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Mireille Dottin-Orsini

Extraits

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Critique littéraire

Cette femme qu'ils disent fatale. Textes et images de la misogynie fin-de-siècle

Qui se cache derrière cette expression fascinante mais banale qui, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, fut une source d'inspiration féconde chez les artistes ? C'est en s'appuyant sur des tableaux, des dessins et de nombreux textes de cette période que Mireille Dottin-Orsini a étudié l'étonnante ambivalence de leur regard sur la femme dite "fatale". De Gustave Moreau aux frères Goncourt en passant par Huysmans, Laforgue ou Villiers de l'Isle-Adam, on voit comment cette époque était obsédée par l'image de la femme et comment cette obsession n'était que la face visible d'une misogynie profonde dont les deux aspects étaient la vénération de la femme-objet, mais de toute façon dépourvue d'âme, ou l'abomination haineuse, véritable catalogue des poncifs de la misogynie.

04/1993

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Poésie

Etienne Orsini

Avec Etienne Orsini, le venin des certitudes (l'expression est de lui O ne peut faire de mal à personne ! La fierté corse est bien présente mais la moquerie de lui-même s'exprime pour illustrer une désillusion. Ainsi, se pencher sur son cas est une belle leçon : "Le bonheur est dans le pré! Mais il n'y a plus de pré" avoue dans un grincement le convive cynique qui sait, en toute pertinence, qu'il n'a plus même à se lever de table puisque sa vie se boit sans lui. Orsini est fait comme un rat aurait dit de lui Jean-Paul Sartre. Il est prisonnier de ses propres contradictions, même verbales. Il réclame des restes de lumière et se refuse aux envolées romantiques de consolation. En cela, il est désabusé. J'aime particulièrement sa lucidité permanente devant le spectacle de soi-même confronté aux autres.

08/2021

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Littérature française

Mireille

Au soir de sa vie, Gustave Fayet (1865-1925) a réussi en tout, sa fortune est immense, ses oeuvres rencontrent un succès grandissant, sa collection d'art est l'une des toutes premières de son temps. Il possède de très nombreux Gauguin, les plus précieux Van Gogh et les plus belles oeuvres de Redon, son ami, venu réaliser chez lui son chef-d'oeuvre Le Muret la Nuit dans la bibliothèque de l'abbaye de Fontfroide, à Narbonne, que Gustave Fayet a acquise en 1908. Cet homme comblé vient de se défaire de ses biens au profit de ses enfants pour se consacrer exclusivement à son art. Il se lance sur un nouveau chemin de vie et de création le conduisant vers la simplicité, l'essentiel, le beau, la pureté, le rejet des convenances. Mireille, le sublime chant d'amour et de liberté de Frédéric Mistral, et la beauté de la Provence s'imposent à lui avec évidence. La pureté des sentiments, la lumière qui règne sur les paysages emportent Gustave Fayet dans un tourbillon d'émotion esthétique et spirituelle, celle-là même qu'il avait ressentie face aux oeuvres "provençales" de Van Gogh. Il choisit alors de l'illustrer en noir et blanc, mode d'expression ultime de la lumière. Les soixante-douze planches qu'il dessine à la plume et au roseau composent une oeuvre majeure, mêlant indissolublement la Provence de Mistral et celle de Vincent Van Gogh, que nul n'avait avant lui rapprochées.

11/2009

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Critique littéraire

Un joli monde. Romans de la prostitution

Gustave Flaubert a confessé qu'il ne pouvait pas voir passer une prostituée sur le boulevard sans avoir un battement de cœur. Le destin des " filles publiques " lui chatouillait l'âme. Etrange miroir que celui que lui tendaient leurs décolletés et leurs lèvres peintes : " Il se trouve, en cette idée de la prostitution, un point d'intersection si complexe, luxure, amertume, néant des rapports humains, frénésie du muscle et sonnement d'or, qu'en y regardant au fond le vertige vient, et on apprend là tant de choses. " Au XIXe siècle, présentes au cœur des villes, et pas seulement dans les bas quartiers, offertes sur le trottoir ou enfermées dans des bouges, elles habitent les rêves et les obsessions. Un joli monde est une anthologie consacrée aux filles les plus modestes, celles de basse condition, figures de la rue ou de la maison close, promises aux plus extrêmes des solitudes. Beaucoup d'écrivains les ont fréquentées, aimées parfois, peintes souvent dans les pages de leurs livres. Suffisamment en tout cas pour que l'on puisse parler d'" écrivains de filles ". Un certain nombre d'entre eux, Maupassant, Jean Lorrain, Charles-Louis Philippe, J.-K. Huysmans ou Léon Bloy, pour n'en citer que quelques-uns, ont pris les filles publiques pour héroïnes. Ils ont sondé la vérité de leurs personnages de l'intérieur, bien au-delà de leurs apparences de simples objets sexuels, s'attachant parfois, comme Edmond de Goncourt, à faire œuvre de médecin, de savant ou d'historien. Un joli monde a aussi convoqué quelques hommes de lettres remarquablement oubliés, tels Paul Adam (Chair molle) ou Eugène Montfort (La Turque), et des écrivains francophones, comme Georges Eekhoud, qui a illustré avec force les bas-fonds du " riddeck " d'Anvers. Des documents d'époque font écho à ces textes de fiction qui tous nous parlent de l'amour et de sa profanation.

01/2008

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Romans de terroir

Le dernier des Orsini

Joseph, pêcheur recueilli à l'âge de deux ans par la généreuse Honorine, se lie d'amitié avec Jarousse, mystérieux commissaire à la retraite curieux d'apprendre l'art de la pêche. Le jour où il est découvert assassiné chez lui, l'enquête est confiée à Julie Marletta, une jeune inspectrice qui plaît beaucoup à Joseph. Elle va vite se retrouver sur la piste du clan des Orsini, démantelé par le défunt commissaire, dont tous les membres ont le même signe d'appartenance : il leur manque un doigt à la main droite... à l'instar de Joseph !

05/2020

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Littérature française

Mireille et Vincent

Mireille et Vincent est à la Provence ce que Roméo et Juliette est à l'Italie : l'histoire d'amour tragique d'un peuple. Mais les amants provençaux sont, plus que ceux de Vérone, enracinés dans leur pays entre mer, Rhône et Durance, où les éléments- le grand orage, le mistral fou ou le soleil implacable- jouent directement sur le destin des hommes. Séparés par le fossé qui, parfois, oppose les sédentaires travaillant la terre et les nomades aux semelles de vent, Mireille, fille de cultivateur, et Vincent, garçon sans famille, attrapent pourtant une maladie d'amour qui finira tragiquement sur le chemin des Saintes-Maries-de-la-Mer. Mais, au-delà de la Crau brûlante, au-delà de la violence des hommes et des choses, subsistera l'irremplaçable gloire de s'être aimés ... Telle est la leçon que nous donne, à un siècle de distance, Frédéric Mistral, le chantre de la Provence.

05/1997

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