Recherche

Massongo Massongo

Extraits

ActuaLitté

Poésie

En rime, de l'abîme à la cime

Ce recueil de poésie est une invitation à une remise en question, une interpellation sur la nature de nos actes, de nos sentiments, de nos pensées, et leur conformité avec les lois de la Nature. C'est un appel à l'arrimage, non pas aux multiples éléments éphémères, trompeurs et corrupteurs de ce bas monde, mais à quelque chose d'infiniment plus élevé et subtil.

12/2015

ActuaLitté

Histoire internationale

Conquête, résistance et terreur en Afrique-Equatoriale française. Un passé colonial oublié du bassin de l'Alima-Nkeni

En 1900, au carrefour du XIXe et du XXe siècle, l'archipel des colonies françaises en Afrique centrale, le Congo français, est définitivement configuré. L'empire français est en marche aux quatre coins de la planète. Sa gestion pose problème, néanmoins. En Afrique centrale, Paris institue un impôt de capitation qui mettra le feu aux poudres. De l'Atlantique au fleuve Congo en passant par l'Oubangui-Chari, les Bantous se révoltent. Comme le chef mbochi Obàmbé Mboundjet qui s'écrie : "comment voulez-vous que nous payions un tribut à des étrangers auxquels nous ne devons aucune dette de justice ?" Après l'institution de ce racket, les Français passent, à l'étape suivante, à l'application d'une stratégie de mise en condition des populations par l'exercice d'une terreur de masse, vile expédient au moyen duquel ils aboutissent à l'érection d'une colonisation-esclavage en Afrique centrale. Survivant d'un de ces massacres, et passeur de relais aux générations futures, Mgr Benoît Gassongo a capté, images furtives d'un nouveau rendez-vous Afrique-Europe raté, dans le cas du Bassin de l'Alima-Nkeni envahi en octobre-décembre 1911, des moments où s'exerça cette terreur de masse reléguée dans le silence du temps et l'oubli, que l'auteur interroge pour exhumer un passé colonial factuellement ignoré des générations actuelles.

06/2017

ActuaLitté

Littérature francophone

Tuez-le-nous ! Le couloir de la mort

Enfants, nous croyions que les populations possédaient une certaine force, le bon sens, le pouvoir, le courage et la dignité. Qu'elles étaient logiques et disaient toujours le bon droit et que jamais elles ne laisseraient malmener la vérité. Devenus adultes, il nous fallait accepter que les ténèbres aient souvent conquis le coeur de nombreux hommes de pouvoir alors que la lumière et le bon sens n'y occupaient qu'une étroite parcelle. Notre conscience collective avait été manipulée, elle était devenue complice des puissants de ce monde. Elle se laissait séduire par les corrupteurs et laissait mourir les innocents. Mon père me demandait de lire les Saintes Ecritures et de revenir souvent sur le livre de sagesse et proverbes parce que je devais y trouver de nombreux enseignements utiles pour échapper à la mort ou à une torture inutile. Mon oncle Kamou me disait au sujet de la vérité que la soi-disant "vérité" que l'on détenait d'une affaire n'était pas forcément la réalité. Les nombreux innocents qui gisent dans les caveaux écoutent avec stupéfaction ce qui se dit. Mais les morts n'ont ni la force ni l'envie de s'immiscer dans les débats d'un monde rempli d'hypocrites et de criminels sages en apparence. Le mensonge a un immense pouvoir. Il est grand dans l'art de la séduction. Il est aussi malheureusement à l'origine de nombreuses guerres, de nombreuses destructions de villes, de nombreux assassinats, de nombreuses divisions de cercles ou familles.

04/2021

ActuaLitté

Poésie

Le Faix de l’âme

Le faix de l'âme plonge le lecteur dans un univers mélancolique et nostalgique où les vers s'alignent à la manière de confidences faites au temps. La nature, intime alliée, est célébrée mais c'est aux aïeuls ainsi qu'à la terre qu'il affectionne – contrées chargées d'histoire et de mémoires – que l'auteur rend un vibrant hommage. Le rêve, la mort, l'exil, la lutte pour la survie et l'espoir sont les thématiques abordées dans ce recueil dont l'écriture incisive et rythmée est empreinte de tourments existentiels.

01/2015