Monsieur Chose ou La foire de Pantin, folie-vaudeville, en un acte

Journée d’études organisée par le département des Arts du spectacle de l’université Stendhal Grenoble 3 en partenariat avec la MC2.

Mercredi 10 novembre 2010 de 9h00 à 18h00

Amphidice, salle de spectacles de l’université Stendhal
1381, rue des Résidences – 38400 Saint Martin d’Hères
En cette saison 2010-2011, le répertoire vaudevillesque paraît florissant sur les scènes.

Après avoir programmé l’an dernier La Dame de chez Maxim, la MC2 présentera en novembre plusieurs pièces brèves de Georges Feydeau, mises en scène par Alain Françon ; l’Hexagone accueillera en janvier Un pied dans le crime d’Eugène Labiche mis en scène par Jean-Louis Benoît.

Comment expliquer que le genre, régulièrement entaché de soupçon, fasse aujourd’hui un retour en force, notamment dans le théâtre public ?

Selon les époques qu’il a traversées, le vaudeville a suscité un certain nombre d’interprétations diverses, voire contradictoires. On y a vu tantôt le paroxysme de la « pièce bien faite » comique (avec ses quiproquos, ses coups de théâtre, ses mots d’esprit), tantôt le frère jumeau des dramaturgies d’Ibsen ou de Strindberg, le précurseur du dadaïsme, ou encore l’envers de la tragédie (avec ses destins joués d’avance). Tandis que certains le considéraient comme le théâtre par excellence de la bourgeoisie, d’autres en soulignaient le caractère subversif.

L’objet de cette journée d’étude ne sera donc pas d’affirmer une vérité sur ce genre par essence malléable et fuyant, mais de s’interroger sur ce que le vaudeville nous révèle de notre époque. À l’heure où le divorce n’est plus tabou, mais où le couple demeure un élément capital de représentation sociale, que reflète-t-il de nos théâtres intimes ? Les divisions de classe qu’il met en évidence se manifestent-elles de la même manière qu’au XIXe siècle ? Qu’est-ce qui nous parle encore, dans ses dialogues chaotiques, minés par les exclamations répétées, les affirmations-dénégations et les hésitations-reprises ?

Le Point, pour apporter quelques précisions sur son voyage en Tunisie, Bernard-Henri Lévy tient à corriger quelques-unes des informations diffusées ces derniers temps. Un séjour qui n'aura pas duré bien longtemps, et qui a prêté le flanc à plusieurs critiques. L'écrivain s'étonne d'avoir pu susciter un « vent de haine et de folie », qui s'est engouffré dans les rédactions web.

Car, pour ceux qui l'ignoraient encore, le déplacement de BHL en Tunisie n'était pas véritablement un événement en soi. Au mieux, l'attendaient à son arrivée « [q]uelques dizaines d'islamistes ou, peut-être d'exilés kadhafistes, qui m'attendaient à l'aéroport et s'indignaient de voir un "sioniste" (sic) poser son sale pied sur le sol du pays », explique-t-il. C'est qu'il a été accusé des pires maux, comme celui d'avoir fait le voyage pour « déstabiliser, à moi tout seul, la jeune démocratie tunisienne ». 

En réalité, BHL s'était rendu en Tunisie pour rencontrer « dans un hôtel, au vu et au su de tous, dans la plus parfaite transparence, des amis libyens sortis exprès de Tripoli, Benghazi, les villes du Djebel Nefousa, Misrata, Zaouia, afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale ». Rien de plus. Et s'il est parti, ce n'est certainement pas parce qu'il a été expulsé. 

Mais puisque ce voyage est un non-événement, autant ne pas en rajouter. 

Pendant 4h #BHL a été empèché de sortir de l'aeroport par des manifestants qui voulaient l'expulser du sol Tunisien pic.twitter.com/cwXnpVLsyj

Maux bien souvent invisibles voir invisibilisés, les maladies psychiques sont une réalité. Dans ce recueil de nouvelles introduites par Gringe sont rassemblées dix auteurs qui ont fait de la santé mentale leur muse le temps d’un texte.

