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Histoire de France

Histoire intérieure de la rébellion dans les Aurès. Adjoul-Adjoul

L'offensive générale contre la colonisation entreprise le 1er novembre 1954 dans l'enthousiasme d'un puissant élan nationaliste par les combattants Chaouïa ne tardera pas à dégénérer en querelles tribales, pour finir dès 1956 en sévères luttes fratricides. L'Histoire de la rébellion dans les Aurès est ici relatée par l'un de ses acteurs principaux Adjoul-Adjoul. Une série d'évènements, dignes de la tragédie antique, le conduiront le 1er novembre 1956 à se placer sous la protection de l'Armée française. Il livrera alors aux autorités (2e Bureau et DST) un récit d'une valeur exceptionnelle. Le présent essai a pour base des documents inédits d'un indéniable intérêt historique. Adjoul, berbère, de la tribu Serhana participe, en effet, de l'avant-garde révolutionnaire. C'est un authentique soldat de l'intérieur, l'un des principaux collaborateurs de Ben Boulaïd Mostéfa, le charismatique chef de la Wilaya des Aurès victime improbable d'une opération des services spéciaux français. Son successeur, Chinani Bachir sera exécuté, par Laghrour Abbas avec la complicité d'Adjoul. Le déjà redouté chef kabyle Amirouche, se heurtera à l'irrédentiste Adjoul, et tentera de le faire exécuter. Attentat manqué qui provoquera son ralliement. Emprisonné à l'Indépendance, il sera libéré en 1967 et finira ses jours en 1993 à Batna.

02/2015

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Histoire de France

Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon

Aventurier, provocateur, escroc, espion, séducteur, Paul Emile Soubiran est un des plus étonnants " inconnus de l'histoire ". La Révolution, l'Empire et la Restauration qui ont bouleversé les sociétés et les moeurs ont donné naissance à des traîtres, mouchards et espions dont il est la parfaite incarnation. Soubiran, qui a déserté la Garde nationale en 1793, vit aux crochets de ses trois femmes successives et de ses nombreuses et riches maîtresses. On le retrouve en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Hollande. Beau parleur, poète, à l'aise dans toutes les bonnes sociétés, il est l'agent de Savary et de Fouché. II usurpe l'uniforme de général français, est arrêté, s'enfuit et disparaît de 1800 à 1806. À la Restauration, il exhibe des états de service royalistes et s'attribue une part active dans divers complots antinapoléoniens. II devient capitaine de grenadiers avant de partir en 1807 au Portugal... en mission secrète pour l'empereur ! Emissaire de Napoléon, il rentre dans l'armée d'Espagne. Mais son goût pour l'intrigue a tôt fait de provoquer son exclusion et il se retrouve sans le sou. Intégré dans une unité d'espionnage militaire, il est envoyé en Suède. Capturé par les Anglais, il retrouve à Londres les légitimistes français en exil et part chercher fortune en Amérique. II y extorque de l'argent à la représentation française, se livre à une opération de désinformation contre les Britanniques et couvre une gigantesque escroquerie au détriment de James Madison, le président des Etats - Unis ! De retour en France, il vit encore nombre d'aventures rocambolesques sous la Restauration.

05/2013

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Littérature étrangère

Quand tout se noue et se dénoue

"Quelques jours après, le paquebot jeta son ancre dans l'un des ports de la mer Noire, largua de son intérieur tout ce qu'il contenait - hommes, femmes, jeunes gens, adultes, vieilles et vieillards, enfants, coffres, valises, grosses caisses - tout ce qu'il avait pris sur le grand port, le Vieux-Port de Marseille." Il s'agit d'une autotraduction de Noeuds ouverts, un témoignage, à la fois triste et joyeux, tendre et rude, d'une femme qui porte en elle deux cultures et deux pays : la France et l'Arménie.

