Nabilla livre confession

Aujourd’hui, je vous propose un deuxième extrait de l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau, sans doute aussi connu que le premier : l’incipit du Livre I des Confessions. Ce texte a souvent desservi son auteur. Par le ton qu’il emploie, on l’a souvent taxé d’égocentrique, de présomptueux. Pris d’une paranoïa aiguë, Rousseau se détourne des hommes pour demander à Dieu qu’il soit le témoin de sa pureté de cœur. On retrouve là des sentiments qui se feront encore plus prégnants dans les Dialogues de Rousseau juge de Jean-Jacques.

Toutefois, il faut rendre à César ce qui appartient à César. Les Confessions ont fait date. Une manière de se penser, une façon de s’écrire ont été initiées par Jean-Jacques Rousseau. Nombreux sont les auteurs du XIX° siècle qui lui sont redevables.

Il paraît que tout comportement déviant de la sexualité « naturelle » est aberrant. Ces mêmes comportements condamnés au XIXècle siècle étaient pourtant considérés comme de véritables modes de vie dans la Grèce Antique. Deux écrits authentiques nous rapportent l’expérience et le quotidien de deux jeunes « invertis » qui témoignent de leurs difficultés, de leurs interrogations et de leurs envies à une époque de tradition et de morale chrétienne encore très poussée.

La démarche d’étudier ce « phénomène » est une véritable révolution pour l’époque. Il s’agit de s’interroger sur les causes de cette sexualité longtemps assimilée à de la perversité animale, à la dégénérescence d’une société. Est-ce une question de pulsion ? Être homosexuel - pédéraste comme on le qualifiait alors - est-ce héréditaire ? Des ersatz de réponses à ces questions ont pu être apportés par la démarche d’auteurs littéraires pour qui le sujet méritait d’être introduit, et par de nombreux médecins pour qui il fallait trouver un remède pour « ces pauvres âmes perdues dans les méandres de leur perversité ».

Les Confessions d’un inverti né sont, à l’origine, la compilation des lettres d’un jeune dandy italien envoyé à Emile Zola. Pourquoi lui ? Pourquoi pas un autre ? Emile Zola est justement un de ces auteurs qui s’intéresse à ces pratiques jusque là jugées corrompues. Lui ne porte pas de jugement, il compatit, il s’interroge… Dans La Curée, son personnage Maxime est décrit « comme un garçon qui aurait dû être une femme », mettant ainsi en évidence la question de l’identité et du corps. Très précurseur à l’époque, le transgenre, naître homme et se sentir femme, et inversement. Ces lettres sont reprises par le Docteur Georges Saint-Paul, ami de Zola, qui écrit sous la quasi-anagramme du Dr. Laupts. A la lecture de ces lettres, chacun se rend compte de l’atmosphère d’une époque : une certaine intolérance religieuse, sociale, pécuniaire… insistant évidemment sur le mal-être et la différence de celui qui se confesse.

A la lecture de ce premier témoignage, on ne peut toutefois s’empêcher d’avoir ce sentiment désagréable de voyeur. Certains passages sont très explicites et posent la question de la censure. On imagine aisément les lecteurs de l’époque, atterrés, voire même écœurés devant de tels écrits décrivant des actes dont certains n’imaginaient même pas la possibilité. Une petite astuce à l’époque pour passer outre les censeurs consistait à traduire certains passages en latin, avec l’argumentaire de l’étude scientifique. Peur du scandale ? Certainement, au vue de l’époque marquée par les conventions sociales.

Là où nous reconnaissons une vie difficile faite de honte, de solitude et de tristesse pour le narrateur, l’homme de science de l’époque y voit le délitement d’une famille, la désorganisation de la société voire la mort de l’humanité. De pareils propos aujourd’hui seraient condamnés sans hésitation – Christian Vanneste, sénateur du Nord peut vous en parler. Toutefois, ce qui choque, c’est que le jeune narrateur soit lui-même convaincu des interprétations de l’époque se qualifiant de rebut de la société, succombant toutefois toujours à la tentation. A la lecture de ses aventures, Oscar Wilde semble présent à chaque fin de phrase.

Quant aux Confidences et Aveux d’un Parisien rapportées par Henri Legludic, il a été publié après le succès de cette première étude du Dr Laupts. Ici le jugement des contemporains est sans retenue : on y explique l’homosexualité par l’hérédité et par la dégénérescence congénitale, parfois les femmes sont même mises en accusation pour leur éducation trop laxiste. A la découverte de ce second témoignage, la perversité du genre humain atteint des sommets. L’individu utilisé comme marchandise voilà qui n’est pas nouveau. Mais c’est surtout l’indifférence et l’intolérance abritées par les classes les plus aisées qui dépeint le mieux un siècle qui peut se caractériser par son hypocrisie.

