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Lemieux

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Sociologie

LES COALITIONS. Liens, transactions et contrôles

Les individus ou les groupes peuvent former une coalition pour obtenir des avantages plus grands que ceux qu'ils auraient obtenus s'ils n'en avaient pas fait partie. Entre les individus ou les groupes qui se coalisent, les relations sont généralement constituées de coopération et de conflit à la fois, si bien que le maintien de la coalition ne va pas sans difficulté. Il est d'ailleurs de la nature des coalitions d'être temporaires et de se défaire après un certain temps. Cet ouvrage porte sur les formes de la coalition dans différents milieux : place publique, organisations, collectivités locales, gouvernements et relations internationales. Il cherche à montrer que la formation et le maintien des coalitions dépendent des liens internes et externes propres à chacune d'entre elles, de la répartition des coûts et des bénéfices des participants, et surtout de l'exercice du contrôle au sein de la coalition et sur les adversaires.

05/1998

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Histoire de France

Tony, 1942. Un procès oublié sous l'Occupation

Il s'appelle Tony Bloncourt. A peine vingt ans, originaire d'Haïti, étudiant à la Sorbonne, il fait partie dès 1941, d'un petit groupe de six jeunes résistants de la région parisienne, âgés de 17 à 20 ans, impitoyablement traqué par la police française. Après leur arrestation, la justice militaire allemande a voulu frapper un grand coup : leur procès, ouvert au public et à la presse, s'est tenu dans le cadre exceptionnel de l'Assemblée nationale. Les six membres du groupe ont été fusillés le 9 mars 1942 à 16h45 au Mont-Valérien. Il s'appelle Georges Veber. Commissaire dirigeant la Brigade Spéciale de la préfecture de police de Paris, exemple même du fonctionnaire consciencieux et âme de chasseur. C'est lui qui a traqué ces jeunes gens et les a livrés à la Gestapo. Il s'appelle Paul Riche. Au moment où les six jeunes hommes sont jugés et fusillés, il prépare le tournage de son film Forces Occultes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Cinéaste collaborationniste, mais également violent chroniqueur antisémite d'Au Pilori, et bientôt agent français de la Gestapo. Soixante-dix ans après ce procès inouï à l'Assemblée nationale et l'exécution de ce groupe de jeunes résistants turbulents et d'origine étrangère, le journaliste Emmanuel Lemieux retrace cette histoire peu connue et dérangeante de notre histoire commune.

03/2012

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Sociologie

Edgar Morin. L'indiscipliné

Qui est vraiment Edgar Morin ? Le philosophe auteur d'une ambitieuse Méthode de la pensée complexe ? Le sociologue précurseur de la culture de masse, chroniqueur de la rumeur antisémite d'Orléans et de la modernité du village de Plozévet? À moins que ce ne soit l'auteur du film culte Chronique d'un été, réalisé avec Jean Rouch ? Ou encore l'observateur aiguisé des adolescents, de l'écologie, de la Terre-patrie, sans oublier le penseur indiscipliné d'une politique de civilisation et du conflit israélo-palestinien ? Tout cela, et bien plus encore. Cette enquête biographique retrace le parcours exceptionnel d'un homme inattendu. Edgar Morin est un roman à lui tout seul ! On devine d'emblée la personnalité du futur philosophe à travers le récit des années d'enfance à Paris, au sein de la communauté des immigrés juifs de Salonique puis celui de la disparition brutale de sa mère, Luna, alors qu'il a à peine dix ans. Les rebondissements se poursuivent avec l'exode et le chaos - d'où naît son engagement dans la Résistance -, sa stalinisation et sa rupture ultérieure avec le Parti communiste, son engage-ment singulier dans la guerre d'Algérie, les débuts de la sociologie, son goût pour le cinéma et les idées, sa remise en question totale à partir des années 1960 et dans la Californie du "nouvel âge", ses engagements pour l'écologie et la transmission des savoirs. Il a traversé le xxe siècle sans rien rater. Avec des documents de première main, les témoignages de proches et une enquête au plus près de l'œuvre, cette biographie d'Edgar Morin restitue toute la complexité d'un personnage attachant, et encore largement inconnu. Elle permet de mieux comprendre pourquoi Edgar Morin est un penseur nécessaire, dans ces temps obscurs et chaotiques.

