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Medhi Belhaj Kacem

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 46, mai 2011 : Comment la gauche peut-elle l'emporter en 2012 ?

Contributions : Bernard-Henri Lévy, Mehdi Belhaj Kacem, Christine Angot, Yann Moix, Raphaël Denys.Dossiers :- Comment la gauche peut-elle l'emporter en 2012 ?- Révoltes arabes

05/2011

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Philosophie

Après badiou

"Mehdi Belhaj Kacem a été proche d'Alain Badiou. Il est de ceux qui connaissent le mieux, et de l'intérieur, la mécanique et les ruses de son œuvre. Badiou l'a même tenu pour l'un de ses disciples les plus prometteurs. Et voilà que le disciple en est venu, par un cheminement dont il rend compte, ici, avec probité, à considérer que l'œuvre du maître contenait d'impardonnables impostures.Après Badiou est un livre joyeux et cruel. Plein d'humour et de savoir. C'est un démontage biographique (toute philosophie n'est-elle pas, selon le mot célèbre, une biographie mise en concepts ?) non moins que métaphysique (sur la question de l'Evénement, sur celle de l'Universel, sur l'énigme du Mal et de l'insistante surdité de "la" philosophie à son interpellation, Belhaj Kacem avance ses propres thèses qui s'opposent point sur point à celles de Badiou).Comment un philosophe en vient-il, de l'apologie de Pol Pot, au déni de l'existence même du problème écologique ? D'où procède son mépris de la démocratie ? Pourquoi son platonisme ne peut-il, pris à la lettre, que rendre sourd et aveugle au surgissement de l'événement, le vrai, tel celui qui importait, à l'heure où ce livre s'achevait, la dictature en Tunisie puis dans une large partie du monde arabe ? Telles sont quelques-unes des questions qui hantent ce livre sincère et limpide, plein de colère et de révolte — et brûlant d'une belle passion pour la vérité.De la terreur en philosophie, et comment s'en libérer. La première déconstruction d'un système dont on se dit, lecture faite, qu'il ne tenait peut-être que par l'intimidation qu'il diffusait."B.-H. L.

03/2011

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Philosophie

L'esprit du nihilisme. Une ontologique de l'Histoire

L'esprit du nihilisme : titre doublement paradoxal, puisque ce livre entreprend parallèlement, et souvent en même temps, de déconstruire le (pseudo-)concept nietzschéo-heideggerien de "nihilisme" et de décrire ce que, par provocation provisionnelle nous appellerons " nihilisme démocratique". C'est graduellement, par la description phénoménologique de la spiritualité exprimée dans la voix moyenne de toute une époque, que se rouvre alors la voie qui a traversé toute la modernité pensante depuis deux siècles: la "redécouverte" de la Tragédie par l'homme sans dieu(x). S'y établit le "secret" découvert à tâtons par cette modernité, sans avoir jamais été énoncé comme tel: renversant la tradition métaphysico-politique de l'Occident, on démontre que ce n'est pas la Loi qui est la condition de la Transgression, mais le contraire. C'est la Transgression qui est la condition de possibilité de toute législation : non seule-ment " morale", politique et civique, mais technique et culturelle. L'enjeu est considérable: si la philosophie, pour la toute première fois de sa tradition, parvenait à renverser le rapport qu'elle a toujours posé entre législation et transgression, démontrant que celle-ci est la condition de possibilité de celle-là et pas l'inverse; bouleversant au passage le sens même qu'on a toujours accordé au concept de "Transgression", alors la philosophie destituerait enfin la région de pensée qui, avec l'irrationalisme qui lui est propre, et qu'on a plus que jamais raison de qualifier d'" obscurantisme", a toujours "pensé" la précession de la transgression sur la législation : nommément la religion (le "péché originel "). Cette destitution non seulement court-circuiterait le pouvoir du religieux, mais restituerait ce pouvoir, et la tâche d'en penser les conséquences, à cela dont le retrait, depuis trente ans, est le vrai nom du "nihilisme" et du "retour du religieux" : la politique.

03/2009

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Littérature française (poches)

L'essence n de l'amour. Edition revue et augmentée

Le secret n est le moteur interne de l'amour. Celui qu'on ne découvre jamais et qu'on s'évertue pourtant à chercher. " Jouissance éternisée sans répétition ", l'amour est une apparition bouleversante mais soumise à la disparition la souffrance est son pendant logique. Dans un essai-fiction sous forme de séminaire imaginaire, Mehdi Belhaj Kacem nous livre une analyse douloureuse et brillante de la relation amoureuse, qui tend à l'universel.

01/2010

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Philosophie

Etre et sexuation

Etre et sexuation avance l'une des thèses les plus audacieuses quant à la question sexuelle depuis Freud. Elle formule que la distinction du désir et de la jouissance n'aura jamais valu que pour la position masculine. Pour la femme, ils seraient rigoureusement la même chose. Cette thèse jette une lumière crue sur ce que la pensée de tous âges, jusqu'à la psychanalyse comprise (de l'aveu de Freud comme de Lacan), a rejeté de la libido féminine comme "continent noir", irrationnelle et abyssale. On constate aussi bien que les ontologies qu'on aura prédiquées de "féminines", de Schelling à Malabou en passant par Deleuze, tendent à l'indistinction plus ou moins explicite de l'être et de l'événement, qui recoupe l'identité désir = jouissance à l'origine de la position "femme". Ontologies tournées du côté de la Nature, du Chaos, du devenir et de l'immanence. Inversement, les ontologies "viriles", de Hegel à Badiou, sont-elles de l'Ordre rationnel et du transcendantal, du "fixisme" formel et de la discontinuité. Est-il dès lors possible d'ouvrir un lieu de pensée qui se situe, sans le moindre "hermaphrodisme métaphysique", à l'intersection des deux positions sexuées ? Qui en déduise une nouvelle pensée de l'origine ? C'est-à-dire une genèse inédite des événements, en ce qu'ils ont à faire avec la capacité proprement humaine à s'approprier l'être, de la mathématique à la musique, de la politique à - bien sûr - l'amour lui-même ? Ce sont les bases d'une telle "ouverture" que questionne ce livre.

09/2013

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Littérature française (poches)

Vies et morts d'irene lepic

Vies et morts d'Irène Lepic est le seul véritable roman de Mehdi Belhaj Kacem. Ecrit à 22 ans, publié une première fois par les Editions Tristram en 1996, c'est un récit unique en son genre, porté par une écriture somptueuse, et salué alors comme tel par la critique. Vingt ans plus tard, relire Vies et morts d'Irène Lepic constitue un choc. Là où nous lisions la description d'une certaine jeunesse romantique et noire, nous découvrons aujourd'hui un texte visionnaire, annonçant les désarrois et réinventions à venir de la jeunesse, ses " vies et ses morts " - entre individualisme forcené et recherche d'une communauté impossible. " Quand bien même mon épopée se solderait par un désastre, en raison de l'hostilité hystérique qu'auront mise en branle les autres pour me faire échouer, j'aurai du moins démontré à quelques-uns qu'on peut faire de sa vie et de son corps un usage autre que celui qu'on veut bien nous permettre - et ce n'aura rien eu d'une profession théorique, une harangue du haut de ma machine à écrire ; il s'agit d'une épreuve concrète, expérimentée sur moi-même en chacun de ses points. "

01/2017

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