D’un côté, cette société bien pensante baignée de la douce chaleur familiale ; de l’autre, l’envers du décor, les bas fonds, les maisons closes, les prisons, les coulisses des grands salons... Les protagonistes, eux-mêmes victimes, sont tout aussi bourreaux ; en témoigne le manque de scrupule lors de la mort tragique de l’amant.

 Bien sûr, il y a des tentatives vers « la normalité » qui échoue invariablement. Les personnes évoluant autour de ces jeunes hommes sont pourtant aveugles à leur différences, à leur détresse, à leur besoin d’amour… sentiment qui m’a fois n’a pas vraiment changé depuis si on vit homo hors de toute métropole urbaine moderne…

Ce petit recueil apparaît comme un témoignage d’une époque difficile pour vivre son homosexualité, d’autant plus que ce genre de particularité était vite exploité. Ce que l’on retiendra dans l’ensemble, c’est cette énergie à se battre pour ses passions, pour l’amour parfois et pour la liberté de mener sa vie comme et surtout avec qui on l’entend.

Victor Hugo disait que la musique c’est du bruit qui pense ! Et ça mes copines elles pensent, trop même. Elles se sont mis en tête que pour la journée de la femme, elles devaient marquer le coup et prouver au monde entier (surtout aux voisins) que le rock n’est pas qu’une affaire de mecs.

Quand elles m’ont présenté leur «travail » j’ai alors tout compris. D'abord, une guitare ça s’accorde, ensuite, stop les filles. L’intention est louable, mais du rock indépendant 100% nana franchement, on ne vous a pas attendu pour en faire. Pour la 13ème édition, Les Femmes s’en Mêlent, s’imposent comme une évidence !

Comment ? vous voulez du jus de papaye ? Mais nous n’en avons pas. Du jus de goyave ? Non, mais on ne fait pas ici ! Et les filles qui se passent la main dans les cheveux toute la journée pour faire comme dans la pub, afin que le shampoing pénètre bien jusqu’aux pointes, allez voir ailleurs si nous y sommes. Qu’on se le dise, ici, on parle des femmes indépendantes internationales qui partent sur les routes du rock pour proposer un son excellentissime à partager avec les hommes !

Les Femmes s’en Mêlent pour la treizième édition proposent une scène musicale féminine indépendante aux guitares électriques impétueuses. Très, très belle programmation. Elles ont du style, elles ont de la personnalité, elles savent de quoi elles parlent et proposent un rock contemporain vu sous l’œil du yin dans un monde du yang ! D’ailleurs, cette scène musicale a fait connaître des Émilie Simon, Camille avec Nouvelle Vague et j’en passe.

Faut pas prendre les brunes pour tes prunes !

Quoi ? c’est la journée de la femme et puis quoi encore ! Une journée dans l’année pour vénérer notre essence ! Non, il n’y a pas de journée de la femme qui tienne, c’est tous les jours notre fête, d’ailleurs, le festival des Femmes s’en Mêlent commence sa tournée partout en France du 20 mars au 3 avril 2010 ! Bien fait ! À vous qui partez avec GPS incorporé pour qu’on vous retrouve en cas d’avalanche dans la tonne de linge à repasser ; linge qui sans vous ne bougerait pas -c’est bien connu, messieurs vous mettriez vos chemises sous le matelas. Repassage express en effet - donc à vous mesdames il n’y a pas que l’aspirateur qui est greffé à votre main droite, il existe des femmes qui prouvent qu’on peut faire autre chose de nos dix doigts !

4 bleus évidemment ! Un mot du jury ?

Attention féministes en puissance, inutile de se manifester, parce que Les Femmes s’en Mêlent c’est donc dix-huit femmes du monde entier qui participent à l’envie de montrer ce qu’elles ont dans la guitare à partager évidemment avec les hommes (on ferait quoi sans eux !). Et c’est du lourd, du très lourd ! Dix-huit titres tous différents les uns aux autres ! en effet, elles ont toutes un univers bien distinct, singulier. Un vrai coup de cœur pour Dag För Dag ; Sarah Blasko ou encore Soap&Skin avec un piano hédoniste dans la veine de Villeneuve au concept erotico-spirituel dirait Manoukian… et le pire c’est de ne citer qu’elles, parce qu’elles sont toutes exceptionnelles.

Quatre bleus parce que le casting scandinave avec Jenny Wilson au rythme tribal est ensorcelant. Un casting de la scène française également unique avec Tender Forever au mélange savoureux 80’s à la voix déterminée, audacieuse des Cranberries dont ferait référence Manoeuvre. Une scène aventureuse avec des univers porteurs d’énergies rock dignes d’un PJ Harvey faits par des femmes pour les femmes et les hommes ! Oui merci Lio on vous rappellera.