05/2009

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Réussite personnelle

Coeur de buffle. Etre le capitaine de sa vie en tout temps

Fils d'un haut officier de l'armée sud-vietnamienne, Van Hien Nguyen est enfant lorsque débute la guerre. Son existence confortable bascule dans le chaos avec la chute de Saïgon le 30 avril 1975. Son père se rend aux nouvelles autorités, qui l'emprisonnent en camp de " rééducation ". Le reste de la famille doit fuir, en abandonnant tout. Alors âgé de 14 ans, Van Hien remue ensuite chaque jour ciel et terre pour nourrir ses quatre frères et soeurs, en soutien de sa mère. Durant les cinq années suivantes, il est contraint de sacrifier son adolescence et ses études, afin que la famille survive. Forcé de quitter le pays en 1980, il " emprunte " un bateau aux garde-côtes, en conduisant une soixantaine de personnes vers la liberté, sur une mer déchaînée. Il passe ensuite trois mois dans un camp de réfugié en Indonésie, avant d'être accueilli au Québec. Il a seulement 18 ans et déjà une vie remplie. Il apprend le français et, à force de courage, d'efforts et d'engagement, réussit à s'intégrer et à devenir chef d'entreprise, en fondant une famille. " Coeur de buffle " est un récit de résilience, au souffle épique et à l'énergie inspirante. Le lire nous offrira probablement un supplément d'âme lorsque nous devrons affronter nos propres épreuves.

10/2023

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Histoire de France

Génération Tonton

Sous la figure tutélaire de François Mitterrand, dit « Tonton », toute une génération s’est épanouie sur les scènes contrastées des années 1980 à 2011 : cette génération, c’est celle des rejetons de 1968, héritiers de la fin des illusions, menacés par le chômage de masse dont ils ont essuyé les plâtres, subissant déjà la lutte des places dans le monde du travail, en attendant la fin de la partie sexuelle avec le sida. En 1981, l’histoire les a réinventés à toute allure : avènement de la gauche en France, abolition de la peine de mort et libéralisation des ondes, désindustrialisation massive, big bang audiovisuel, marche civique des Beurs et mouvements humanitaires, néolibéralisme, Pologne et Chute du mur, Guerre en ex-Yougoslavie, Irak et terrorismes, nouvelles peurs contemporaines, nouvelles utopies, désintégration des idéologies…Ils avaient entre 16 et 25 ans le 10 mai 1981, et plus rien n’a été pareil. Cette enquête, menée comme un roman balzacien, suit les trajectoires d’une cinquantaine de « héros » de ce moment-clef jusqu’en 2011, date à laquelle ils auront 50 ans. Comme dans un roman, ils se croisent, se séparent, se retrouvent à la faveur des événements et des ruptures qui ont marqué ce quart de siècle. Le « casting » est composé de gens connus ou non, représentatifs de cette génération charnière : politiques (Montebourg, Peillon, Valls, Boutih), syndicalistes, militants associatifs, humanitaires, artistes (Porte, Séra, Guetta, Chao), écrivains, intellectuels (Onfray), médiatiques (Bellanger, Naulleau, Patino, Olivennes) etc.Ils auront 50 ans le 10 mai 2011. L’avenir dira s’ils sont les oubliés de l’histoire ou si leur tour est venu de dessiner un destin collectif.

03/2011

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Résistance

Le réseau

A l'âge de 100 ans, Edgar Morin fait une dernière requête à son biographe : qu'il enquête sur le réseau de résistance Charette, auquel il appartint ains que Mitterrand, Jankélévitch, Clara Malraux et bien d'autres. Un réseau totalement oublié, et pourtant décisif dans l'histoire de la résistance, et follement romanesque. Le réseau Charrette est un réseau de résistance hors-norme, gaullo-communiste, franco-allemand, inventif et rigoureux, éparpillé et uni, fondé dès 1941 par une poignée de prisonniers de guerre dans le stalag XI-B de Follingbostel. A sa tête, Michel Cailliau dit Charette, du nom du héros vendéen, le neveu de Charles de Gaulle, fils de la soeur ainée d'oncle Charles, Marie-Agnès, la plus secrète de cette famille. Le réseau Charrette, plus précisément le Mouvement de Résistance des Prisonniers de Guerre et des Déportés (MRPGD), a été l'une des organisations de résistance les plus substantielles dans ces premiers temps troublés. Dès 1942, le jeune Edgar Nahoum, futur Morin, rejoint le réseau de Michel Cailliau, et de ses autres fondateurs, Philippe Dechartre, André Ulmann, Charles Bonnet et Pierre Le Moign'. Edgar Nahoum ne le sait pas encore mais, à l'épreuve du réseau Charette, il deviendra définitivement Edgar Morin. Si ce réseau de résistance est cité par les historiens, c'est un peu comme on expédie une anecdote ; dans les fais il est très mal connu, si ce n'est négligé, voire totalement oublié. L'auteur est donc parti à la recherche de splendides fantômes dans une nuit profonde.

03/2023

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