Recherche

Morand

Extraits

ActuaLitté

Biographies

Paul Morand

C'est au chevet d'un Marcel Proust mourant que s'affirme la vocation littéraire de Paul Morand ; et c'est dans le vacarme d'une modernité incarnée par Jean Cocteau qu'elle va s'épanouir. Ce rejeton de la bourgeoisie parisienne, éclairée, artiste, aura connu tant d'astres de la bohème comme de l'élite républicaine. Deux mondes étanches qui vont former sa personnalité et dessiner sa double carrière de diplomate et d'écrivain. D'emblée, dans ses nouvelles et ses romans, Morand épouse les prouesses de son siècle en rompant avec un monde englouti à jamais par la Grande Guerre. Il roule vite, il vole loin. La terre a rétréci et il le fait savoir. L'écrivain au style étincelant, classique mais si reconnaissable, fait découvrir aux Français la magie de l'ailleurs. Sous de fausses allures de dilettante, cet amateur de sport et de jolies femmes trouve le temps d'écrire une oeuvre très ample qui ne s'arrêtera qu'à sa mort. S'il n'a jamais été fâché avec la géographie, Morand l'aura parfois été avec l'histoire. En 1940, il choisit Vichy alors qu'il est en poste à Londres. Sa proximité avec les rouages de la collaboration et sa fidélité indéfectible à Pierre Laval lui vaudront, la guerre finie, des années d'opprobre, d'exil et de solitude. C'est tard, à travers ses publications posthumes, qu'apparaît au grand jour un antisémitisme longtemps occulté. La lecture d'archives jusqu'ici inaccessibles, journaux intimes, correspondances inédites, a permis à l'auteur de cette biographie, la première depuis un quart de siècle, de signer le portrait d'un Morand à tant d'égards méconnu. Cette existence, faite de trajectoires superposées, trouve enfin ses ressorts et sa vérité.

11/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Berl, Morand et moi

En 1974, Bernard Morlino tombe sur un livre d'Emmanuel Berl (1892-1976) qui va lui donner accès à la culture. Face à la bêtise contemporaine, l'amitié entre le lecteur et l'écrivain devient le recours idéal. Durant un apprentissage hors du commun, où s'entremêle 1914-1918, l'esbroufe littéraire, l'amour, la Shoah, la religion, la non-violence, l'Europe, Colette, Cocteau, Malraux, Drieu et Camus, le mémorialiste se souvient qu'il fut l'un des principaux animateurs de l'intelligentsia des années 30 avant de ciseler son autobiographie dans Sylvia. Pour sceller leur rencontre, Berl offre à Morlino sa correspondance avec Paul Morand qui tranche avec le journal inutile. Colère contre la mort. Morand ne sort pas grandi d'un inattendu trio où excelle Berl, le Voltaire du XXe siècle.

09/2002

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Catherine Morland

" Alors que vers la fin du XVIIIe siècle le roman noir semait ses naïves terreurs dans les foyers anglais, Jane Austen, née en 1775 et qui écrit depuis l'âge de douze ans, ne s'intéresse ni à l'histoire, ni à la politique, ni aux fantômes. Elle n'a de goût que pour la vie - la vie telle qu'un œil acéré peut en surprendre les manèges dans un salon, voire une salle de bal où les jeunes gens dansent tandis que leurs parents évaluent rentes et dots. Comme on le voit dans ce roman - le troisième, écrit entre sa vingtième et sa vingt-troisième année, après Raisons et sentiments et Orgueil et préjugés - où une jeune provinciale de bonne famille est envoyée à Bath, prendre les eaux, pour faire son apprentissage du monde et des intermittences du cœur. Dans ce chef-d'œuvre, qu'elle a remanié en 1815, deux ans avant sa mort, Jane Austen, sans doute l'un des esprits les plus implacablement satiriques de toute la littérature, traite sa protagoniste non comme une créature de chair et d'os, à l'instar de tous les romanciers, mais bel et bien comme une héroïne de roman égarée au milieu de conjonctures qui, par rapport aux habitudes du genre, la rabaissent, à chaque instant, aux yeux du lecteur. Et c'est avec une allégresse féroce que Jane Austen nous la montre se comportant, à la moindre occasion, en référence à son livre de chevet, Les mystères d'Udolphe, de Mrs Radcliffe, publié en 1794, juste avant qu'elle-même ne commence cette Catherine Morland (Northanger Abbey). Ainsi parodiait-elle le roman gothique et ses candides lecteurs, promis aux mêmes déboires que Don Quichotte intoxiqué par les ouvrages à la gloire de la chevalerie. Et ainsi du même coup, annonçait-elle et énonçait-elle l'idée qui serait plus tard au cœur de la modernité, et selon laquelle la vie finit toujours par imiter l'art ". Hector Bianciotti.

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Catherine Morland

Catherine Morland [Northanger Abbey] est l'un des trois romans majeurs que Jane Austen écrivit avant sa vingt-cinquième année. C'est l'histoire d'une jeune provinciale de bonne famille envoyée à Bath prendre les eaux, pour faire l'apprentissage du monde, et qui interprète tout ce qui l'entoure à travers Les Mystères d'Udolphe de Mrs. Radcliffe.

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Catherine Morland

Catherine Morland [Northanger Abbey] est l'un des trois romans majeurs que Jane Austen écrivit avant sa vingt-cinquième année. C'est l'histoire d'une jeune provinciale de bonne famille envoyée à Bath prendre les eaux, pour faire l'apprentissage du monde, et qui interprète tout ce qui l'entoure à travers Les Mystères d'Udolphe de Mrs. Radcliffe.

03/1946

ActuaLitté

Policiers

Bob Morane Duplication

Quel rapport peut-il exister entre la destruction de deux sondes, envoyées par la NASA et chargées de cartographier les variations gravimétriques de la Lune, avec l'assassinat d'une jeune inconnue à Paris, à proximité du Quai Voltaire ? Ce rapport a-t-il un lien avec la disparition de l'archéologue, Aristide Clairembart, en pleine Mongolie Intérieure ? Des événements bizarres vont ponctuer la vie de Bob Morane et celle de son compagnon d'aventures, Bill Ballantine, alors qu'ils s'apprêtent à se rendre en Chine avec leur ami américain, Frank Reeves. Des événements derrière lesquels se cacherait leur plus terrible ennemi, l'Ombre Jaune. Lorsque Bob Morane et Bill Ballantine s'envolent pour ce pays, ils sont loin d'imaginer le sort qui les attend. Un sort inimaginable que Monsieur Ming a justement imaginé.

11/2012

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté