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Mendelssohn

Extraits

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Musique, danse

Félix Mendelssohn

Reconnu de son vivant par ses pairs comme un maître, Mendelssohn a été plus controversé par la postérité que la plupart de ses contemporains. Celui qui par sa naissance, de même que sa sœur Fanny, avait reçu tous les dons (famille aisée, milieu intellectuel et artistique des plus raffiné) fit prospérer ses talents dans des domaines musicaux multiples : enfant prodige, il devint un chef d'orchestre magnétique, anima des festivités édifiantes et des projets pédagogiques ambitieux, redonnant à la musique allemande un lustre que Vienne avait ombragé. Replaçant sa vie dans le contexte de son époque, Brigitte François-Sappey présente les différents aspects de son œuvre, en mettant en évidence les tensions qui habitaient celui qui dut assumer un précoce génie et sut ensuite pratiquer l'art musical sous tous ses aspects. Célébrant la musique du passé (il fait entendre la Passion selon saint Matthieu), il s'inscrit dans la tradition en composant des oratorios monumentaux (Élie, Paulus...) et illustre avec bonheur, à l'exception de l'opéra, tous les genres (piano, musique de chambre, symphonie) avec une fécondité qui étonne au vu de la brièveté de sa vie.

11/2003

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Littérature française

La carte des Mendelssohn

Au retour d'un séjour marquant à Berlin, Diane Meur, fidèle à son goût pour les filiations, décide de mener l'enquête sur Abraham Mendelssohn, banquier oublié de l'histoire, qui servit de pont entre le Voltaire allemand et un compositeur romantique plus précoce encore que Mozart. Mais comment ne pas remonter d'abord à l'origine, à Moses, le petit infirme du ghetto, qui à onze ans maîtrisait Torah et Talmud, à quatorze ans partit seul sur les routes rejoindre à Berlin un professeur bien-aimé ? Comment, en pleines années 2010, ne pas se passionner pour cet apôtre de la tolérance, grand défenseur de la liberté de culte et d'opinion ? Et, accessoirement, père de dix enfants dont le banquier Abraham n'était que le huitième... Happée par son sujet, l'auteur explore cette descendance, la voit s'étendre au globe entier et aux métiers les plus divers, jusqu'à une ursuline belge, des officiers de la Wehrmacht, un planteur de thé à Ceylan. Même quand on est, comme elle, rompue aux sagas familiales d'envergure, impossible de tenir en main cette structure : l'arbre généalogique se transforme en carte, La Carte des Mendelssohn, qui envahit d'abord la table de son salon, puis le projet lui-même. Le roman devient dès lors celui de son enquête, une sorte de Vie mode d'emploi où la famille tentaculaire apparaît comme un résumé de l'histoire humaine. La romancière nous enchante par ses libres variations sur les figures les plus tragiques ou les plus excentriques, tout en nous dévoilant ses sources, sa chronologie, et en mêlant sa propre vie à la matière de son livre. Tour de force d'un écrivain qui jamais ne perd le nord, La Carte des Mendelssohn finit par mettre à mal toute idée de racines, et par donner une image du monde comme un riche métissage où nous sommes tous un peu cousins. Il est urgent de lire Diane Meur.

08/2015

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Musique, danse

Felix Mendelssohn. La lumière de son temps

Lumière de son temps, Felix Mendelssohn le fut à plus d'un titre. Né dans une famille de haute culture, petit-fils du philosophe Moses Mendelssohn, il fut le premier né de la " génération de 1810 " qui vit éclore tant de génies (Schumann, Chopin, Liszt, Wagner...). Ses dons précoces encouragés par sa famille firent de lui un artiste accompli, chef d'orchestre magnétique, âme de festivités édifiantes et de projets pédagogiques ambitieux, qui pratiqua l'art musical dans sa globalité. Brigitte François-Sappey avait déjà consacré à Mendelssohn un bref ouvrage. Elle développe ici, avec une empathie érudite, les traits de l'artiste dont la réputation posthume, modeste par rapport à l'éclat qu'il connut de son vivant et sujette à controverses, commence à être réévaluée. Elle s'attache à éclairer les passages entre l'être affectif et le créateur exigeant, le musicien attiré par les arts du silence (ses dessins et aquarelles témoignent d'un incontestable talent) et l'organisateur d'événements qui réunissent des foules (la recréation de la Passion selon saint Matthieu), le juif converti au protestantisme qui œuvre à la constitution d'une identité allemande, le frère ébloui par sa sœur bien-aimée Fanny dont il ne soutient pourtant pas l'ambition de compositrice. L'auteur commente avec finesse une œuvre animée par deux tendances extrêmes, la féerie et la solennité, dans laquelle elle fait mesurer l'absolue efficacité de la précision et l'économie de la magique orchestration, en mettant en évidence comment, par sa hauteur de vue et sa volonté de conciliation, l'immense artiste fut amené à dépasser l'égotisme romantique pour conjuguer au suprême degré esthétique et éthique.

