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Mourad Boudjellal

Extraits

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Sports

Un président devrait dire ça plus souvent

En dix ans, il a révolutionné le club de Pro D2 qu'était le RC Toulon en bouleversant les habitudes et en recrutant les meilleurs joueurs internationaux (Jonny Wilkinson ou Anton Oliver pour ne citer qu'eux). Mais l'homme d'affaires connaît autant de succès qu'il suscite de polémiques et si son club réussit à atteindre les plus hautes sphères de la discipline en remportant notamment la Coupe d'Europe trois années de suite, il n'en reste pas moins un président qui dérange. Ses coups de gueule sont légion et son franc-parler lui a valu et lui vaut encore de nombreuses critiques. Conscient de ne pas appartenir au sérail, Mourad Boudjellal en profite pour faire bouger les lignes, jouant de toutes les cartes dont il dispose pour imprimer sa marque. Dans ce livre-confession écrit en collaboration avec Arnaud Ramsay, il raconte sans fard cette décennie à la tête du RC Toulon, revient sur les incidents qui ont émaillé sa carrière et expose ses idées pour changer les règles du jeu et ses projets d'avenir.

04/2017

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Sports

J'en savais trop...

"Enfin libre après quatorze ans à la tête du RCT, j'en ai fini avec le rugby et sa très haute bourgeoisie. Je vous dévoile toutes les coulisses de mon aventure, moi le saltimbanque atypique qui ne prend rien au sérieux : comment j'ai joué avec le salary cap en montant un système de primes aux résultats, mes convocations en commissions de discipline aux faux airs de "Groland", mon envie de m'emparer de la Ligue nationale...
Je n'imaginais pas rester si longtemps au RCT, où j'ai fait venir seize champions du monde, gagné trois Coupes d'Europe et le championnat de France. Mais j'ai vu mon club dépérir après trop de victoires tandis que nous sommes vite passés de l'amour à la haine avec Bernard Lemaître, le repreneur qui m'a éjecté et tenté de me salir. Je vous raconte comment j'ai imaginé un scénario diabolique pour me venger de ses mensonges.
A 60 ans, je vais basculer dans le football. Sollicité par plusieurs équipes, je vise la présidence de celle qui me ressemble le plus : l'Olympique de Marseille. Je ne fais pas de différence entre mes rêves et mes ambitions".

12/2020

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Littérature française

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

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Poésie

Sultan Mourad

Sultan Mourad Victor Hugo Sultan Mourad La Légende des siècles, Hetzel, 1859 (p. 253-266). Mourad, fils du sultan Bajazet, fut un homme Glorieux, plus qu'aucun des Tibères de Rome Dans son sérail veillaient les lions accroupis, Et Mourad en couvrit de meurtres les tapis On y voyait blanchir des os entre les dalles Un long fleuve de sang de dessous ses sandales Sortait, et s'épandait sur la terre, inondant L'orient, et fumant dans l'ombre à l'occident Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère Sous lui Smyrne et Tunis, qui regretta ses beys, Furent comme des corps qui pendent aux gibets Il fut sublime il prit, mêlant la force aux ruses, Le Caucase aux Kirghis et le Liban aux Druses Il fit, après l'assaut, pendre les magistrats D'Ephèse, et rouer vifs les prêtres de Patras Grâce à Mourad, suivi des victoires rampantes, Le vautour essuyait son bec fauve aux charpentes Du temple de Thésée encor pleines de clous Grâce à lui, l'on voyait dans Athènes des loups, Et la ronce couvrait de sa verte tunique Tous ces vieux pans de murs écroulés, Salonique, Corinthe, Argos, Varna, Tyr, Didymothicos, Où l'on n'entendait plus parler que les échos Mourad fut saint il fit étrangler ses huit frères Comme les deux derniers, petits, cherchaient leurs mères Et s'enfuyaient, avant de les faire mourir Tout autour de la chambre il les laissa courir Mourad, parmi la foule invitée à ses fêtes, Passait, le cangiar à la main, et les têtes S'envolaient de son sabre ainsi que des oiseaux Mourad, qui ruina Delphe, Ancyre et Naxos, Comme on cueille un fruit mûr tuait une province Il anéantissait le peuple avec le prince, Les temples et les dieux, les rois et les donjons L'eau n'a pas plus d'essaims d'insectes dans ses joncs Qu'il n'avait de rois et de spectres épiques Volant autour de lui dans les forêts de piques Mourad, fils étoilé de sultans triomphants, Ouvrit, l'un après l'autre et vivants, douze enfants Pour trouver dans leur ventre une pomme volée Mourad fut magnanime il détruisit Elée,

11/2022

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Poches Littérature internation

Hadji Mourat

Hadji Mourat est un chef caucasien dont Tolstoï a fait le héros d'une ultime grande œuvre. Malgré ses dimensions modestes, elle nous présente un vaste et saisissant tableau de la " guerre de pacification " du Caucase, à laquelle le romancier avait lui-même pris part un demi-siècle plus tôt et dont il avait rapporté Les Cosaques. Le choix d'un tel personnage est profondément révélateur : sa mort héroïque en fait un symbole de la vie même dans ce qu'elle a de plus irréductible. Ce récit, que Tolstoï n'a cessé de récrire pour le rendre parfait, n'a rien perdu de son actualité : il permet de déchiffrer la cruelle histoire contemporaine.

07/2004

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Beaux arts

Tania Mouraud

L'intérêt que suscite aujourd'hui l'œuvre de Tania Mouraud, artiste française née en 1942, est principalement lié à certaines questions dont elle est porteuse, sur l'identité, notamment féminine, sur la responsabilité de l'artiste dans la société et face à l'histoire. Si elle ne cherche pas à gommer cette dimension, l'interprétation d'Arnauld Pierre préfère se recentrer sur les stratégies auto-réflexives grâce auxquelles l'artiste, qui s'est d'abord formée dans la mouvance de l'art conceptuel, démontre comment se " voir voyant " doit permettre d'aller se ressaisir du sentiment vital de soi. L'investigation continue des fonctions perceptives et cognitives, par la stimulation sensorielle dans les environnements de la fin des années 1960, par les moyens analytiques de l'art conceptuel dans les années 1970, par l'imbrication du vu et du lu dans les contre-formes peintes des décennies suivantes, constitue bien l'un des fils rouges de cette œuvre polymorphe. Environnements sensoriels, photo-textes conceptuels et pseudo peintures dissimulant des énoncés linguistiques apparaissent comme autant de moyens de produire du concept à propos de percept.

09/2004

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