Les écrits s’enchaînent sans se ressembler abordant tour à tour bipolarité, dépression, anxiété et addictions faisant entrer ces pathologies et ceux qui en souffrent dans nos réalités.

Sans tabou, Olivier Adam, Julia Kerninon ou encore Mathias Malzieu nous montre comment laisser une place à ceux qui sont souvent discriminés, car méconnues et mal compris.

À la demande de plusieurs lecteurs, et parce que l'on avait absolument que ça à faire, nous vous proposons aujourd'hui de retrouver l'intégralité des sujets traités durant le Salon du Livre édition 2009.

Pour vous simplifier la vie et aller au plus bref, nous vous proposons un parcours thématique de nos aventures et des conférences que nous avons suivies. Les Mangas et la BD auront tenu cette année une place particulièrement importante dans nos colonnes.

Alors que la féerie de Nouyel s'apprête à envahir les foyers chez les uns et les autres un peu partout dans le monde, nous préférons revenir sur des légendes bien moins coca-colaesques, pour vous proposer une chronique de livre tout aussi magique.
Sous la plume d'Isabelle Pantin, c'est en effet tout l'imaginaire du sieur Tolkien qui nous est conté, avec le regard de l'universitaire sur un sujet définitivement entré dans les esprits, tant par l'influence que les livres ont pu prendre dans le domaine littéraire que par l'engouement pour la trilogie qui fut portée sur grand écran par Peter Jackson.

Retrouvez donc l'une de nos dernières chroniques de l'année avec joie et bonheur, Tolkien et ses légendes d'Isabelle Pantin.

Un nouveau ouikend dans la bullosphère : cette semaine, des monstres pas communs, au milieu des hommes...

de Gabella et Martinello

3 Souhaits, aux meilleurs prix

Under, 1/ White ladies de Stefano Rafaele et Christophe Bec

Sandra Yeatman, universitaire fraîchement débarquée de ses laboratoires souhaite enquêter sur les égouts de la ville. Et ses couleurs. En formation zoologique à la fac de Mégalopol, la cité merveilleuse, elle souhaite établir un compte-rendu de la faune que l'on y retrouve, et plus particulièrement des créatures hors-norme, nourries aux déchets toxiques et autres joyeusetés.

Le lieutenant Wilson Jericho se retrouve avec dans les pattes de son équipe, qui navigue et patrouille sur des canots, arpentant les dédales de canalisations gigantesques.

Or depuis quelques jours, on retrouve non seulement des créatures étranges, mais surtout des cadavres d'humains morts dans des conditions suspectes. Certains tétanisés par la peur, d'autres avec les organes complètement liquéfiés - un peu comme une araignée peut tuer ses victimes et les digérés par la suite... Cela tombe mal : dans quelques jours le maire va inaugurer un nouveau puit d'assainissement des eaux, qui doit recevoir la flotte croupie à traiter qui stagne dans les 225.000 km du réseau. IL serait bon d'étouffer rapidement toute rumeur nuisible...

Des cadavres, de grosses - très grosses - bêtes, comme un crocodile albinos de près de 30 mètres de long et de nombreuses autres suprises vous attendent... Under. En dessous. Là où personne n'est vraiment trop rassuré, parce que des créatures monstrueuses ont marqué leur territoire.

Avec un dessin particulièrement classique - dans la veine des XIII, Largo Winch et consorts - ce premier volume n'a pas vraiment l'avantage de l'originalité. La thématique des égouts devenus réceptacles à toutes sortes d'abominations ne date pas d'hier. Mais dans l'ensemble, on s'en sort bien et le traitement est bon.

Très personnellement, ce type de dessin ne m'emballe pas, et comme l'histoire ne fait pas non plus sauter au plafond, difficile de se raccrocher aux branches. Mais ce tome 1 n'est pas pour autant mauvais du tout. Il introduit quelques éléments mystérieux, sait poser les pierres d'attente qui donnent envie de découvrir la suite, et joue suffisamment sur les non-dits pour éveiller la curiosité.

under t.1 ; white ladies - Christophe Bec, Stefano Raffaele
Publié au Lombard
48 pages, 13,50 €
9782803627066