Livre Paris coronavirus

Au terme d’un week-end d’inquiétudes – ActuaLitté avait été le premier média à s’interroger sur le devenir de la manifestation – les organisateurs de Livre Paris annoncent officiellement l’annulation de la manifestation. Cette année, il n’y aura donc pas de salon du livre à Paris.

Le gouvernement français a pris des mesures exceptionnelles, ce 29 février, pour lutter contre l'épidémie de coronavirus : avec 130 cas déclarés et plusieurs foyers d'infection identifiés, les autorités cherchent à enrayer la propagation du virus. L'annulation du salon Livre Paris n'est pas isolée : d'autres événements sont menacés par l'interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes en milieu confiné.

Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, vient de frapper très fort : à l’occasion d’une conférence de presse, il annonce la volonté de l’État français de limiter la propagation du coronavirus. Et des mesures très strictes sont mises en place. L’une d’entre elles concerne « tous les rassemblements de plus de 5000 personnes ».

Le monde du livre rencontre le monde du libre : alors que l’interprofession piaffe d’impatience de découvrir les allées du salon – et les cuvées de Laurent Perrier de l’inauguration, soyons sérieux – une initiative se fomente. Un autre salon a été mis au point, qui reprend les codes de Livre Paris, pour le changer en Libre Paris. WTF ?

Framabook, la maison d'édition de l’association Framasoft, tournée vers l’élaboration et la promotion du logiciel libre, change son nom en Des Livres en Commun, et par là-même de logique éditoriale. L’équipe qui conduit cette aventure a accepté de nous présenter les principes de la nouvelle structure associative, où l’ambition principale est « de rémunérer les auteurs à leur juste valeur », en dynamitant tous les principes du sacro-saint copyright.

La Foire du Livre de Londres, qui devait se dérouler du 10 au 12 mars prochain, abandonne finalement la partie face au coronavirus : l'événement est annulé, annonce Reed Exhibitions, organisateur de l'événement. La Foire maintenait son édition 2020 depuis plusieurs jours, se voulant rassurante, mais l'absence de nombreux exposants aura eu raison de la manifestation.

La France, comme d'autres pays du monde, a adopté des mesures drastiques face à la propagation du coronavirus, désormais à l'origine d'une pandémie mondiale. La limitation des rassemblements et des déplacements laisse craindre des jours difficiles pour les commerçants, y compris pour les librairies. Pourtant, les mesures de confinement sont aussi propices à la lecture : voici quelques pistes pour commander et se faire livrer des ouvrages, sans profiter à une multinationale...

Le confinement impacte tout le monde, même les instagrameurs professionnels. Difficile en effet de poster des photos de plage idyllique lorsqu’on est cloitré chez soi. Se retrouvant dans l’impossibilité de partager leurs sorties ou l’unboxing du dernier eyeliner, les influenceurs beauté et lifestyle se tournent vers de nouveaux contenus, et les livres ont la cote. La plateforme de marketing Traackr révèle ainsi une augmentation des mentions en lien avec la lecture sur Instagram.

La prudence est de mise plus que jamais : après trois jours de confinement, les dérapages journalistiques commencent. Après une erreur d’interprétation, commise sur France Inter, la question de l’ouverture des librairies est devenue un sujet majeur. D’un côté, ceux qui plaident pour une fermeture de bon sens sanitaire, de l’autre, ceux qui, parce que vendeurs en ligne, souhaitent maintenir l’activité.

Alors que le confinement rend de plus en plus difficile l’accès aux livres, les maisons d’édition ainsi que les auteurs redoublent d’efforts pour que les ouvrages puissent quand même se retrouver entre les mains des lecteurs. Pour ce faire, le romancier brésilien Paulo Coelho a décidé de rendre certains de ses titres en format numérique gratuits.

« Nous informons les exposants et visiteurs qu’en raison de l’urgence du coronavirus, COVID-19, la Foire du livre jeunesse de Bologne sera reportée du lundi 4 au jeudi 7 mai 2020. » Le message des organisateurs n’a rien d’alarmant, simples mesures de précautions à prendre. Mais pour le secteur, voici bien une difficulté de plus. 

Le coronavirus 2019-nCoV poursuit son chemin dans le monde entier, avec un bilan qui s'alourdit jour après jour : 362 décès ont été recensés ce 3 février, avec au moins 17.480 personnes infectées, selon les informations. Dans ces conditions incertaines, la Foire du Livre de Taipei (Taïwan), qui devait se dérouler du 4 au 9 février prochains, est décalée au 7 mai.

Livre Paris, la Foire du livre de jeunesse de Bologne, la Foire du Livre de Leipzig, ou encore celle de Londres : de nombreuses manifestations littéraires ont dû être annulées ou déplacées à cause de la pandémie du coronavirus. La tenue du Salon international du livre de Bangkok a également été compromise, victime elle aussi des consignes de sécurité de son gouvernement. Les organisateurs ont toutefois réussi à le maintenir en le relocalisant sur la Toile.

Le mois de mars, réputé chargé pour les éditeurs en raison des nombreuses foires du livre à cette période, sera finalement léger : la Foire du Livre de Leipzig, en Allemagne, vient d'annoncer l'annulation de l'événement pour cause d'épidémie de coronavirus. Après Paris et Bologne, seule la Foire du Livre de Londres, du 10 au 12 mars 2020, se déroulera comme prévu.