Des dates de tournée ? Des noms ? Des styles ? Des extraits ? Toutes les réponses sur leur site.

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Eh oui, désolé pour ceux qui y ont cru, mais cette actualité est un beau . Mais cela ne dit pas que ce ne sera pas vrai dans quelques années…

Un immense merci aux auteurs concernés à qui j'ai prêté des paroles qu'ils n'ont pas prononcées. Et forcément, un grand merci à Timothée de Fombelle qui a dû répondre toute la journée à des mails en disant que c'était une farce du site L.H.S.F, nous sommes désolés.

Merci à Nabilla qui nous a ignoré toute la journée et qui nous même empêché d'aller voir son fil twitter en nous bloquant. On l'embrasse.

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Alors que Nabilla Benattia annonçait il y a quelques semaines la parution de son nouveau livre Trop vite, coécrit en collaboration avec le journaliste Jean-Francois Kervean et à paraître mi-avril aux Éditions Robert Laffont, la jeune femme nous a confié être déjà sur un autre projet littéraire des plus surprenants.

Dans une interview à paraître lundi sur les sites Actualitté / Les Histoires Sans Fin, Nabilla Benattia nous a confessé son amour pour les romans Young-adult et la littérature jeunesse en général.

« Je ne le dis que très peu à la télévision, mais je lis beaucoup. À 16 ans, j'ai dévoré la série Uglies (Pocket Jeunesse) ».

Parmi une quantité de questions, quand nous lui avons demandé si elle serait intéressée par écrire, elle-même, quelque chose  à l'attention du jeune public, dans un sourire évocateur, elle nous a avoué qu'elle travaillait actuellement sur quelque chose en discussion chez « deux-trois éditeurs ».

« Pour raconter ma vie, dans Trop Vite, j'ai trop kiffé de travailler avec Jean-François. C'était un moment unique que j'ai envie de recommencer. »

Jean-François Kervean étant plus spécialisé dans les collaborations avec différentes personnalités (Michel Drucker, Loana, Hubert Boukobza,…) pour écrire leurs autobiographies, il est étonnant qu'ils travaillent ensemble de nouveau sur une œuvre littéraire.

« Je suis allé incognito en librairie en demandant quels étaient aujourd'hui les auteurs connus et j'ai voulu en rencontrer quelques-uns… »

Très rapidement, d'après la jeune femme qui a explosé dans l'émission « Les anges de la téléréalité », son choix s'est porté sur un auteur « une évidence » comme elle le dit…

« Pendant que je relisais, les notes de Jeff (NDLR : Jean-François), j'ai découvert les livres de Timothée de Fombelle. […] J'ai adoré Vango ».

Nabilla a demandé à rencontrer l'auteur de Tobie Lolness, qui n'a pas refusé.

Suite à cette révélation, nous l'avons contacté « Au début, je ne savais pas qui était cette jeune femme. Je n'ai pas la télévision et je suis très peu sur internet » et l'auteur de rajouter « Nous nous sommes vus dans un café, nous avons longuement discuté et comme je venais de travailler avec Éloïse Sherrer (La bulle – Gallimard jeunesse), j'avais très envie de travailler à nouveau avec quelqu'un. »

À la question de savoir, si l'image publique et un peu sulfureuse de Nabilla ne le dérangeait pas, de Fombelle répond : « Quand je suis rentré chez moi, j'ai fait une recherche sur la jeune femme avec qui je venais de passer deux heures à converser à bâtons rompus, je dois avouer que ce que j'ai lu m'a paru être un gouffre par rapport à mon ressenti premier. »

Pour le moment, le futur binôme avoue avoir échangé quelques mails avec plusieurs premières idées « Les idées de Timothée sont fantastiques. J'espère que les miennes le sont aussi, mais, une chose est sûre, nous avons hâte de voir ce projet aboutir » laisse espérer la jeune fille brune « J'en ai fini de ne me servir que de mon corps pour me faire connaître, j'ai aussi des choses à raconter, t'as vu ! »

Pour le moment, c'est silence radio du côté des éditeurs. Nous imaginons aisément que la popularité des deux auteurs (plus de 2 millions de followers pour Nabilla) donne le tournis aux professionnels…

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Eh oui, désolé pour ceux qui y ont cru, mais cette actualité est un beau poisson d'avril. Mais cela ne dit pas que ce ne sera pas vrai dans quelques années…

Un immense merci aux auteurs concernés à qui j'ai prêté des paroles qu'ils n'ont pas prononcées. Et forcément, un grand merci à Timothée de Fombelle qui a dû répondre toute la journée à des mails en disant que c'était une farce du site L.H.S.F, nous sommes désolés.

Merci à Nabilla qui nous a ignoré toute la journée et qui nous même empêché d'aller voir son fil twitter en nous bloquant. On l'embrasse.

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