Éducation britannique, poursuit sa carrière.

Le célèbre roman pour enfants de Frank L. Baum, Le Magicien d'Oz, sorti en 1900 aux Etats-Unis, avait été ensuite décliné en une série de treize albums, sous le titre du Cycle d'Oz. L'ensemble avait rencontré un très grand succès, mais seul le premier album de cette série était disponible en français.

La librairie basée initialement dans le Parc Slope de Brooklyn, Community Store, va ouvrir son second espace dans la banlieue accueillante de Windsor Terrace. Rebaptisé en conséquence Terrace Books, le lieu a hébergé pendant six ans durant une autre boutique dédiée au livre, et qui arborait l'enseigne Babbo's Books. Une nouvelle adresse, non loin de la première, et située au 242 Prospect Park West, un coin qui hébergea notamment le magasin de sucrerie du père de l'écrivain Isaac Asimov.

Visite guidée par-delà l'imagination

Il n'y a pas que les particuliers qui souffrent des prix de l'immobilier dans les grandes villes. La Brooklyn Public Library connaît en ce moment des soucis de cet ordre et va tenter d'y remédier avec des solutions plus ou moins convaincantes. Ils ont l'intention de vendre l'une de leurs bibliothèques à un promoteur immobilier, à condition que ce dernier ménage une petite place pour une nouvelle bibliothèque sur le site. 

Chaque année, les poètes de New York et au-delà s'unissent pour la Poets House Brooklyn Bridge Poetry Walk, un événement particulièrement médiatisé, bien que centré sur la poésie, qui ne fait pas vraiment l'ouverture des JT. Si le poids de la tradition joue son rôle, la présence de l'acteur Bill Murray n'y est pas non plus étrangère... Régulièrement présent, il y déclame lui aussi quelques vers, à l'occasion.

La réalisatrice américaine Nicole Kassell (A Little Bit of Heaven, la série Watchmen) tiendra la caméra pour la nouvelle adaptation du roman de L. Frank Baum, Le Magicien d'Oz, produite par le studio New Line. Son travail très remarqué pour la série Watchmen, diffusée par HBO, aura été décisif.

Le Magicien d'Oz, ça vous parle ? Forcément ! Mais connaissez-vous les 13 autres tomes qui composent le cycle ?

Le ministre de la Culture et de la Communication ne pouvait pas rester insensible au décès annoncé hier de Roland Dubillard, Retrouver les ouvrages de Roland Dubillard, sur Comparonet

Holly WebbRose et la maison du magicien

La Guilde des MagiciensTrudi Canavan

Avec l’arrivée des beaux jours, Marvel présentait son projet de statue, dédiée à Captain America. Une œuvre de 4 mètres à la gloire du militaire américain le plus connu – devant le soldat Ryan ! – qui siégerait triomphalement au cœur de Brooklyn. Le projet est devenu réalité, et les 75 ans du Captain sont dignement célébrés... À l’exception des habitants du quartier.

Martin Amis, l'homme qui préfère les passages sexuels dans les livres des femmes, aurait-il pris en grippe son lieu de résidence ? Selon différentes informations, il semblerait bien que, deux ans après son emménagement à Brooklyn, l'écrivain britannique se soit lassé de la vie sur la côte Est...

L'inépuisable Tintin au Congo a encore fait récemment parler de lui : publié voilà 79 ans, la polémique ne finira donc jamais de se relancer sur le regard qu'Hergé a pu alors retranscrire.

Bravo les Brothers (Dupuis) fait partie de ces histoires courtes où le magicien André Franquin se fait plaisir : il y bouscule les règles bien établies d'un univers dont il a hérité, celui des aventures de Spirou et Fantasio. 

La chaîne de télé NBC vient d'acheter les droits d'adaptation pour une nouvelle version du Magicien d'Oz. Depuis 75 ans, que le conte classique de Frank Baum a connu pour la première fois son passage sur grand écran, avec Judy Garland dans le rôle de Dorothy, l'histoire semble regagner de la popularité dans les milieux de la pop culture. 

On le connaît notamment pour avoir mordu l'un de ses adversaires : Mike Tyson, boxeur poids lourd, champion du monde dans cette catégorie, à l'âge de 20 ans - c'était en 1986 - vient de sortir une biographie. Célèbre aujourd'hui pour ses démêlés judiciaires, ses excès et sa vie décousue, il n'en reste pas moins une figure de la boxe. 

Fin 2012, la robe bleue que portait Judy Garland dans la célèbre adaptation du Magicien d'Oz a été vendue aux enchères pour 480.000 $. C'était déjà une coquette somme, mais celle-ci vient d'être totalement éclipsée par l'acquisition du costume du Lion Peureux, interprété par Bert Lahr dans la comédie musicale de 1939, pour plus de 3 millions $.

C'est amusant, que vers 1998, un jeune groupe de hip hop marseillais ait clamé «La solidarité / J'crois qu'y a plus qu'ça pour nous sauver. » Hommage rendu à la Fonky Family et son Verset 4, voici donc qu'une marque de solidarité coast-to-coast s'empare des États-Unis. 

C'est une édition toute particulière du Magicien d'Oz qui partira aux enchères sous peu. Cette dernière est en fait signée par l'ensemble des acteurs et de l'équipe qui a pris part à l'adaptation du film, en 1939, réalisé par Victor Fleming et produit par la MGM.

Soucieux de célébrer comme il se doit le 80e anniversaire du film musical de Victor Fleming, inspiré du livre du livre de L. Frank Baum, Google a introduit l’une des petites facéties que le moteur de recherche aime tant. Il suffit de taper Le Magicien d’Oz ou le titre en langue anglaise, The Wizard of Oz, pour aboutir à une surprise.

Un professeur de l'université Southern Illinois, de Carbondale vient de jeter un regard quelque peu pénétrant dans l'univers du Magicien d'Oz, à travers son adaptation filmographique de 1939, mais surtout le livre de L. Frank Baum.

Randall E. Auxier, l'auteur de The Wizard of Oz and Philosophy, tend à montrer la teneur philosophique du livre, en s'appuyant sur les divers protagonistes qui peuplent le livre. Il ne fait aucun doute que ce livre a su toucher la culture américaine, mais qu'il implique des discussions avec les thèses de Platon, Hegle Hume ou Kant, voilà qui ne manque pas d'originalité.

Considérer les compagnons de Dorothy comme des principes de vertu, c'est assez évident cependant, voire posent les problématiques typiques que l'on attend du principe qu'ils incarnent. Toutefois, le professeur pointe des casse-tête philosophiques comme le fait que l'eau fasse fondre la sorcière. Ou encore, que dans le film le Kansas soit en gris alors qu'Oz est en technicolor.

« J'ai recours à la philosophie pour aider les gens à la comprendre et à s'en servir. Je veux écrire des livres de philo que les gens puissent lire. Je cherche véritablement à la rendre plus digeste à travers un moyen populaire. » Car de fait, on ne discute pas réellement avec Platon, mais on part du Magicien pour aller comprendre le philosophe grec, de même que Campbell ou Engels.

Un exercice de vulgarisation, en somme tout à fait intéressant.

Le magicien d'Oz enregistré dans pour audiobook communautaire

Lumineuse idée de street marketing à Brooklyn, à base de livres