La 79e édition du Salon du livre de Madrid devait se tenir du 2 au 18 octobre. Ce rendez-vous culturel majeur n’aura finalement pas lieu, les organisateurs de l’évènement assurant que l'annulation relève de leur responsabilité en ces temps de pandémie. 

Les consignes sanitaires mettent tout un chacun au confinement – à cette heure, les États-Unis n'ont encore rien décidé. Or, les entreprises de vente en ligne semblent les premières à tirer profit de la situation. Dont Amazon, évidemment. Dans un communiqué diffusé ce lundi, l’entreprise de Jeff Bezos détaille les mesures qu’elle s’apprête à mettre en place dans les prochains jours. L’une d’entre elles risque de toucher l’industrie du livre. 

« En découvrant le nouveau nom du Salon du livre, on a cru à une news du Gorafi. » Il est vrai que Reed Expositions a pris tout le monde de court en rebaptisant la manifestation : ne dites donc plus Salon du livre de Paris, mais Livre Paris. À qui devra-t-on livrer la capitale française, nul ne le sait – au moins présage-t-on que c’est à la lecture que l’on se livrera...

À l’ère du coronavirus, les parents sont encore plus désireux d’enseigner à leurs enfants les bonnes pratiques d’hygiène à adopter, notamment les « gestes barrières » afin de les protéger face à la pandémie. En témoigne une hausse des ventes de 2000 % d’un ouvrage de la série La Petite Princesse de Tony Ross intitulé Lave-toi les mains !.

Livre Paris vient de fermer ses portes. Cette 37e édition, inaugureée par le Président de la République François Hollande, confirme sa position de rendez-vous litte?raire incontournable.

Si les livres de Camus et Saramago passionnent, pour leurs thématiques liées aux épidémies, le coronavirus provoque une véritable crise éditoriale. L’association italienne des éditeurs indique que les ventes ont diminué de 25 à 50 % suivant les régions au cours des dernières semaines. 

La France est encore loin des mesures de confinement prises par l’Italie contre le COVID-19. Pour autant, ce sont quelque 300.000 élèves qui se retrouvent en congés forcés. L’Éducation nationale estime que ce sont 2,5 % des 12 millions d’élèves scolarisés qui sont concernés — écoles, collèges et lycées. Du côté des éditeurs, on prend donc ses dispositions.

Depuis quelques jours, la France est entrée dans le stade 2 de la gestion de l’épidémie de Coronavirus COVID-19 : freiner la propagation du virus, pour éviter la circulation active au sein de la population. Certains gestes sont recommandés, d'autres comportements sont à éviter. Qu'en est-il de l'emprunt et de la manipulation des livres dans les bibliothèques ?

Pour les patients contaminés par le coronavirus, les hôpitaux développent des bibliothèques éphémères. Les établissements de la tentaculaire capitale Wuhan, dans la province du Hubei — au cœur du territoire chinois — proposent un peu de lecture, pour prendre patience. En tout, 18 mini-bib dans les hôpitaux temporaires ouverts, pour partager des lectures.

Lorsqu'une épidémie particulièrement véloce se déclare et que les connaissances manquent pour en limiter la propagation, il est évident que la recherche joue un rôle crucial dans cette course contre la montre. Face à la menace que représente le coronavirus né en Chine, l'éditeur scientifique Wiley annonce la mise à disposition gratuite de toutes les données issues de la recherche, sous forme d'articles, sur le sujet.

Les livres audio au Salon du livre de Paris : quelle offre ?

C'est en toute intimité qu'hier était présentée la nouvelle mouture du Salon du livre de Paris (notez bien que le nom lui-même a changé, il s'appelle officiellement Salon du livre DE Paris, et non plus À Paris), par Christine de Mazières (déléguée générale du Syndicat National de l'Edition), Serge Eyrolles (président du SNE) et Bretrand Morisset (commissaire général du Salon).

L’épidémie semble se calmer en Italie, qui enregistre pour la deuxième journée une diminution des nouveaux cas de coronavirus. Cependant, l’industrie du livre, déjà à l’heure des bilans, dresse un tableau apocalyptique. La crise sanitaire a frappé très durement la filière du livre, avec 61 % des éditeurs qui prévoient des licenciements.

Médecin urgentiste à Saint-Étienne puis à l’Hôtel-Dieu de Paris et chroniqueur médical dans différents médias (TF1-LCI), le docteur Gérald Kierzek comptera parmi les premiers à publier un ouvrage sur le COVID-19. Coronavirus, 50 questions/réponses pour mieux se protéger, que ActuaLitté n’a pas pu consulter pour l’heure, est présenté comme un guide des gestes et bonnes décisions à adopter.

L’année 2020, horribilis à tous niveaux, a lourdement frappé les industries créatives. L’édition a échappé au pire, comme le confirment les chiffres : 3,3 % de recul de chiffre d’affaires pour la librairie, 2,3 % pour les éditeurs. Le livre de poche, moteur de croissance et enjeu stratégique a connu un recul des ventes d’exemplaires l’an passé. Dans le cadre de la manifestation Lire en Poche à Gradignan, une rencontre tente d’analyser les causes et effets.

Depuis l’épidémie du coronavirus, la Chine doit faire face à d’importantes conséquences économiques dans de nombreux secteurs, dont celui des livres. À Pékin plus de 80 % des librairies physiques ont fermé leurs portes : elles ont alors décidé de s’associer à une plateforme spécialisée dans la livraison de plats à domicile pour pallier la décrue des ventes.