08/2008

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Religion

Moses Mendelssohn. La naissance du judaïsme moderne

Il est des vies qui ne valent que par leurs œuvres. Telle est bien l'existence de Moses Mendelssohn (1729-1786). Issu d'un milieu pauvre et pieux, il se fit très tôt remarquer par ses dons intellectuels, salués par les plus grands de ses contemporains - Kant, Goethe, les frères Humboldt, sans oublier Lessing qui en fit le héros éponyme de sa pièce sur l'amour du genre humain, Nathan le Sage. Père fondateur d'une dynastie d'une quarantaine d'aristocrates, de banquiers, d'industriels, de juristes, d'officiers, de politiciens, de professeurs d'université, de religieuses et d'un compositeur- Felix Mendelssohn -, Moses fut un pivot des Lumières allemandes et européennes : soucieux de réconcilier la foi et la raison, il n'eut de cesse de souligner l'immortalité de l'âme ; de prouver que, par la raison, l'homme pouvait, tout autant que par l'observance des rites et la récitation des prières, accéder à la Révélation divine; de défendre enfin la singularité du judaïsme, seule religion dont la Loi a été révélée. De là, sa défense et illustration de la foi de ses ancêtres et son engagement dans la bataille en faveur de l'émancipation civique de ses coreligionnaires, pour lesquels il traduit le Pentateuque en allemand mais en caractères hébraïques, afin que la culture juive puisse innerver la culture allemande. Il entend célébrer les noces des Lumières allemandes (Aufklärung) et des Lumières juives (Haskala). L'Europe intellectuelle se précipite sur ses ouvrages. Celui qui, dans la journée, tenait les livres de compte d'une soierie, " Monsieur Moyse, grand savant juif à Berlin " devient, de son vivant, le " Platon allemand ".Vénéré à l'égal de Maimonide, son nom chemine en France lors des débats sur les juifs à l'Assemblée nationale entre 1789 et 1791, puis grâce à Mirabeau. Il y a quelques années encore, son portrait se trouvait aussi bien à Rehavia chez les juifs allemands de Jérusalem que dans la banlieue de Boston ou dans le "quatrième Reich ", Washington Heights à New York, partout où les juifs allemands s'exilèrent. Car la vie réelle de Moses Mendelssohn, c'est la postérité de son œuvre essentielle : la " symbiose judéo-allemande ". La débauche d'intelligence issue de cette mystérieuse alchimie et illustrée par les noms célèbres de Heine, Marx, Einstein, Freud, Schönberg et tant d'autres, naquit grâce à Moses Mendelssohn, le Dernier Moïse.

05/2004

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Religion

MOISE MENDELSSOHN. Un penseur juif à l'ère des Lumières

Considéré comme l'initiateur des Lumières au sein du judaïsme, Moïse Mendelssohn (1729-1786) a surtout reformulé la tradition rationaliste juive du Moyen Age dans les termes philosophiques de son temps, suivant en cela la démarche des catholiques et des protestants qui, en Allemagne, voulaient étayer la foi sur la science et la philosophie nouvelles. À travers l'étude approfondie de ces écrits philosophiques ou exégétiques en hébreu comme en allemand, David Sorkin, professeur à l'université du Wisconsin replace Mendelssohn dans le contexte du XVIIIe siècle et s'interroge sur la validité des interprétations qui ont fait de lui le symbole de la pensée juive moderne.

09/1996

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Littérature étrangère

Mendelssohn est sur le toit. Précédé de Complainte pour 77 297

Prague, octobre 1941. Reinhard Heydrich, protecteur de Bohême mélomane, s'évertue à déboulonner du toit de l'Académie de musique la statue de Mendelssohn. En vain, car personne n'arrive à identifier le compositeur : il n'y a pas de plaques sous les statues... et en cherchant celle qui a le plus gros nez, c'est celle de Wagner qui s'impose ! Ainsi commencent le récit et les malheurs des petits fonctionnaires tchèques chargés de la purification de Prague... Heydrich, concepteur et organisateur de la "solution finale", a réellement existé. Son assassinat par un commando de résistants tchèques a déclenché une répression atroce. Weil, qui fait partie des quelques milliers de survivants, a conçu ce livre pour conjurer ses années de clandestinité. "Une histoire cruelle et lucide, comique et douloureuse" (Le Monde) où le sarcasme et la bouffonnerie, comme chez Bruno Schulz et Edgar Hilsenrath, côtoient la tragédie. Ce roman devenu culte est ici accompagné d'un texte totalement inédit, issu des documents sur le génocide passés entre les mains de l'auteur au Musée juif de Prague : Complainte pour 77297 victimes.

02/2020

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