06/2018

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Sciences politiques

L'affaire Farewell vue de l'intérieur

La plus grande réussite du contre-espionnage français depuis 1945, le recrutement et l'exploitation d'une taupe au sein du KGB soviétique - Vladimir Vetrov -, est, pour la première fois, racontée par les responsables de la DST qui ont géré le dossier de bout en bout. Bien loin des rapports tronqués ou blaisés, leur récit regorge d'anecdotes inédites sur le travail au sein des services français et leur collaboration avec la CIA. Cette «chasse aux espions de l'Est» livre de nombreux éléments nouveaux et lève le voile sur le document qui a trahi Farewell. Il révèle l'existence d'une taupe à la CIA, jamais démasquée à ce jour, qui a transmis ce document au KGB. Détruisant le mythe d'une collaboration idyllique entre Mitterand et Reagan sur ce dossier, l'ouvrage raconte l'incompréhension et la méfiance de Reagan face au «cadeau» des Français, dont la CIA finira par mesurer la juste valeur. Il dévoile la véritable guerre interne au sommet de l'Etat français pour discréditer «la plus belle opération des services occidentaux pendant la guerre froide», qui permit à la DST de «lire par-dessus l'épaule d'Andropov». Pour la première fois, ce livre offre, pas à pas, un éclairage neuf sur une affaire capitale et ses répercussions inattendues, pour certaines encore inconnues du public à ce jour.

03/2015

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Espionnage

DST vs KGB, l'action du contre-espionnage français pendant la Guerre froide

En 1944, sur les ruines encore fumantes d'une Europe ravagée par un conflit qui se solde par la mort de plus de 50 millions de victimes, une autre guerre commence, sourde, rampante. Une guerre de l'ombre et des coups tordus. Une guerre où vont s'affronter ces deux grands blocs que sont l'Est et l'Ouest : l'URSS et ses satellites, d'un côté, les Etats-Unis et ses alliés, de l'autre. On l'appellera la " Guerre froide ", celle du renseignement, de la désinformation. Celle des soldats anonymes. En France, la DST sera en première ligne, que ce soit face au KGB, au GRU ou aux services du bloc de l'Est, jusqu'à la chute du mur, en 1989. Créée en 1944, la DST part de zéro : les archives de l'ancien Contrôle général de la Surveillance du Territoire ont été détruites à l'arrivée des Allemands, quatre ans plus tôt. Il lui faudra vingt ans pour s'en relever. Ce qui ne l'empêchera pas de remporter quelques beaux succès qui permettront l'expulsion au total d'une centaine d'officiers soviétiques, sans compter leurs collègues des pays " frères ". Pour la première fois, ce livre raconte sans détour les difficultés rencontrées par ces fonctionnaires français de la DST, ces " contre-espions ", ces hommes et ces femmes dont certains sont tombés au champ d'honneur sans que leurs noms ne soient jamais gravés sur un monument aux morts.

10/2022

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Sciences politiques

Farewell. Conséquences géopolitiques d'une grande opération d'espionnage

En mars 1981 débuta à Moscou l'une des plus grandes opérations d'espionnage du siècle dernier, l'Affaire Farewell : le colonel du KGB Vladimir Vetrov remettait à un Français mandaté par la DST les premiers documents prouvant l'ampleur du pillage scientifique et technologique soviétique à l'Ouest. Les deux blocs sont alors en pleine Guerre froide et François Mitterrand, récemment élu, révèle au président Reagan les dessous de cette affaire avant d'ordonner l'expulsion de 47 «diplomates» soviétiques. Plusieurs acteurs-clés de l'opération révèlent ici ses aspects restés encore secrets, à Moscou, à Paris et à Washington. Entre autres, le lecteur découvrira les témoignages inédits de l'homme qui était au contact de Vetrov à Moscou, et de Richard V. Allen, conseiller à la Sécurité nationale du président Reagan, qui explique comment Reagan et la CIA ont utilisé les renseignements de Farewell pour perturber le complexe militaro-industriel soviétique. Et accélérer la chute de l'URSS. A travers les interventions de Raymond Nart pour la DST, de Daniel Vernet, correspondant du Monde à l'époque, de Françoise Thom, Bertrand Warusfel et Olivier Forcade, mais aussi d'Igor Preline qui apporte le point de vue soviétique du KGB, Farewell éclaire les dernières zones d'ombre d'une des plus singulières affaires d'espionnage des années quatre-vingts.

05/2015

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